L’Algérie est prête à travailler avec le prochain gouvernement libyen, a indiqué mercredi à des journalistes français le ministre algérien délégué aux affaires africaines et maghrébines, Abdelkader Messahel. "Nous nous projetons dans un avenir de coopération" avec la Libye, a déclaré le ministre en marge d’une conférence internationale sur le Sahel organisée à Alger. "L’Algérie travaillera avec le gouvernement libyen qui sera en place", a-t-il ajouté.
"La première urgence est de construire un Etat moderne en Libye et la seconde de régler les questions sécuritaires", a souligné Messahel en évoquant la prolifération d’armes dans la région et le retour de Libye de mercenaires armés à la solde du régime de Mouammar Kadhafi.
"La circulation des armes est beaucoup plus importante maintenant", s’est inquiété le ministre algérien en se disant également préoccupé par "le retour massif des travailleurs, surtout au Tchad et au Niger".
L’Algérie, qui ne reconnaît pas officiellement le Conseil national de transition (CNT), a été vivement critiquée pour sa "stricte neutralité". Elle n’a jamais demandé la démission de Kadhafi et a toujours plaidé pendant le conflit pour une solution négociée.
Récemment, l’ambassade d’Algérie à Tripoli a été mise à sac par des rebelles.
Pourtant, Alger n’a cessé d’assurer avoir des relations avec le CNT. "Un dialogue a toujours existé avec des personnalités importantes du CNT. Notre ambassadeur rejoindra Tripoli aussitôt que possible", a encore fait valoir mercredi M. Messahel.
L’Algérie accueille par ailleurs pour "des raisons strictement humanitaires" depuis le 29 août trois des enfants Kadhafi –sa fille Aïcha, qui a accouché sur place, et ses deux fils Mohammed et Hannibal– ainsi que Safia, la seconde épouse du leader déchu.
"La première urgence est de construire un Etat moderne en Libye et la seconde de régler les questions sécuritaires", a souligné Messahel en évoquant la prolifération d’armes dans la région et le retour de Libye de mercenaires armés à la solde du régime de Mouammar Kadhafi.
"La circulation des armes est beaucoup plus importante maintenant", s’est inquiété le ministre algérien en se disant également préoccupé par "le retour massif des travailleurs, surtout au Tchad et au Niger".
L’Algérie, qui ne reconnaît pas officiellement le Conseil national de transition (CNT), a été vivement critiquée pour sa "stricte neutralité". Elle n’a jamais demandé la démission de Kadhafi et a toujours plaidé pendant le conflit pour une solution négociée.
Récemment, l’ambassade d’Algérie à Tripoli a été mise à sac par des rebelles.
Pourtant, Alger n’a cessé d’assurer avoir des relations avec le CNT. "Un dialogue a toujours existé avec des personnalités importantes du CNT. Notre ambassadeur rejoindra Tripoli aussitôt que possible", a encore fait valoir mercredi M. Messahel.
L’Algérie accueille par ailleurs pour "des raisons strictement humanitaires" depuis le 29 août trois des enfants Kadhafi –sa fille Aïcha, qui a accouché sur place, et ses deux fils Mohammed et Hannibal– ainsi que Safia, la seconde épouse du leader déchu.
Diasporas-News — AFP