Les Tunisiens ont boudé les inscriptions sur les listes électorales pour la désignation d’une Constituante le 23 octobre, au terme de cette première étape qui a été prolongée à cinq semaines et qui prend fin dimanche soir à minuit. A la mi-journée, seulement un peu plus de la moitié des électeurs potentiels en Tunisie se sont volontairement inscrits, selon un membre de l’Instance indépendante des élections (ISIE).
"Nous avons atteint voire dépassé les 3,7 millions d’inscrits, ce qui fait un taux de 52%" à l’échelle nationale, a déclaré à l’AFP M. Larbi Chouikha.
La barre des 50% d’inscrits est franchie "si on ne comptabilise pas les Tunisiens résidant à l’étranger", pour lesquels les statistiques n’étaient pas encore disponibles dimanche, a-t-il indiqué.
"Le corps électoral sur le territoire national est composé d’environ 7 millions d’électeurs", a-t-il précisé, le reste formant le nombre d’électeurs résidant à l’étranger (entre 700.000 et 800.000).
L’ISIE tiendra une conférence de presse mardi pour annoncer les chiffres définitifs du corps électoral et des inscrits. Elle lancera lundi une campagne exceptionnelle d’inscription réservée aux militaires et policiers ayant réintégré la vie civile, aux jeunes qui ont auront atteint 18 ans après la clôture des inscriptions et aux personnes ayant recouvré leurs droits civiques.
"Nous avons atteint voire dépassé les 3,7 millions d’inscrits, ce qui fait un taux de 52%" à l’échelle nationale, a déclaré à l’AFP M. Larbi Chouikha.
La barre des 50% d’inscrits est franchie "si on ne comptabilise pas les Tunisiens résidant à l’étranger", pour lesquels les statistiques n’étaient pas encore disponibles dimanche, a-t-il indiqué.
"Le corps électoral sur le territoire national est composé d’environ 7 millions d’électeurs", a-t-il précisé, le reste formant le nombre d’électeurs résidant à l’étranger (entre 700.000 et 800.000).
L’ISIE tiendra une conférence de presse mardi pour annoncer les chiffres définitifs du corps électoral et des inscrits. Elle lancera lundi une campagne exceptionnelle d’inscription réservée aux militaires et policiers ayant réintégré la vie civile, aux jeunes qui ont auront atteint 18 ans après la clôture des inscriptions et aux personnes ayant recouvré leurs droits civiques.
L’enjeu de cette opération est le taux final des inscriptions volontaires.
Samedi, la dernière mise à jour du nombre d’inscrits affichait 3,640 millions selon le compteur de l’ISIE sur sa page officielle Facebook, où l’objectif à atteindre est fixé à 7,5 millions d’électeurs.
M. Chouikha a indiqué que les bureaux d’inscription ferment dimanche à 16H00 (15H00 GMT), "80 unités mobiles restant opérationnelles jusqu’à minuit, voire une heure du matin (23H00 GMT voire 00H00 GMT)" a-t-il dit.
Sur les réseaux sociaux tunisiens, le compte à rebours a commencé. Plusieurs internautes incitent leurs contacts non-inscrits à se hâter vers les bureaux d’inscription.
Cette opération a commencé le 11 juillet dernier. La date limite était fixée au 2 août, mais vu la faible mobilisation, le président de l’ISIE, Kamel Jendoubi a prorogé la période de deux semaines avant d’annoncer le recours à l’inscription automatique pour ce premier scrutin post-Ben Ali.
En juin, le Premier ministre tunisien de transition, Béji Caïd Essebsi, a annoncé le report des élections initialement prévues le 24 juillet au 23 octobre, suite à la demande de l’ISIE.
L’importance des inscriptions ne se limite pas aux prochaines élections de la Constituante chargée d’instaurer les nouvelles institutions du pays.
En effet, si les Tunisiens avaient répondu présents, cela auraient permis d’établir de nouvelles listes électorales, totalement indépendantes des listes du ministère de l’Intérieur qui falsifiait les élections sous Ben Ali.
L’ISIE, considérant la faible mobilisation des Tunisiens, avait décidé début août de recourir à l’inscription automatique.
Ce mode ne permet cependant pas aux électeurs de voter dans le bureau de leur choix. Il se base sur les données des cartes d’identité nationales, recueillis par l’ISIE auprès du ministère de l’Intérieur.
Prochaines étapes: 20 août, vérification des listes des électeurs, le 30 août, publication du décret de convocation des électeurs et le 1er octobre lancement de la campagne électorale.
Après le battage médiatique pour inciter les électeurs à s’inscrire, le défi pour l’ISIE, les partis politiques et le gouvernement consiste à éviter que les premières élections libres ne soient remportées par l’abstention.
Hasard du calendrier, la clôture des inscriptions a lieu sept mois après la fuite de Zine El Abidine Ben Ali le 14 janvier en plein soulèvement populaire
Samedi, la dernière mise à jour du nombre d’inscrits affichait 3,640 millions selon le compteur de l’ISIE sur sa page officielle Facebook, où l’objectif à atteindre est fixé à 7,5 millions d’électeurs.
M. Chouikha a indiqué que les bureaux d’inscription ferment dimanche à 16H00 (15H00 GMT), "80 unités mobiles restant opérationnelles jusqu’à minuit, voire une heure du matin (23H00 GMT voire 00H00 GMT)" a-t-il dit.
Sur les réseaux sociaux tunisiens, le compte à rebours a commencé. Plusieurs internautes incitent leurs contacts non-inscrits à se hâter vers les bureaux d’inscription.
Cette opération a commencé le 11 juillet dernier. La date limite était fixée au 2 août, mais vu la faible mobilisation, le président de l’ISIE, Kamel Jendoubi a prorogé la période de deux semaines avant d’annoncer le recours à l’inscription automatique pour ce premier scrutin post-Ben Ali.
En juin, le Premier ministre tunisien de transition, Béji Caïd Essebsi, a annoncé le report des élections initialement prévues le 24 juillet au 23 octobre, suite à la demande de l’ISIE.
L’importance des inscriptions ne se limite pas aux prochaines élections de la Constituante chargée d’instaurer les nouvelles institutions du pays.
En effet, si les Tunisiens avaient répondu présents, cela auraient permis d’établir de nouvelles listes électorales, totalement indépendantes des listes du ministère de l’Intérieur qui falsifiait les élections sous Ben Ali.
L’ISIE, considérant la faible mobilisation des Tunisiens, avait décidé début août de recourir à l’inscription automatique.
Ce mode ne permet cependant pas aux électeurs de voter dans le bureau de leur choix. Il se base sur les données des cartes d’identité nationales, recueillis par l’ISIE auprès du ministère de l’Intérieur.
Prochaines étapes: 20 août, vérification des listes des électeurs, le 30 août, publication du décret de convocation des électeurs et le 1er octobre lancement de la campagne électorale.
Après le battage médiatique pour inciter les électeurs à s’inscrire, le défi pour l’ISIE, les partis politiques et le gouvernement consiste à éviter que les premières élections libres ne soient remportées par l’abstention.
Hasard du calendrier, la clôture des inscriptions a lieu sept mois après la fuite de Zine El Abidine Ben Ali le 14 janvier en plein soulèvement populaire
Diasporas-News — AFP