"Les prisonniers en Ouganda, dont un grand nombre ne sont inculpés d’aucun crime, sont souvent brutalement battus et forcés à travailler dans des conditions s’apparentant à l’esclavage", affirme Katherine Todrys, chercheuse à l’organisation de défense des droits de l’Homme.
Les détenus, dont des femmes enceintes et des personnes handicapées, sont "souvent soumis à la bastonnade, ou sont même lapidés, menottés à un arbre ou brûlés, lorsqu’ils refusent d’effectuer un travail dur", poursuit l’organisation.
Selon HRW, plus de la moitié de la population carcérale ougandaise, soit quelque 17.000 personnes, attendent encore "la résolution de leur affaire, parfois pendant des années".
Les prisonniers doivent dormir à tour de rôle, leur nourriture est insuffisante, les carences nutritionnelles rendent les détenus vulnérables aux infections, poursuit-elle.
"Peu de prisonniers porteurs du VIH ou de la tuberculose reçoivent des soins de santé adéquats, au risque de leur vie ainsi que du développement et de la propagation de souches résistantes aux médicaments", ajoute Mme Todrys.
Dans ce rapport intitulé "Même les moribonds doivent travailler: la santé, le travail forcé et les exactions dans les prisons ougandaises", HRW se penche sur 16 centres de détention et affirme encore que "des rapports sexuels sont échangés par les détenus les plus vulnérables avec d’autres détenus contre de la nourriture".
Même si les conditions se sont tout de même améliorées dans certaines prisons ces dernières années, HRW demande au gouvernement de poursuivre les responsables qui exploitent les prisonniers, d’assurer à ces derniers des soins médicaux adéquats et de réduire les périodes de préventive.
Le chef de l’administration pénitentiaire du pays, Johnson Byabashaija, reconnaît que les conditions carcérales ne sont pas favorables. "Nous avons des prisons surpeuplées (…) Le fait est que beaucoup de prisons sont loin des standards internationaux", a-t-il déclaré à l’AFP.
Les détenus, dont des femmes enceintes et des personnes handicapées, sont "souvent soumis à la bastonnade, ou sont même lapidés, menottés à un arbre ou brûlés, lorsqu’ils refusent d’effectuer un travail dur", poursuit l’organisation.
Selon HRW, plus de la moitié de la population carcérale ougandaise, soit quelque 17.000 personnes, attendent encore "la résolution de leur affaire, parfois pendant des années".
Les prisonniers doivent dormir à tour de rôle, leur nourriture est insuffisante, les carences nutritionnelles rendent les détenus vulnérables aux infections, poursuit-elle.
"Peu de prisonniers porteurs du VIH ou de la tuberculose reçoivent des soins de santé adéquats, au risque de leur vie ainsi que du développement et de la propagation de souches résistantes aux médicaments", ajoute Mme Todrys.
Dans ce rapport intitulé "Même les moribonds doivent travailler: la santé, le travail forcé et les exactions dans les prisons ougandaises", HRW se penche sur 16 centres de détention et affirme encore que "des rapports sexuels sont échangés par les détenus les plus vulnérables avec d’autres détenus contre de la nourriture".
Même si les conditions se sont tout de même améliorées dans certaines prisons ces dernières années, HRW demande au gouvernement de poursuivre les responsables qui exploitent les prisonniers, d’assurer à ces derniers des soins médicaux adéquats et de réduire les périodes de préventive.
Le chef de l’administration pénitentiaire du pays, Johnson Byabashaija, reconnaît que les conditions carcérales ne sont pas favorables. "Nous avons des prisons surpeuplées (…) Le fait est que beaucoup de prisons sont loin des standards internationaux", a-t-il déclaré à l’AFP.
Diasporas-News – AFP