Le programme alimentaire mondial "travaille avec le coordonnateur humanitaire des Nations unies pour étudier toutes les possibilités de revenir – si les conditions le permettent et si toutes les autorisations des Nations unies sont données en matière de sécurité", a-t-il indiqué mercredi dans un communiqué.
"Le PAM consultera aussi les gouvernements donateurs pour s’assurer qu’ils acceptent les complexités et le risque liés à une reprise des opérations humanitaires", a-t-il poursuivi.
Organisations non gouvernementales et agences des Nations unies ont multiplié les appels à la mobilisation ces derniers jours pour venir en aide aux millions d’habitants d’Afrique de l’Est (Somalie, Ethiopie, Djibouti, Kenya) frappés par ce qui est peut être la pire sécheresse des dernières décennies.
En Somalie, la situation est encore aggravée par un état de guerre civile permanent depuis le départ du président Mohamed Siad Barre en 1991.
Selon l’Union africaine (UA), près de trois millions de personnes, soit un tiers de la population, y a besoin d’aide humanitaire.
Le Haut commissariat de l’ONU aux réfugiés (HCR) estime, lui, que sur le seul mois de juin, 54.000 Somaliens ont fui leur pays en raison de la sécheresse et des violences. Et pour le Comité international de la Croix rouge, le niveau de malnutrition sévère des enfants a presque doublé depuis mars dans le pays, devenant le plus élevé au monde.
Alors que les shebab avaient poussé au départ dès 2009 la plupart des organisations humanitaires, le PAM avait attendu début 2010 pour quitter les zones sous leur contrôle. Il rappelle être parti en raison des "menaces pour la vie" de ses équipes et de "l’imposition de conditions de travail inacceptables, notamment l’imposition de taxes informelles et l’exigence qu’aucune femme ne travaille pour nous là-bas".
Le mouvement islamiste a la semaine dernière promis de laisser accéder à nouveau les mouvements humanitaires aux populations frappées par la sécheresse, "qu’ils soient ou non musulmans (…), si leur intention est seulement d’aider ceux qui souffrent".
Dans la foulée, Médecins sans frontières (MSF) a déjà indiqué espérer développer ses activités dans le sud de la Somalie.
MSF a toujours maintenu des activités dans les zones contrôlées par les insurgés, mais avec des restrictions en matière d’approvisionnement et de personnel d’assistance que son responsable opérationel, Joe Belliveau, espère désormais voir lever.
Les humanitaires, et la communauté internationale plus généralement, avancent toutefois avec prudence. Aux Etats-Unis la semaine dernière, un haut responsable de la diplomatie américaine a estimé qu’il revenait aux pays donateurs et à la communauté internationale de "tester (la) réelle volonté (des shebabs) de permettre aux gens mourant de faim de recevoir une aide humanitaire".
"L’arrogance avec laquelle les shebab ont refusé l’aide humanitaire disparaît devant le besoin", a estimé lundi le vice-ministre italien des Affaires étrangères, Alfredo Mantica au retour d’un déplacement à Mogadiscio.
Il a ajouté qu’une reprise du dialogue, limitée aux questions liées à la sécheresse, serait peut être désormais possible avec ceux du mouvement qui n’ont pas seulement un "agenda islamiste, mais aussi un agenda national".
"Le PAM consultera aussi les gouvernements donateurs pour s’assurer qu’ils acceptent les complexités et le risque liés à une reprise des opérations humanitaires", a-t-il poursuivi.
Organisations non gouvernementales et agences des Nations unies ont multiplié les appels à la mobilisation ces derniers jours pour venir en aide aux millions d’habitants d’Afrique de l’Est (Somalie, Ethiopie, Djibouti, Kenya) frappés par ce qui est peut être la pire sécheresse des dernières décennies.
En Somalie, la situation est encore aggravée par un état de guerre civile permanent depuis le départ du président Mohamed Siad Barre en 1991.
Selon l’Union africaine (UA), près de trois millions de personnes, soit un tiers de la population, y a besoin d’aide humanitaire.
Le Haut commissariat de l’ONU aux réfugiés (HCR) estime, lui, que sur le seul mois de juin, 54.000 Somaliens ont fui leur pays en raison de la sécheresse et des violences. Et pour le Comité international de la Croix rouge, le niveau de malnutrition sévère des enfants a presque doublé depuis mars dans le pays, devenant le plus élevé au monde.
Alors que les shebab avaient poussé au départ dès 2009 la plupart des organisations humanitaires, le PAM avait attendu début 2010 pour quitter les zones sous leur contrôle. Il rappelle être parti en raison des "menaces pour la vie" de ses équipes et de "l’imposition de conditions de travail inacceptables, notamment l’imposition de taxes informelles et l’exigence qu’aucune femme ne travaille pour nous là-bas".
Le mouvement islamiste a la semaine dernière promis de laisser accéder à nouveau les mouvements humanitaires aux populations frappées par la sécheresse, "qu’ils soient ou non musulmans (…), si leur intention est seulement d’aider ceux qui souffrent".
Dans la foulée, Médecins sans frontières (MSF) a déjà indiqué espérer développer ses activités dans le sud de la Somalie.
MSF a toujours maintenu des activités dans les zones contrôlées par les insurgés, mais avec des restrictions en matière d’approvisionnement et de personnel d’assistance que son responsable opérationel, Joe Belliveau, espère désormais voir lever.
Les humanitaires, et la communauté internationale plus généralement, avancent toutefois avec prudence. Aux Etats-Unis la semaine dernière, un haut responsable de la diplomatie américaine a estimé qu’il revenait aux pays donateurs et à la communauté internationale de "tester (la) réelle volonté (des shebabs) de permettre aux gens mourant de faim de recevoir une aide humanitaire".
"L’arrogance avec laquelle les shebab ont refusé l’aide humanitaire disparaît devant le besoin", a estimé lundi le vice-ministre italien des Affaires étrangères, Alfredo Mantica au retour d’un déplacement à Mogadiscio.
Il a ajouté qu’une reprise du dialogue, limitée aux questions liées à la sécheresse, serait peut être désormais possible avec ceux du mouvement qui n’ont pas seulement un "agenda islamiste, mais aussi un agenda national".
Diasporas-News — AFP