En fournissant cette eau chaude gratuite et illimitée aux plus nécessiteux, la compagnie publique Eskom veut alléger la pression sur le réseau électrique, et rendre l’énergie solaire plus populaire.
"Je ne sais pas grand chose sur les énergies renouvelables ou les trucs environnementaux", sourit Zoleka Mali, une mère de famille du township de Zwide, dans la banlieue de Port Elizabeth, sur la côte sud.
"Les chauffe-eau utilisent le soleil pour chauffer l’eau. Ca n’augmente pas ma consommation d’électricité et j’ai même arrêté d’utiliser mon réchaud à pétrole car il était dangereux."
Les réchauds à pétrole sont très répandus, mais ils sont souvent à l’origine des incendies qui ravagent régulièrement les townships.
Eskom offre une certaine quantité d’électricité gratuite aux Sud-Africains pauvres, qui est suffisante pour garder les lumières allumées. Pas assez cependant pour chauffer régulièrement de l’eau pour se laver ou faire la vaisselle.
Zoleka Mali est l’une des 30.000 personnes qui ont reçu un chauffe-eau solaire à Port Elizabeth, où les appareils noir et argent brillant sur les toits ont été surnommés "mouches".
Des dizaines de milliers de foyers ont déjà été équipés dans d’autres villes, mais Eskom est incapable d’en donner le nombre. L’objectif de la société publique est d’installer un million de chauffe-eau solaires dans tout le pays d’ici 2015.
Les chauffe-eau ont une capacité de 110 litres. Quant aux familles les plus riches qui ont besoin de volumes plus importants, elles reçoivent une subvention pour les inciter à passer à l’énergie solaire.
"L’objectif commun d’Eskom et du gouvernement est d’économiser l’énergie et d’encourager l’utilisation d’énergies renouvelables, ainsi que de soulager les ménages à faible revenu", commente la porte-parole d’Eskom Hillary Joffe.
Le projet solaire a déjà réduit la demande d’électricité de 22 mégawatts, selon elle.
C’est une infime fraction de la puissance produite par une centrale à charbon moyenne, mais environ un cinquième de l’électricité qui doit être produite par une ferme solaire en projet dans les régions arides du nord-ouest du pays.
L’Afrique du Sud a fait des efforts considérables pour améliorer l’accès à l’électricité depuis la fin de l’apartheid, mais près d’une personne sur cinq n’a toujours pas de courant chez elle.
Et bien que la capacité du réseau ait été renforcée, Eskom a dû faire face à des pénuries d’électricité qui ont causé d’importantes coupures en 2008, faute d’investissements suffisants dans la création de nouvelles centrales et la maintenance de l’existant.
S’ajoutent des préoccupations environnementales: le pays émet déjà la moitié des émissions de gaz à effet de serre de toute l’Afrique, la plupart provenant des centrales au charbon.
L’Afrique du Sud –dont le sous-sol est très riche en charbon– entend construire de nouvelles centrales pour faire face à ses besoins, mais les bailleurs de fonds internationaux ont également exigé qu’elle s’engage davantage dans le développement des énergies renouvelables.
La Banque africaine de développement (BAD) a ainsi récemment approuvé un prêt de 365 millions de dollars pour financer des projets d’Eskom dans l’éolien et le solaire.
Le pays veut également être perçu comme plus écologique, d’autant qu’il accueillera fin novembre la prochaine réunion de l’ONU sur les changements climatiques.
"Je ne sais pas grand chose sur les énergies renouvelables ou les trucs environnementaux", sourit Zoleka Mali, une mère de famille du township de Zwide, dans la banlieue de Port Elizabeth, sur la côte sud.
"Les chauffe-eau utilisent le soleil pour chauffer l’eau. Ca n’augmente pas ma consommation d’électricité et j’ai même arrêté d’utiliser mon réchaud à pétrole car il était dangereux."
Les réchauds à pétrole sont très répandus, mais ils sont souvent à l’origine des incendies qui ravagent régulièrement les townships.
Eskom offre une certaine quantité d’électricité gratuite aux Sud-Africains pauvres, qui est suffisante pour garder les lumières allumées. Pas assez cependant pour chauffer régulièrement de l’eau pour se laver ou faire la vaisselle.
Zoleka Mali est l’une des 30.000 personnes qui ont reçu un chauffe-eau solaire à Port Elizabeth, où les appareils noir et argent brillant sur les toits ont été surnommés "mouches".
Des dizaines de milliers de foyers ont déjà été équipés dans d’autres villes, mais Eskom est incapable d’en donner le nombre. L’objectif de la société publique est d’installer un million de chauffe-eau solaires dans tout le pays d’ici 2015.
Les chauffe-eau ont une capacité de 110 litres. Quant aux familles les plus riches qui ont besoin de volumes plus importants, elles reçoivent une subvention pour les inciter à passer à l’énergie solaire.
"L’objectif commun d’Eskom et du gouvernement est d’économiser l’énergie et d’encourager l’utilisation d’énergies renouvelables, ainsi que de soulager les ménages à faible revenu", commente la porte-parole d’Eskom Hillary Joffe.
Le projet solaire a déjà réduit la demande d’électricité de 22 mégawatts, selon elle.
C’est une infime fraction de la puissance produite par une centrale à charbon moyenne, mais environ un cinquième de l’électricité qui doit être produite par une ferme solaire en projet dans les régions arides du nord-ouest du pays.
L’Afrique du Sud a fait des efforts considérables pour améliorer l’accès à l’électricité depuis la fin de l’apartheid, mais près d’une personne sur cinq n’a toujours pas de courant chez elle.
Et bien que la capacité du réseau ait été renforcée, Eskom a dû faire face à des pénuries d’électricité qui ont causé d’importantes coupures en 2008, faute d’investissements suffisants dans la création de nouvelles centrales et la maintenance de l’existant.
S’ajoutent des préoccupations environnementales: le pays émet déjà la moitié des émissions de gaz à effet de serre de toute l’Afrique, la plupart provenant des centrales au charbon.
L’Afrique du Sud –dont le sous-sol est très riche en charbon– entend construire de nouvelles centrales pour faire face à ses besoins, mais les bailleurs de fonds internationaux ont également exigé qu’elle s’engage davantage dans le développement des énergies renouvelables.
La Banque africaine de développement (BAD) a ainsi récemment approuvé un prêt de 365 millions de dollars pour financer des projets d’Eskom dans l’éolien et le solaire.
Le pays veut également être perçu comme plus écologique, d’autant qu’il accueillera fin novembre la prochaine réunion de l’ONU sur les changements climatiques.
Diasporas-News — AFP