Dans la Corne de l’Afrique, "plus de 10 millions de personnes sont touchées à un stade ou à un autre par la sécheresse", a expliqué la porte-parole du Bureau de coordination des Affaires humanitaires de l’ONU (Ocha), Elisabeth Byrs lors d’un point de presse.
"On n’a pas vu de telle sécheresse depuis 60 ans dans certaines zones pastorales", a-t-elle ajouté, expliquant que le manque de pluies avait provoqué "une crise alimentaire importante dans cette partie du monde".
Selon les données de l’ONU, la sécheresse touche notamment 3,2 millions de personnes au Kenya, 2,6 millions en Somalie, 3,2 millions en Ethiopie et 117.000 à Djibouti.
"Dans plusieurs régions loin des côtes du Kenya, d’Ethiopie et de Somalie, on est proche de la famine", a insisté Mme Byrs.
"Nous en sommes au stade d’urgence qui précède celui de la famine. Mais la situation peut évoluer", a-t-elle précisé.
"On n’a pas vu de telle sécheresse depuis 60 ans dans certaines zones pastorales", a-t-elle ajouté, expliquant que le manque de pluies avait provoqué "une crise alimentaire importante dans cette partie du monde".
Selon les données de l’ONU, la sécheresse touche notamment 3,2 millions de personnes au Kenya, 2,6 millions en Somalie, 3,2 millions en Ethiopie et 117.000 à Djibouti.
"Dans plusieurs régions loin des côtes du Kenya, d’Ethiopie et de Somalie, on est proche de la famine", a insisté Mme Byrs.
"Nous en sommes au stade d’urgence qui précède celui de la famine. Mais la situation peut évoluer", a-t-elle précisé.
Cette sécheresse a été provoquée par un déficit de pluie depuis deux ans qui a affecté les récoltes et déclenché une flambée des prix des céréales, rendant l’accès à la nourriture critique, notamment pour les bergers dont le bétail souffre également durement.
Ainsi, relève l’ONU, les prix des céréales dans les zones touchées au Kenya sont de 30 à 80% supérieurs à la moyenne de ces cinq dernières années. En Ethiopie, l’indice des prix à la consommation pour l’alimentation a bondi de près de 41% en mai sur un an.
Les conséquences sont particulièrement préoccupantes pour les enfants dont le taux de malnutrition atteint dans certaines régions "plus du double du seuil d’urgence de 15% et devrait encore augmenter", a encore souligné la porte-parole.
"Un enfant sur trois en Somalie est en sous-nutrition", a-t-elle poursuivi, expliquant que le taux de mortalité était également élevé parmi les plus jeunes.
La sécheresse, s’ajoutant à des situations de conflit, a provoqué des déplacements massifs de populations, notamment en Somalie.
Selon Ocha, chaque mois en moyenne, quelque 15.000 Somaliens fuient leur pays pour se réfugier au Kenya et en Ethiopie.
Ainsi, relève l’ONU, les prix des céréales dans les zones touchées au Kenya sont de 30 à 80% supérieurs à la moyenne de ces cinq dernières années. En Ethiopie, l’indice des prix à la consommation pour l’alimentation a bondi de près de 41% en mai sur un an.
Les conséquences sont particulièrement préoccupantes pour les enfants dont le taux de malnutrition atteint dans certaines régions "plus du double du seuil d’urgence de 15% et devrait encore augmenter", a encore souligné la porte-parole.
"Un enfant sur trois en Somalie est en sous-nutrition", a-t-elle poursuivi, expliquant que le taux de mortalité était également élevé parmi les plus jeunes.
La sécheresse, s’ajoutant à des situations de conflit, a provoqué des déplacements massifs de populations, notamment en Somalie.
Selon Ocha, chaque mois en moyenne, quelque 15.000 Somaliens fuient leur pays pour se réfugier au Kenya et en Ethiopie.
Bien que le conflit ait été une réalité quotidienne depuis des années pour ces personnes, la sécheresse a constitué le détonateur" pour le départ, explique l’agence onusienne. Selon le Haut commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR), quelque 20.000 Somaliens sont arrivés ces deux dernières semaines dans le camp de réfugiés de Dadaab, au nord-ouest du Kenya.
"Beaucoup ont marché pendant des jours, sont épuisés, en mauvaise santé, en quête désespérée de nourriture et d’eau, arrivant dans un état pire que d’habitude", raconte encore Ocha.
"Plus de la moitié des enfants arrivant du Sud de la Somalie dans les camps de réfugiés en Ethiopie souffrent de malnutrition", insiste l’agence.
Malgré une situation qui ne cesse de se détériorer, l’ONU peine à trouver les financements pour ses activités.
L’appel de fonds 2011 pour Djibouti (39 millions de dollars) n’est actuellement financé qu’à 30%. Celui pour la Somalie (529 millions de dollars) ne l’est qu’à 50% tandis que celui pour le Kenya (525 millions) est financé à 54%.
"Ce manque de fonds limite les activités des humanitaires alors que la situation s’aggrave de jour en jour pour les populations les plus vulnérables", a prévenu Mme Byrs.
"Beaucoup ont marché pendant des jours, sont épuisés, en mauvaise santé, en quête désespérée de nourriture et d’eau, arrivant dans un état pire que d’habitude", raconte encore Ocha.
"Plus de la moitié des enfants arrivant du Sud de la Somalie dans les camps de réfugiés en Ethiopie souffrent de malnutrition", insiste l’agence.
Malgré une situation qui ne cesse de se détériorer, l’ONU peine à trouver les financements pour ses activités.
L’appel de fonds 2011 pour Djibouti (39 millions de dollars) n’est actuellement financé qu’à 30%. Celui pour la Somalie (529 millions de dollars) ne l’est qu’à 50% tandis que celui pour le Kenya (525 millions) est financé à 54%.
"Ce manque de fonds limite les activités des humanitaires alors que la situation s’aggrave de jour en jour pour les populations les plus vulnérables", a prévenu Mme Byrs.
Diasporas-News —- AFP