Le procureur Luis Moreno-Ocampo a immédiatement réagi dans un communiqué : "Pour éviter qu’ils ne continuent de dissimuler les crimes qui continuent d’être commis et qu’ils n’en commettent de nouveaux, ils doivent être arrêtés. C’est là la seule manière de protéger les civils en Libye." Les juges estiment que le leader lybien et son fils peuvent être jugés en tant qu’"auteurs indirects" pour des meurtres et des persécutions, constitutifs de crimes contre l’humanité, commis par les forces de sécurité libyennes.
La CPI a compétence en Libye en vertu de la résolution du Conseil de sécurité des Nations unies du 26 février, ce que contestent les autorités libyennes qui affirment ne pas être "concernées" par ses décisions, n’ayant pas ratifié le statut de Rome, son traité fondateur.
La CPI a compétence en Libye en vertu de la résolution du Conseil de sécurité des Nations unies du 26 février, ce que contestent les autorités libyennes qui affirment ne pas être "concernées" par ses décisions, n’ayant pas ratifié le statut de Rome, son traité fondateur.
Diasporas-News – AFP
