Un officier de police a été grièvement blessé dans la nuit de vendredi à samedi par l’explosion d’une bombe artisanale à Benghazi, dans l’est de la Libye, a déclaré à l’AFP un responsable de sécurité.
« Le colonel de la police Faouzi al-Oujli a été grièvement blessé lors de l’explosion d’un engin explosif placé dans son véhicule », a indiqué le porte-parole des services de sécurité de la ville, le colonel Mohamed al-Hijazi.
« M. Oujli, qui était dans un état critique, a été conduit à l’hôpital », a-t-il ajouté.
Selon lui, « Faouzi al-Oujli rentrait à Benghazi en provenance de la ville de Sehba (sud) pour rendre visite à sa famille ».
« Les mêmes procédés utilisés dans d’autres attentats commis contre d’autres officiers -bombe artisanale placée dans le véhicule- ont été employés », a-t-il précisé.
« Ces attentats sont bien maîtrisés et systématiques, ce qui indique que les officiers de police et l’armée sont suivis », a signalé M. Hijazi.
Berceau de la révolution libyenne, Benghazi vit depuis plusieurs mois au rythme des explosions, attentats et attaques contre les services de sécurité, dévoilant l’incapacité des autorités à mettre sur pied des forces de sécurité efficaces.
Ces violences se sont intensifiées ces derniers temps, avec notamment l’assassinat le 27 juillet à Benghazi d’Abdessalem al-Mesmari, un avocat et militant politique, ainsi que de plusieurs officiers de la police et de l’armée. Ces attaques sont généralement attribuées aux islamistes radicaux bien implantés dans la région orientale du pays.
afp
« Le colonel de la police Faouzi al-Oujli a été grièvement blessé lors de l’explosion d’un engin explosif placé dans son véhicule », a indiqué le porte-parole des services de sécurité de la ville, le colonel Mohamed al-Hijazi.
« M. Oujli, qui était dans un état critique, a été conduit à l’hôpital », a-t-il ajouté.
Selon lui, « Faouzi al-Oujli rentrait à Benghazi en provenance de la ville de Sehba (sud) pour rendre visite à sa famille ».
« Les mêmes procédés utilisés dans d’autres attentats commis contre d’autres officiers -bombe artisanale placée dans le véhicule- ont été employés », a-t-il précisé.
« Ces attentats sont bien maîtrisés et systématiques, ce qui indique que les officiers de police et l’armée sont suivis », a signalé M. Hijazi.
Berceau de la révolution libyenne, Benghazi vit depuis plusieurs mois au rythme des explosions, attentats et attaques contre les services de sécurité, dévoilant l’incapacité des autorités à mettre sur pied des forces de sécurité efficaces.
Ces violences se sont intensifiées ces derniers temps, avec notamment l’assassinat le 27 juillet à Benghazi d’Abdessalem al-Mesmari, un avocat et militant politique, ainsi que de plusieurs officiers de la police et de l’armée. Ces attaques sont généralement attribuées aux islamistes radicaux bien implantés dans la région orientale du pays.
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