Si les deux premiers se sont présentés à Yaoundé, Benoît Assou-Ekoto, lui, s’est fait représenter. Le défenseur de Tottenham a affirmé qu’il a reçu sa convocation trop tardivement pour être au rendez-vous. Une absence qui ne va pas arranger ses affaires : est en effet reproché au latéral son absence injustifiée pour le match des éliminatoires de la CAN 2012 face au Sénégal (0-0, 4 juin).
Le conflit Eto’o-Song se poursuit
Samuel Eto’o et Alexandre Song, eux, étaient bien présents au rassemblement de l’équipe fanion avant ce match crucial. Mais leur comportement vaut aujourd’hui un passage devant l’instance disciplinaire.
Tout serait parti d’une poignée de main qu’Alexandre Song a refusé à son capitaine. Le milieu de terrain estime avoir été écarté du groupe depuis la Coupe du monde 2010 à cause de Samuel Eto’o. Le Gunner est d’ailleurs reparti du Cameroun après avoir fait constater une blessure au genou gauche.
Samuel Eto’o mis en cause
Samuel Eto’o a pris ombrage de cette marque de défiance et a séché un entraînement selon la Fécafoot. Autre grief reproché à l’attaquant : s’être opposé au remplacement d’Eric Choupo-Moting par Henri Bédimo face au Sénégal. Un geste qui vaut désaveu envers le sélectionneur Javier Clemente.
Ce dernier a tout de même volé au secours de son joueur vedette. Reste que les joueurs pourraient être sanctionnés par la Commission de discipline et que le climat ne va pas s’apaiser facilement au sein de l’équipe du Cameroun. En août 2010, la Fécafoot avait adopté un nouveau code disciplinaire pour joueurs et encadreurs, fixant des sanctions allant jusqu’à « l’exclusion définitive de la sélection nationale ». Pourrait-on aller jusque-là ?
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