Israël a lancé de nouveaux projets de constructions dans les colonies, tout en libérant 26 détenus palestiniens en signe de bonne volonté, à quelques heures de la reprise mercredi à Jérusalem des négociations de paix avec les Palestiniens.
Peu avant le coup d’envoi de ces négociations, officiellement relancées fin juillet à Washington après un gel de près de trois ans, le ministre israélien du Logement, Uri Ariel, a annoncé la construction dans l’année à venir « de milliers » de logements supplémentaires dans les colonies de Cisjordanie.
« Personne ne dictera là où nous pouvons construire », a-t-il insisté.
M. Ariel, membre du « Foyer juif », un parti nationaliste religieux opposé à la création d’un Etat palestinien, a précisé que ces constructions auraient lieu dans des colonies isolées et pas seulement dans les blocs d’implantations où vivent la majorité des 360.000 colons installés en Cisjordanie.
Les dirigeants israéliens entendent annexer ces grands blocs de colonies dans le cadre d’un accord avec les Palestiniens, alors que les colonies isolées pourraient être démantelées.
Peu avant le coup d’envoi de ces négociations, officiellement relancées fin juillet à Washington après un gel de près de trois ans, le ministre israélien du Logement, Uri Ariel, a annoncé la construction dans l’année à venir « de milliers » de logements supplémentaires dans les colonies de Cisjordanie.
« Personne ne dictera là où nous pouvons construire », a-t-il insisté.
M. Ariel, membre du « Foyer juif », un parti nationaliste religieux opposé à la création d’un Etat palestinien, a précisé que ces constructions auraient lieu dans des colonies isolées et pas seulement dans les blocs d’implantations où vivent la majorité des 360.000 colons installés en Cisjordanie.
Les dirigeants israéliens entendent annexer ces grands blocs de colonies dans le cadre d’un accord avec les Palestiniens, alors que les colonies isolées pourraient être démantelées.
Dimanche et mardi, Israël avait déjà provoqué la colère des Palestiniens en autorisant la construction d’un total de 2.129 logements à Jérusalem-Est annexée et en Cisjordanie occupée.
« La colonisation menace de provoquer l’effondrement des négociations avant même qu’elles ne débutent », a prévenu mardi un haut responsable palestinien Yasser Abed Rabbo.
Le secrétaire d’Etat américain John Kerry, tout en répétant que les colonies sont « illégitimes », a néanmoins affirmé que le président palestinien Mahmoud Abbas était « engagé à poursuivre les négociations parce qu’il croit que la négociation est ce qui permettra de résoudre ce problème ».
Selon les médias israéliens, l’annonce des constructions dans les implantations a été décidée pour calmer l’aile dure de la coalition de M. Netanyahu, qui fait pression pour poursuivre la colonisation afin de rendre impossible tout retrait de Cisjordanie ou toute concession sur Jérusalem-Est.
La radio militaire, citant des responsables du « Foyer juif », a également affirmé que M. Netanyahu avait relancé la colonisation pour s’assurer du maintien dans sa coalition de ce parti, qui s’opposait à la libération de 26 prisonniers palestiniens.
« La colonisation menace de provoquer l’effondrement des négociations avant même qu’elles ne débutent », a prévenu mardi un haut responsable palestinien Yasser Abed Rabbo.
Le secrétaire d’Etat américain John Kerry, tout en répétant que les colonies sont « illégitimes », a néanmoins affirmé que le président palestinien Mahmoud Abbas était « engagé à poursuivre les négociations parce qu’il croit que la négociation est ce qui permettra de résoudre ce problème ».
Selon les médias israéliens, l’annonce des constructions dans les implantations a été décidée pour calmer l’aile dure de la coalition de M. Netanyahu, qui fait pression pour poursuivre la colonisation afin de rendre impossible tout retrait de Cisjordanie ou toute concession sur Jérusalem-Est.
La radio militaire, citant des responsables du « Foyer juif », a également affirmé que M. Netanyahu avait relancé la colonisation pour s’assurer du maintien dans sa coalition de ce parti, qui s’opposait à la libération de 26 prisonniers palestiniens.
Ce premier contingent de détenus a été élargi dans la nuit de mardi à mercredi. Une partie des prisonniers est arrivée à Ramallah, en Cisjordanie, où ils ont été accueillis par le président Mahmoud Abbas et des milliers de personnes enthousiastes.
Depuis 1993
« Nous allons continuer jusqu’à la libération de tous les détenus (palestiniens) des prisons israéliennes », a lancé M. Abbas au cours d’une cérémonie de bienvenue organisée au quartier général de l’Autorité palestinienne.
Au total, 104 détenus palestiniens doivent être libérés en quatre étapes, en fonction de l’avancée des négociations de paix.
Discrétion
Selon la radio militaire israélienne, les discussions — qui doivent être menées à Jérusalem par Tzipi Livni, la ministre israélienne de la Justice et le négociateur palestinien Saëb Erakat en présence de l’envoyé spécial américain Martin Indynk — vont se dérouler « dans le plus secret ».
Depuis 1993
« Nous allons continuer jusqu’à la libération de tous les détenus (palestiniens) des prisons israéliennes », a lancé M. Abbas au cours d’une cérémonie de bienvenue organisée au quartier général de l’Autorité palestinienne.
Au total, 104 détenus palestiniens doivent être libérés en quatre étapes, en fonction de l’avancée des négociations de paix.
Discrétion
Selon la radio militaire israélienne, les discussions — qui doivent être menées à Jérusalem par Tzipi Livni, la ministre israélienne de la Justice et le négociateur palestinien Saëb Erakat en présence de l’envoyé spécial américain Martin Indynk — vont se dérouler « dans le plus secret ».
L’hôtel choisi pour ces pourparlers, l’heure du début des entretiens mercredi ainsi que les points à l’ordre du jour n’ont pas été divulgués par « souci de discrétion et éviter les pressions extérieures », a ajouté la radio.
Le ministre israélien de la Défense et numéro 2 du gouvernement Moshé Yaalon a ouvertement exprimé ses doutes: « Nous nous sommes fixé un délai de neuf mois pour arriver à quelque chose avec les Palestiniens (…), on peut discerner dans mes propos une certaine dose de scepticisme ».
Lancées en secret en 1993, les négociations de paix, hormis quelques ententes ponctuelles, n’ont pas permis d’ouvrir la voie à un règlement final du conflit vieux d’une soixantaine d’années.
Parmi les questions à régler figurent les frontières d’un futur Etat palestinien, les arrangements de sécurité, le sort des colonies, l’avenir de Jérusalem-Est et le sort des réfugiés palestiniens.
L’objectif principal des négociations est de parvenir à une solution à deux Etats, israélien et palestinien.
Côté palestinien, le mouvement islamiste Hamas, qui contrôle Gaza et prône la lutte armée contre Israël, s’oppose aux négociations menées par l’Autorité palestinienne de M. Abbas dont il conteste la représentativité.
Dans la matinée, l’aviation israélienne a mené un raid dans la bande de Gaza à la suite de tirs de roquettes, selon l’armée.
Le ministre israélien de la Défense et numéro 2 du gouvernement Moshé Yaalon a ouvertement exprimé ses doutes: « Nous nous sommes fixé un délai de neuf mois pour arriver à quelque chose avec les Palestiniens (…), on peut discerner dans mes propos une certaine dose de scepticisme ».
Lancées en secret en 1993, les négociations de paix, hormis quelques ententes ponctuelles, n’ont pas permis d’ouvrir la voie à un règlement final du conflit vieux d’une soixantaine d’années.
Parmi les questions à régler figurent les frontières d’un futur Etat palestinien, les arrangements de sécurité, le sort des colonies, l’avenir de Jérusalem-Est et le sort des réfugiés palestiniens.
L’objectif principal des négociations est de parvenir à une solution à deux Etats, israélien et palestinien.
Côté palestinien, le mouvement islamiste Hamas, qui contrôle Gaza et prône la lutte armée contre Israël, s’oppose aux négociations menées par l’Autorité palestinienne de M. Abbas dont il conteste la représentativité.
Dans la matinée, l’aviation israélienne a mené un raid dans la bande de Gaza à la suite de tirs de roquettes, selon l’armée.