Le leader de l’opposition zimbabwéenne Morgan Tsvangirai a affirmé mercredi que le président Robert Mugabe, qui l’a battu aux élections contestées du 31 juillet, a cherché à ouvrir des pourparlers avec lui, ce qu’à démenti le camp adverse.
« Après avoir volé les élections, ils ne savent même pas par où commencer », a ironisé M. Tsvangirai devant des centaines de personnes à l’enterrement d’une militante du parti décédée la semaine dernière.
« Ils demandent +où est Tsvangirai, pour que nous puissions parler?+ Parler de quoi? »
M. Tsvangirai a exclu toute discussion avec le président Mugabe, jurant qu’il ne transigerait pas tant que les élections du 31 juillet, qu’il a qualifiées de « farce », ne seront pas annulées.
« Il n’y a rien de vrai dans tout ça. Il (Tsvangirai) aime bien dire toutes sortes de choses. Il n’a jamais été approché et s’il dit ça, c’est un mensonge. C’est ridicule et malveillant », a réagi Rumgare Gumbo, le porte-parole de la Zanu-PF, le parti présidentiel.
Robert Mugabe, qui à 89 ans est au pouvoir depuis trente-trois ans, a été réélu au premier tour de la présidentielle du 31 juillet avec 61% des voix, contre 34% à Morgan Tsvangirai. Les deux hommes cohabitaient depuis quatre ans au sein d’un fragile gouvernement d’union nationale.
Morgan Tsvangirai a déposé vendredi un recours devant la Cour constitutionnelle pour « exposer l’évidence flagrante du vol des élections » et faire invalider le scrutin, estimant notamment que les listes électorales avaient été manipulées pour favoriser la victoire du président sortant.
Il a admis mercredi que son action en justice contre la victoire du camp Mugabe serait sans doute rejetée, mais a appelé ses partisans à rester calmes.
« Nous ne devons pas mettre le feu à notre propre maison », a-t-il dit.
Robert Mugabe a conseillé lundi à ceux qui contestent sa victoire d' »aller se faire pendre ».
afp
« Après avoir volé les élections, ils ne savent même pas par où commencer », a ironisé M. Tsvangirai devant des centaines de personnes à l’enterrement d’une militante du parti décédée la semaine dernière.
« Ils demandent +où est Tsvangirai, pour que nous puissions parler?+ Parler de quoi? »
M. Tsvangirai a exclu toute discussion avec le président Mugabe, jurant qu’il ne transigerait pas tant que les élections du 31 juillet, qu’il a qualifiées de « farce », ne seront pas annulées.
« Il n’y a rien de vrai dans tout ça. Il (Tsvangirai) aime bien dire toutes sortes de choses. Il n’a jamais été approché et s’il dit ça, c’est un mensonge. C’est ridicule et malveillant », a réagi Rumgare Gumbo, le porte-parole de la Zanu-PF, le parti présidentiel.
Robert Mugabe, qui à 89 ans est au pouvoir depuis trente-trois ans, a été réélu au premier tour de la présidentielle du 31 juillet avec 61% des voix, contre 34% à Morgan Tsvangirai. Les deux hommes cohabitaient depuis quatre ans au sein d’un fragile gouvernement d’union nationale.
Morgan Tsvangirai a déposé vendredi un recours devant la Cour constitutionnelle pour « exposer l’évidence flagrante du vol des élections » et faire invalider le scrutin, estimant notamment que les listes électorales avaient été manipulées pour favoriser la victoire du président sortant.
Il a admis mercredi que son action en justice contre la victoire du camp Mugabe serait sans doute rejetée, mais a appelé ses partisans à rester calmes.
« Nous ne devons pas mettre le feu à notre propre maison », a-t-il dit.
Robert Mugabe a conseillé lundi à ceux qui contestent sa victoire d' »aller se faire pendre ».
afp