La crise au Mali qui s’est récemment étendue avec la prise d’otages sur un site gazier en Algérie est une « source de vulnérabilité » pour l’économie de la région, a estimé vendredi un haut représentant du FMI.
« C’est sans aucun doute une source de vulnérabilité pour les économies voisines » du Mali, a déclaré à la presse le responsable du Fonds pour le Moyen-Orient et l’Asie centrale, Masood Ahmed.
Selon lui, les pays du Sahel sont ceux qui ont le plus de risques « d’être affectés » par le conflit opposant les forces maliennes et françaises aux insurgés islamistes.
Concernant l’Algérie, théâtre d’une sanglante prise d’otages dans un site au sud du pays, l’impact « à long terme » est encore incertain, a estimé M. Ahmed.
« C’est un incident tragique en termes de pertes de vie (…). Mais sur le long terme, en ce qui concerne l’impact sur les investisseurs et sur la production, il est encore trop tôt pour s’exprimer », a estimé M. Ahmed, rappelant que l’Algérie bénéficiait d’une « économie solide ».
L’armée algérienne a donné l’assaut jeudi contre le complexe gazier d’In Aménas pour tenter de déloger un groupe armé proche d’Al-Qaïda qui retiendrait encore plusieurs otages étrangers sur le site et exige la fin de l’intervention française au Mali.
AFP