jeudi, décembre 26, 2024
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Soudans: les présidents Béchir et Kiir se rencontrent à Addis Abeba

Soudans: les présidents Béchir et Kiir se rencontrent à Addis Abeba
 Les présidents soudanais, Omar el-Béchir, et sud-soudanais, Salva Kiir, ont entamé vendredi à Addis Abeba un nouveau face à face, le troisième depuis septembre, pour tenter de régler les différends qui opposent leurs pays, a constaté l’AFP.
Les deux présidents se sont retrouvés en milieu d’après-midi dans la capitale éthiopienne avec leurs délégations et des médiateurs de l’Union africaine (UA), en prélude à un sommet de l’organisation dimanche et lundi. Parmi les médiateurs figuraient les ex-présidents sud-africain Thabo Mbeki et burundais Pierre Buyoya, ainsi que le ministre éthiopien des Affaires étrangères Tedros Adhanom.

Soudans: les présidents Béchir et Kiir se rencontrent à Addis Abeba
Selon une source au sein de l’équipe sud-soudanaise, les deux dirigeants vont discuter de « toutes les questions encore en suspens », non résolues par l’accord de paix signé par Juba et Khartoum en 2005.
Cet accord de paix avait, après des décennies de guerre civile Nord-Sud, ouvert la voix à la partition du Soudan. Mais de nombreux dossiers, comme le tracé de la frontière commune, le partage de la manne pétrolière ou encore le statut de la région, disputée, d’Abyei, continuent, depuis l’accès à l’indépendance du Soudan du Sud en juillet 2011, d’empoisonner les relations des deux capitales.
En septembre, MM. Kiir et Béchir avaient avancé sur le dossier pétrolier, ouvrant la voie à une reprise de la production de brut sud-soudanais interrompue en janvier 2012 en raison d’un contentieux sur les droits de passage dont Juba devait s’acquitter auprès de Khartoum pour exporter via les oléoducs du Nord.
Mais, en dépit d’un deuxième sommet début janvier à Addis Abeba, la reprise ne s’est toujours pas matérialisée.
Interrogé vendredi avant la rencontre, le commissaire à la Paix et la Sécurité de l’UA, Ramtane Lamamra, a estimé qu’il fallait « avancer le plus vite possible pour résoudre les questions en suspens ».
La fermeture des vannes pétrolières a porté un sévère coup aux économies des deux pays. Les tensions persistantes entre les deux anciens ennemis inquiètent aussi la communauté internationale, qui craint un nouvel embrasement: l’an dernier, des affrontements frontaliers avaient menacé de dégénérer en nouveau conflit ouvert. 

AFP 

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