dimanche, décembre 22, 2024
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Un navire italien attaqué par des pirates au large du Bénin

Un navire italien attaqué par des pirates au large du Bénin
Le navire, "Rbd Anema e Core" de l’armateur Rbd Armatori Spa di Torre del Greco basé à Naples, compte à son bord 23 hommes d’équipage, dont 20 philippins, deux italiens et le commandant de nationalité roumaine, selon la même source.
Il a été attaqué alors qu’il se trouvait à 23 miles au sud de Cotonou, au Bénin, non loin du Nigeria, par trois pirates qui ont réussi à grimper à bord du navire.
Le ministère italien des Affaires étrangères a indiqué suivre la situation avec sa cellule de crise.
Le 13 juillet, l’Italie avait décidé d’autoriser désormais la présence d’hommes armés, des militaires ou des gardes privés, à bords des bateaux commerciaux pour protéger ces derniers des attaques des pirates.
Depuis cette date, un document publié au Journal officiel "autorise le ministre de la Défense à stipuler avec les armateurs privés italiens des conventions de protection des navires battant pavillon italien".
"Les militaires ou les membres des services de sécurité privés seront embarqués sur demande et à la charge des armateurs", ajoute le texte, précisant qu’il s’applique "dans les zones maritimes internationales à risque de piraterie".
On ignore toutefois si le "Rbd Anema e Core" comptait des hommes armés à bord.
Plusieurs navires italiens ont déjà été victimes d’actes de piraterie, parfois avec l’utilisation d’armes à feu.
Le 21 avril, des pirates se sont emparés d’un cargo italien et des 21 membres de l’équipage présents à son bord, quinze Philippins et six Italiens, en mer d’Arabie, au large d’Oman, tandis qu’en février ils s’étaient emparés d’un pétrolier battant pavillon italien.
Le pétrolier et le cargo se trouvent toujours entre les mains des pirates, près de la côte au nord de Mogadiscio, en Somalie.
Le syndicat des armateurs italiens, Confitarma, avait déjà demandé en février de pouvoir embarquer des soldats armés sur les navires.
"Nous ne pouvons plus nous en passer", avait déclaré Cesare d’Amico, un responsable de Confitarma, affirmant que le syndicat avait demandé en novembre une rencontre avec les ministères de la Défense, des Affaires étrangères et des Transports pour évoquer "la possibilité d’embarquer des marins militaires équipés d’armes légères".

Diasporas-News — AFP

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