Le 8 juillet, à la veille de la déclaration d’indépendance du Sud, Khartoum a retiré leur licence à six journaux, dont le populaire quotidien d’expression arabe Ajras Al-Hurriya ("Les cloches de la liberté").
Officiellement, les journaux ont été fermés parce qu’ils étaient partiellement détenus par des habitants du sud, qui ne sont plus citoyens soudanais comme l’exige la loi soudanaise sur la presse, selon Al-Obeid Meruh, le secrétaire général du "conseil de la presse", organe gouvernemental chargé de contrôler les médias.
L’ordre de fermer les journaux vient de la présidence, par l’intermédiaire du ministère de l’information, a indiqué M. Meruh.
"Cela n’est pas justifié par une volonté de réduire la liberté de la presse. La législation sur la presse de 2009 ne permet pas à des étrangers de faire partie de la direction d’un journal", a-t-il déclaré à l’AFP.
"Le 9 juillet, tous les sudistes sont devenus citoyens d’un autre pays (…) S’ils avaient transféré leurs parts à des actionnaires nordistes avant le 9 juillet, ils n’auraient pas été suspendus", a-t-il précisé.
"Malheureusement, il est désormais trop tard car nous avons reçu l’ordre d’annuler leur droit de publication", a-t-il ajouté.
Les autres journaux concernés par l’arrêt de leur publication sont: le Khartoum Monitor, le Juba Post, le Sudan Tribune, l’Advocate et le Democrat, des quotidiens anglophones qui, comme le Ajras Al-Hurriya, avaient des liens avec le Sud.
Mais, des journalistes interrogés par l’AFP, ont fait remarquer que la loi sur la nationalité, qui prive de la citoyenneté soudanaise les sudistes habitant dans le Nord, a été adoptée après la sécession et sans avertissement.
Ils font état d’une réduction de la liberté de la presse au Soudan, pays déjà classé 172e sur 178 dans le classement 2010 de l’organisation "Reporters sans frontières".
Le directeur général d’Ajras Al-Hurriya, Hussein Saad, soutient que son journal a été fermé pour des raisons politiques.
"C’est parce que le journal est proche du Mouvement populaire de libération du Soudan (SPLM) et de l’opposition", a-t-il affirmé, faisant référence au Mouvement de libération du peuple soudanais, le parti au pouvoir dans le Sud.
"Les forces de sécurité ont souvent empêché la distribution de l’Ajras Al-Hurriya. C’est arrivé neuf fois cette année", a-t-il ajouté.
Fayçal Mohammed Saleh, un des journalistes en procès pour avoir écrit sur le viol présumé d’une militante féministe par des forces de sécurité, a déclaré qu’il était "très clair" que le liberté de la presse se détériorait.
"Ils utilisent différents moyens. Les tribunaux en sont un pour harceler, surtout sachant que la justice n’est pas indépendante", a-t-il déclaré à l’AFP.
La militante d’opposition Safiya Ishaq a déclaré dans des vidéos publiées sur internet avoir été violée à plusieurs reprises par trois responsables des forces de sécurité, après son arrestation à Khartoum en février.
Deux journalistes ont été emprisonnés en juillet –puis libérées– pour avoir traité de ce sujet. Ils ont été jugés coupables de publication de fausses nouvelles et d’avoir violé le code de l’éthique.
Le mois dernier, Reporters sans frontières a accusé les autorités soudanaises de poursuivre les journalistes en justice pour les empêcher de révéler les violations des droits de l’Homme par les forces de sécurité.
Officiellement, les journaux ont été fermés parce qu’ils étaient partiellement détenus par des habitants du sud, qui ne sont plus citoyens soudanais comme l’exige la loi soudanaise sur la presse, selon Al-Obeid Meruh, le secrétaire général du "conseil de la presse", organe gouvernemental chargé de contrôler les médias.
L’ordre de fermer les journaux vient de la présidence, par l’intermédiaire du ministère de l’information, a indiqué M. Meruh.
"Cela n’est pas justifié par une volonté de réduire la liberté de la presse. La législation sur la presse de 2009 ne permet pas à des étrangers de faire partie de la direction d’un journal", a-t-il déclaré à l’AFP.
"Le 9 juillet, tous les sudistes sont devenus citoyens d’un autre pays (…) S’ils avaient transféré leurs parts à des actionnaires nordistes avant le 9 juillet, ils n’auraient pas été suspendus", a-t-il précisé.
"Malheureusement, il est désormais trop tard car nous avons reçu l’ordre d’annuler leur droit de publication", a-t-il ajouté.
Les autres journaux concernés par l’arrêt de leur publication sont: le Khartoum Monitor, le Juba Post, le Sudan Tribune, l’Advocate et le Democrat, des quotidiens anglophones qui, comme le Ajras Al-Hurriya, avaient des liens avec le Sud.
Mais, des journalistes interrogés par l’AFP, ont fait remarquer que la loi sur la nationalité, qui prive de la citoyenneté soudanaise les sudistes habitant dans le Nord, a été adoptée après la sécession et sans avertissement.
Ils font état d’une réduction de la liberté de la presse au Soudan, pays déjà classé 172e sur 178 dans le classement 2010 de l’organisation "Reporters sans frontières".
Le directeur général d’Ajras Al-Hurriya, Hussein Saad, soutient que son journal a été fermé pour des raisons politiques.
"C’est parce que le journal est proche du Mouvement populaire de libération du Soudan (SPLM) et de l’opposition", a-t-il affirmé, faisant référence au Mouvement de libération du peuple soudanais, le parti au pouvoir dans le Sud.
"Les forces de sécurité ont souvent empêché la distribution de l’Ajras Al-Hurriya. C’est arrivé neuf fois cette année", a-t-il ajouté.
Fayçal Mohammed Saleh, un des journalistes en procès pour avoir écrit sur le viol présumé d’une militante féministe par des forces de sécurité, a déclaré qu’il était "très clair" que le liberté de la presse se détériorait.
"Ils utilisent différents moyens. Les tribunaux en sont un pour harceler, surtout sachant que la justice n’est pas indépendante", a-t-il déclaré à l’AFP.
La militante d’opposition Safiya Ishaq a déclaré dans des vidéos publiées sur internet avoir été violée à plusieurs reprises par trois responsables des forces de sécurité, après son arrestation à Khartoum en février.
Deux journalistes ont été emprisonnés en juillet –puis libérées– pour avoir traité de ce sujet. Ils ont été jugés coupables de publication de fausses nouvelles et d’avoir violé le code de l’éthique.
Le mois dernier, Reporters sans frontières a accusé les autorités soudanaises de poursuivre les journalistes en justice pour les empêcher de révéler les violations des droits de l’Homme par les forces de sécurité.
Diasporas-News –AFP