Une explosion et un échange de tirs ont eu lieu dimanche près d’une école coranique dans la ville de Zaria, au nord du Nigeria, faisant deux morts parmi les assaillants présumés et au moins trois blessés, selon un responsable des situations d’urgence. « Deux suspects ont été tués. Les victimes innocentes qui ont été blessées ont été emmenées à l’hôpital », a expliqué le porte-parole de l’Agence nationale de gestion des situations d’urgence, Yushau Shuaib.
Les deux suspects ont été tués par les forces de sécurité, a-t-il ajouté. Un secouriste a indiqué qu’au moins trois personnes étaient blessées.
Le responsable des secours a indiqué que la déflagration avait été causée par un engin explosif artisanal. Le complexe visé comprend une école ainsi qu’une mosquée.
Des témoins ont indiqué que l’explosion avait probablement eu lieu dans une maison près de l’école, détruisant complètement l’habitation.
Les responsables de cette attaque n’étaient pas clairement identifiés, mais le groupe islamiste nigérian Boko Haram frappe régulièrement le nord et le centre du pays, et ses attentats ont fait plusieurs centaines de morts.
Le pensionnat visé est dirigé par le salafiste Awwal Adam Albani, connu pour ses critiques radicales contre Boko Haram. Il avait également été arrêté l’année dernière dans le cadre d’une explosion et pour possession d’armes, avant d’être relâché faute de preuves.
Un certain nombre de bâtiments dans le secteur ont été touchés par la déflagration et, selon un secouriste, d’autres bombes artisanales non-explosées ont été trouvées. L’école coranique a subi des dommages matériels, parmi lesquels des fenêtres brisées.
Les deux suspects ont été tués par les forces de sécurité, a-t-il ajouté. Un secouriste a indiqué qu’au moins trois personnes étaient blessées.
Le responsable des secours a indiqué que la déflagration avait été causée par un engin explosif artisanal. Le complexe visé comprend une école ainsi qu’une mosquée.
Des témoins ont indiqué que l’explosion avait probablement eu lieu dans une maison près de l’école, détruisant complètement l’habitation.
Les responsables de cette attaque n’étaient pas clairement identifiés, mais le groupe islamiste nigérian Boko Haram frappe régulièrement le nord et le centre du pays, et ses attentats ont fait plusieurs centaines de morts.
Le pensionnat visé est dirigé par le salafiste Awwal Adam Albani, connu pour ses critiques radicales contre Boko Haram. Il avait également été arrêté l’année dernière dans le cadre d’une explosion et pour possession d’armes, avant d’être relâché faute de preuves.
Un certain nombre de bâtiments dans le secteur ont été touchés par la déflagration et, selon un secouriste, d’autres bombes artisanales non-explosées ont été trouvées. L’école coranique a subi des dommages matériels, parmi lesquels des fenêtres brisées.
Cette attaque intervient la veille des célébrations marquant les 52 ans de l’indépendance du Nigeria et s’est déroulée dans la ville natale de l’actuel vice-président, Namadi Sambo. Aucun lien n’a toutefois été établi.
Le secouriste a indiqué que des forces de sécurité s’étaient déployées dans le secteur dès jeudi, après avoir reçu une information sur la présence d’une cachette de Boko Haram dans le voisinage.
Les affrontements ont débuté samedi soir, avec un échange de coups de feu entre des hommes armés et les forces de sécurité, dans ce même voisinage, d’après un autre responsable des secours.
Selon le secouriste, les forces de sécurité étaient en train de fouiller la zone dimanche matin, lorsque l’explosion a eu lieu. Des fusillades ont éclaté avant et après l’explosion, a-t-il expliqué.
Les assaillants auraient incité les élèves à évacuer l’école peu de temps avant l’explosion, a expliqué le porte-parole Yushau Shuaib.
Le nord du Nigeria a été le théâtre de nombreux attentats à la bombe et fusillades, attribués à Boko Haram, dont l’insurrection a fait plus de 1.400 morts depuis 2010. Une série d’attaques a également touché le centre du pays.
En juin, des attaques contre des églises à Zaria et à Kaduna – deux villes situées dans l’Etat de Kaduna – ont fait 16 morts et entraîné des représailles de jeunes chrétiens qui ont incendié des mosquées et tué des dizaines de musulmans. Boko Haram a revendiqué être à l’origine de ces attaques.
Les musulmans sont des cibles fréquentes de Boko Haram, bien que de récentes attaques contre des églises aient poussé le président Goodluck Jonathan à accuser le groupe de vouloir déclencher une crise religieuse.
Pays le plus peuplé et premier producteur de pétrole d’Afrique, le Nigeria est divisé entre un nord majoritairement musulman et un sud à dominante chrétienne.
Boko Haram a déclaré vouloir établir un Etat islamique dans le nord du Nigeria, mais ses revendications ont beaucoup varié depuis qu’il a relancé l’insurrection.
Boko Haram serait composé d’une multitude de factions qui ont des objectifs différents, en plus de gangs criminels propageant la violence, sous couvert du groupe islamiste.
Le secouriste a indiqué que des forces de sécurité s’étaient déployées dans le secteur dès jeudi, après avoir reçu une information sur la présence d’une cachette de Boko Haram dans le voisinage.
Les affrontements ont débuté samedi soir, avec un échange de coups de feu entre des hommes armés et les forces de sécurité, dans ce même voisinage, d’après un autre responsable des secours.
Selon le secouriste, les forces de sécurité étaient en train de fouiller la zone dimanche matin, lorsque l’explosion a eu lieu. Des fusillades ont éclaté avant et après l’explosion, a-t-il expliqué.
Les assaillants auraient incité les élèves à évacuer l’école peu de temps avant l’explosion, a expliqué le porte-parole Yushau Shuaib.
Le nord du Nigeria a été le théâtre de nombreux attentats à la bombe et fusillades, attribués à Boko Haram, dont l’insurrection a fait plus de 1.400 morts depuis 2010. Une série d’attaques a également touché le centre du pays.
En juin, des attaques contre des églises à Zaria et à Kaduna – deux villes situées dans l’Etat de Kaduna – ont fait 16 morts et entraîné des représailles de jeunes chrétiens qui ont incendié des mosquées et tué des dizaines de musulmans. Boko Haram a revendiqué être à l’origine de ces attaques.
Les musulmans sont des cibles fréquentes de Boko Haram, bien que de récentes attaques contre des églises aient poussé le président Goodluck Jonathan à accuser le groupe de vouloir déclencher une crise religieuse.
Pays le plus peuplé et premier producteur de pétrole d’Afrique, le Nigeria est divisé entre un nord majoritairement musulman et un sud à dominante chrétienne.
Boko Haram a déclaré vouloir établir un Etat islamique dans le nord du Nigeria, mais ses revendications ont beaucoup varié depuis qu’il a relancé l’insurrection.
Boko Haram serait composé d’une multitude de factions qui ont des objectifs différents, en plus de gangs criminels propageant la violence, sous couvert du groupe islamiste.
AFP