Le gouvernement de Sierra Leone a demandé mardi des fonds supplémentaires pour mener à terme le mandat du Tribunal spécial des Nations unies pour la Sierra Leone (TSSL), qui a notamment condamné l’ex-président libérien Charles Taylor pour crimes de guerre. « Le Tribunal continue de faire face à un manque de fonds très critique pour mener à terme son mandat judiciaire et son mécanisme résiduel », a indiqué devant le Conseil de sécurité de l’ONU la vice-ministre des Affaires étrangères de Sierra Leone, Ebun Jusu.
« Mener à bien le mandat du Tribunal enverrait un message fort disant que la communauté internationale soutient fermement les institutions établies pour sanctionner les responsables de crimes de guerre », a estimé Mme Jusu. « Nous comptons donc sur les Etats membres pour continuer à aider le Tribunal à terminer son travail ».
La procureure du TSSL, Brenda Hollis, a souligné pour sa part que parmi les fonctions résiduelles dont disposera le TSSL à partir de septembre 2013 figure la protection des témoins. « Il est essentiel que la Cour spéciale résiduelle ait les ressources suffisantes pour remplir ces responsabilités cruciales. Ceux qui ont mis en danger leur bien-être pour donner un sens à la justice doivent continuer à être protégés par le tribunal qu’ils ont servi », a affirmé Mme Hollis.
Dans une déclaration adoptée à l’issue du débat à l’ONU, les 15 pays membres du Conseil de sécurité ont réitéré leur « ferme soutien » au TSSL, saluant les « progrès accomplis ». La déclaration invite aussi les pays membres de l’ONU à « verser de généreuses contributions au Tribunal spécial ainsi que pour l’application de l’accord créant un Tribunal spécial résiduel ».
L’ancien président du Liberia, Charles Taylor, a été condamné le 30 mai à 50 ans de prison après avoir été reconnu coupable d’avoir appuyé des rebelles en échange de diamants lors de la guerre en Sierra Leone, mais la défense et l’accusation ont fait appel. Trois anciens dirigeants de l’ex-junte au pouvoir en Sierra Leone sont aussi accusés de subornation de témoins.
« Mener à bien le mandat du Tribunal enverrait un message fort disant que la communauté internationale soutient fermement les institutions établies pour sanctionner les responsables de crimes de guerre », a estimé Mme Jusu. « Nous comptons donc sur les Etats membres pour continuer à aider le Tribunal à terminer son travail ».
La procureure du TSSL, Brenda Hollis, a souligné pour sa part que parmi les fonctions résiduelles dont disposera le TSSL à partir de septembre 2013 figure la protection des témoins. « Il est essentiel que la Cour spéciale résiduelle ait les ressources suffisantes pour remplir ces responsabilités cruciales. Ceux qui ont mis en danger leur bien-être pour donner un sens à la justice doivent continuer à être protégés par le tribunal qu’ils ont servi », a affirmé Mme Hollis.
Dans une déclaration adoptée à l’issue du débat à l’ONU, les 15 pays membres du Conseil de sécurité ont réitéré leur « ferme soutien » au TSSL, saluant les « progrès accomplis ». La déclaration invite aussi les pays membres de l’ONU à « verser de généreuses contributions au Tribunal spécial ainsi que pour l’application de l’accord créant un Tribunal spécial résiduel ».
L’ancien président du Liberia, Charles Taylor, a été condamné le 30 mai à 50 ans de prison après avoir été reconnu coupable d’avoir appuyé des rebelles en échange de diamants lors de la guerre en Sierra Leone, mais la défense et l’accusation ont fait appel. Trois anciens dirigeants de l’ex-junte au pouvoir en Sierra Leone sont aussi accusés de subornation de témoins.
AFP