Le président sud-africain Jacob Zuma est arrivé au Burundi hier mercredi 10 août 2011 pour une visite d’Etat. Il s’agit de sa première visite dans ce pays, où il a assuré une médiation qui a mis fin à treize années de guerre civile. L’opposition burundaise qui appelle à de nouvelles négociations avec le pouvoir, avait mis beaucoup d’espoir dans cette visite. Mais Jacob Zuma a rappelé qu’il était au Burundi pour renforcer les relations entre les deux pays.
Annoncé à plusieurs reprises déjà et paré du processus de paix burundais, le président sud-africain, Jacob Zuma, a enfin atterri à Bujumbura hier, mercredi 10 août dans la soirée. Sa visite était très attendue par tous les acteurs politiques dans ce pays. Tout d’abord, par le président burundais Pierre Nkurunziza qui y voit une sorte de consécration politique, une légitimation de son pouvoir contesté par l’opposition.
Cette opposition a justement appelé hier matin Jacob Zuma à amorcer des négociations entre elle et le pouvoir burundais. « Le Burundi est menacé par la reprise de la guerre », a martelé Léonce Ngendakumana, le président en exercice de cette opposition. Il s’agit d’une allusion très claire à l’existence d’une nouvelle rébellion dans ce pays, ce que conteste le gouvernement.
La réponse du président sud-africain a été tout aussi claire à son arrivée au Burundi : « il n’est pas question de mener une médiation dans ce pays, pas du tout », a lancé Jacob Zuma, en expliquant qu’il était au Burundi pour une visite d’Etat de trois jours, en vue de renforcer la coopération entre les deux pays. Une prise de position ressentie comme un sérieux revers dans les rangs de l’opposition.
Avec notre correspondant à Bujumbura
Annoncé à plusieurs reprises déjà et paré du processus de paix burundais, le président sud-africain, Jacob Zuma, a enfin atterri à Bujumbura hier, mercredi 10 août dans la soirée. Sa visite était très attendue par tous les acteurs politiques dans ce pays. Tout d’abord, par le président burundais Pierre Nkurunziza qui y voit une sorte de consécration politique, une légitimation de son pouvoir contesté par l’opposition.
Cette opposition a justement appelé hier matin Jacob Zuma à amorcer des négociations entre elle et le pouvoir burundais. « Le Burundi est menacé par la reprise de la guerre », a martelé Léonce Ngendakumana, le président en exercice de cette opposition. Il s’agit d’une allusion très claire à l’existence d’une nouvelle rébellion dans ce pays, ce que conteste le gouvernement.
La réponse du président sud-africain a été tout aussi claire à son arrivée au Burundi : « il n’est pas question de mener une médiation dans ce pays, pas du tout », a lancé Jacob Zuma, en expliquant qu’il était au Burundi pour une visite d’Etat de trois jours, en vue de renforcer la coopération entre les deux pays. Une prise de position ressentie comme un sérieux revers dans les rangs de l’opposition.
Par RFI
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