Selon l’historien Pierre Nora «un objet devient lieu de mémoire quand il échappe à l’oubli » loin d’être un objet, il est devenu en un clic une référence, un modèle, un repère et même une fierté collective revendiquée par des millions d’africains dissimulés partout dans le monde.
Histoire d’une couleur longtemps méprisée, frappée par un douloureux passé qui n’échappe pas à sa mémoire. Aujourd’hui la couleur a éclaté en laissant ses impacts sublimer le théâtre du châtelet à Paris, qui regorgeait d’imminentes personnalités du monde cinématographique lors de la 37é cérémonie des césars.
Il a dit simplement « qu’être nominé dans cette catégorie à côté de grands noms comme Jean Dujardin c’est déjà un César pour moi ». Omar SY c’est bien de lui qu’il s’agit, est plus connu par son seul prénom, pour être la moitié du duo comique Omar et Fred.
Révèlé au petit d’écran par Canal+, Omar comme bon nombre d’humoristes débute sur radio Nova en compagnie de Jamel Debbouze par ailleurs son ami d’enfance.
Sa rencontre avec Fred sur cette même chaine va donner un coup d’accélérateur à sa carrière. Ensemble ils suivent Jamel sur la chaine cryptée dans l’émission le cinéma de Jamel avant de créer leur émission « visiophon » qui subira quelque temps plus tard une mutation pour devenir « SAV »
Le SAV des émissions est devenu incontournable. Il est fait de petits sketches d’une durée totale de 2 ou 3 minutes programmées tous les soirs au cours du Grand Journal de Canal+ en clair présenté par son charismatique animateur Michel Denisot.
Parallèlement à sa carrière d’humoriste et de d’acteur de cinéma, ce jeune capricorne né le 20 janvier 1978 à Trappe dans les Yvelines et marié à Hélène le 5 Juillet 2007 dans la petite ville de Tremblay –sur-Mauldre dans les Yvelines a eu une enfance des plus ordinaires dans une banlieue appelé «Trappes » ce lieu où il a égrainé le chapelet de sa vie en compagnies de célébrissimes personnages cité par Melissa Theuriau dans son documentaire « l’entrée des Trappistes ». Elle revient sur l’enfance de Omar Sy, Jamel Debbouze et Nicolas Anelka. « Nous étions les recalés, les enfants de la honte » des mots bien choisis par Jamel pour décrire le regard de la société sur leurs existences dans cette banlieue.
Issu d’une famille modeste Omar Sy a eu une éducation des plus métissé fait d’un alliage de culture basée sur des valeurs de respect, de cohésion familiale, fondement sacré de la société africaine. Valeur néé d’un père d’origine sénégalaise et d’une mère mauritanienne. « Depuis trois ans, je les emmene régulièrement au Sénégal et en Mauritanie mes enfants, je veux qu’ils s’approprient des odeurs, des images et qu’ils se rendent bien compte du chemin parcouru par leur grand –parents ». Le côté occidental de son éducation nait de l’influence culturelle des banlieues remplies de violences et de courage a permis à Omar Sy de se forger un mental de gagneur qui s’est traduit au soir du vendredi 24 février lors de la remise des César dans la catégorie du meilleur acteur pour le film Les Intouchables écrit et réalisé par Olivier Nakache et Eric Toledano catégorie qu’ils remportent avec dextérité.
Derrière ce sourire généreux Omar sy est un père de famille profondément amoureux de celle qui lui a donné ses quatre merveilleux enfants. « J’essaie de rester séduisant, marrant, d’être toujours dans le coup, la vie sans elle me fait peur. Je veux devenir un vieux papy avec elle » Confia-t-il le mois dernier à paris lors de la remise à l’acteur du prix lumière décerné par la presse étrangère.
Attache à sa mère Diarratou Sy qu’il considère à juste titre comme étant l’autre femme de sa vie, Omar a su développé au fil du temps une amitié hors pair avec sa génitrice. « La décevoir était inimaginable pour moi et mes sept frères et sœurs. » « Je lui disais que je ne voulais pas aller le chercher au commissariat, qu’il ne devait par faire des conneries. Il était intelligent et ça marche. » a-t –elle confié à la journaliste Mélissa Theuriau.
Pour revenir au sacre d’Omar, le film « Les Intouchables » avec plus de 19 130 228 comme total d’entrées du coup devient l’un des plus grand succès au box-office français ».
Avec cette entrée fulgurante dans le cercle fermé des « César », Omar Sy rentre inéluctablement dans la peau d’une icône, l’icône d’une jeunesse africaine et française en manque de repère. Cependant il reste égal à lui-même et la tête sur les épaules.
Ce succès, il le doit notamment à sa ténacité, sa volonté de surmonter sa peur née d’une couleur, d’une origine et un continent.
Cette consécration il la doit aussi à toute la France qui raffole de son rire devenu sans nul doute sa signature. « Je suis né avec l’envie de rire, l’humour ça m’a permis d’approcher les gens ».
Aujourd’hui, il rêve un cinéma aux couleurs métissées, refusant d’être le noir à la mode. Omar Sy reste discret et savoure sa distinction avec sobriété en compagnie de sa femme Hélène et ses quatre enfants.
Histoire d’une couleur longtemps méprisée, frappée par un douloureux passé qui n’échappe pas à sa mémoire. Aujourd’hui la couleur a éclaté en laissant ses impacts sublimer le théâtre du châtelet à Paris, qui regorgeait d’imminentes personnalités du monde cinématographique lors de la 37é cérémonie des césars.
Il a dit simplement « qu’être nominé dans cette catégorie à côté de grands noms comme Jean Dujardin c’est déjà un César pour moi ». Omar SY c’est bien de lui qu’il s’agit, est plus connu par son seul prénom, pour être la moitié du duo comique Omar et Fred.
Révèlé au petit d’écran par Canal+, Omar comme bon nombre d’humoristes débute sur radio Nova en compagnie de Jamel Debbouze par ailleurs son ami d’enfance.
Sa rencontre avec Fred sur cette même chaine va donner un coup d’accélérateur à sa carrière. Ensemble ils suivent Jamel sur la chaine cryptée dans l’émission le cinéma de Jamel avant de créer leur émission « visiophon » qui subira quelque temps plus tard une mutation pour devenir « SAV »
Le SAV des émissions est devenu incontournable. Il est fait de petits sketches d’une durée totale de 2 ou 3 minutes programmées tous les soirs au cours du Grand Journal de Canal+ en clair présenté par son charismatique animateur Michel Denisot.
Parallèlement à sa carrière d’humoriste et de d’acteur de cinéma, ce jeune capricorne né le 20 janvier 1978 à Trappe dans les Yvelines et marié à Hélène le 5 Juillet 2007 dans la petite ville de Tremblay –sur-Mauldre dans les Yvelines a eu une enfance des plus ordinaires dans une banlieue appelé «Trappes » ce lieu où il a égrainé le chapelet de sa vie en compagnies de célébrissimes personnages cité par Melissa Theuriau dans son documentaire « l’entrée des Trappistes ». Elle revient sur l’enfance de Omar Sy, Jamel Debbouze et Nicolas Anelka. « Nous étions les recalés, les enfants de la honte » des mots bien choisis par Jamel pour décrire le regard de la société sur leurs existences dans cette banlieue.
Issu d’une famille modeste Omar Sy a eu une éducation des plus métissé fait d’un alliage de culture basée sur des valeurs de respect, de cohésion familiale, fondement sacré de la société africaine. Valeur néé d’un père d’origine sénégalaise et d’une mère mauritanienne. « Depuis trois ans, je les emmene régulièrement au Sénégal et en Mauritanie mes enfants, je veux qu’ils s’approprient des odeurs, des images et qu’ils se rendent bien compte du chemin parcouru par leur grand –parents ». Le côté occidental de son éducation nait de l’influence culturelle des banlieues remplies de violences et de courage a permis à Omar Sy de se forger un mental de gagneur qui s’est traduit au soir du vendredi 24 février lors de la remise des César dans la catégorie du meilleur acteur pour le film Les Intouchables écrit et réalisé par Olivier Nakache et Eric Toledano catégorie qu’ils remportent avec dextérité.
Derrière ce sourire généreux Omar sy est un père de famille profondément amoureux de celle qui lui a donné ses quatre merveilleux enfants. « J’essaie de rester séduisant, marrant, d’être toujours dans le coup, la vie sans elle me fait peur. Je veux devenir un vieux papy avec elle » Confia-t-il le mois dernier à paris lors de la remise à l’acteur du prix lumière décerné par la presse étrangère.
Attache à sa mère Diarratou Sy qu’il considère à juste titre comme étant l’autre femme de sa vie, Omar a su développé au fil du temps une amitié hors pair avec sa génitrice. « La décevoir était inimaginable pour moi et mes sept frères et sœurs. » « Je lui disais que je ne voulais pas aller le chercher au commissariat, qu’il ne devait par faire des conneries. Il était intelligent et ça marche. » a-t –elle confié à la journaliste Mélissa Theuriau.
Pour revenir au sacre d’Omar, le film « Les Intouchables » avec plus de 19 130 228 comme total d’entrées du coup devient l’un des plus grand succès au box-office français ».
Avec cette entrée fulgurante dans le cercle fermé des « César », Omar Sy rentre inéluctablement dans la peau d’une icône, l’icône d’une jeunesse africaine et française en manque de repère. Cependant il reste égal à lui-même et la tête sur les épaules.
Ce succès, il le doit notamment à sa ténacité, sa volonté de surmonter sa peur née d’une couleur, d’une origine et un continent.
Cette consécration il la doit aussi à toute la France qui raffole de son rire devenu sans nul doute sa signature. « Je suis né avec l’envie de rire, l’humour ça m’a permis d’approcher les gens ».
Aujourd’hui, il rêve un cinéma aux couleurs métissées, refusant d’être le noir à la mode. Omar Sy reste discret et savoure sa distinction avec sobriété en compagnie de sa femme Hélène et ses quatre enfants.
Jean-Luc Moro