moins six mois le mandat des députés, repoussant ainsi à une date non encore fixée les élections législatives prévues en 2012. « Le projet de loi est adopté », a annoncé le président de l’Assemblée nationale Cavaye Yeguié Djibril lors d’une séance retransmise en direct à la radio d’Etat Cameroon Radio Television (Crtv).
La prolongation est « de six mois éventuellement renouvelable », selon le texte adopté lundi.
Cette décision ne devrait pas susciter de polémique, selon la presse camerounaise, car l’ensemble de la classe politique camerounaise et la société civile ont exprimé le souhait de reporter ces législatives afin de permettre à la commission électorale, Elections Cameroon (Elecam), de mieux les préparer, notamment après les critiques suscitée par la présidentielle d’octobre.
Selon la radio, les législatives pourront se tenir en février 2013 si les opérations de refonte (totales) des listes électorales avec les techniques biométriques sont achevées et les conditions matérielles et financières réunies.
Le mandat des députés, élus en 2007 pour cinq ans, devait expirer le 21 août et les législatives auraient dû être organisées avant cette date, selon la presse locale.
En février, Elecam avait annoncé qu’elle reprenait totalement l’ensemble des opérations d’inscription sur les listes électorale, tous les électeurs devant se réinscrire, dans la perspectives des législatives.
Par la suite, le gouvernement a cédé à une vielle revendication de l’opposition en acceptant l’introduction de la biométrie dans le processus d’inscriptions sur les listes électorales.
Lors des échanges à l’Assemblée nationale, les députés ont préconisé une prolongation de deux ans de leur mandat. Mais le gouvernement a estimé qu’il fallait maintenir la durée de « six mois », avec la possibilité de la renouveler « éventuellement » si toutes les conditions n’étaient pas réunies pour la tenue des législatives, a expliqué Amadou Ali, ministre chargé des relations avec les Assemblées.
Généralement, les élections organisées au Cameroun donnent lieu à des contestations. C’était notamment le cas lors de la dernière présidentielle d’octobre 2011 qui avait conduit à la réélection du président Paul Biya avec 77,98% des voix contre 10,71% pour son challenger et opposant historique John Fru Ndi lors d’un scrutin décrié par l’opposition.
Lors de son investiture en novembre, M. Biya, 79 ans, au pouvoir depuis 30 ans, avait clamé sa « volonté de perfectionner sans répit » le système électoral.
La prolongation est « de six mois éventuellement renouvelable », selon le texte adopté lundi.
Cette décision ne devrait pas susciter de polémique, selon la presse camerounaise, car l’ensemble de la classe politique camerounaise et la société civile ont exprimé le souhait de reporter ces législatives afin de permettre à la commission électorale, Elections Cameroon (Elecam), de mieux les préparer, notamment après les critiques suscitée par la présidentielle d’octobre.
Selon la radio, les législatives pourront se tenir en février 2013 si les opérations de refonte (totales) des listes électorales avec les techniques biométriques sont achevées et les conditions matérielles et financières réunies.
Le mandat des députés, élus en 2007 pour cinq ans, devait expirer le 21 août et les législatives auraient dû être organisées avant cette date, selon la presse locale.
En février, Elecam avait annoncé qu’elle reprenait totalement l’ensemble des opérations d’inscription sur les listes électorale, tous les électeurs devant se réinscrire, dans la perspectives des législatives.
Par la suite, le gouvernement a cédé à une vielle revendication de l’opposition en acceptant l’introduction de la biométrie dans le processus d’inscriptions sur les listes électorales.
Lors des échanges à l’Assemblée nationale, les députés ont préconisé une prolongation de deux ans de leur mandat. Mais le gouvernement a estimé qu’il fallait maintenir la durée de « six mois », avec la possibilité de la renouveler « éventuellement » si toutes les conditions n’étaient pas réunies pour la tenue des législatives, a expliqué Amadou Ali, ministre chargé des relations avec les Assemblées.
Généralement, les élections organisées au Cameroun donnent lieu à des contestations. C’était notamment le cas lors de la dernière présidentielle d’octobre 2011 qui avait conduit à la réélection du président Paul Biya avec 77,98% des voix contre 10,71% pour son challenger et opposant historique John Fru Ndi lors d’un scrutin décrié par l’opposition.
Lors de son investiture en novembre, M. Biya, 79 ans, au pouvoir depuis 30 ans, avait clamé sa « volonté de perfectionner sans répit » le système électoral.
AFP