La chef de file de l’opposition birmane Aung San Suu Kyi, élue députée lors des dernières élections partielles, siègera pour la première fois à la chambre basse du parlement le 23 avril, a indiqué lundi un porte-parole de son parti. La lauréate du prix Nobel de la paix y fera sa première apparition comme représentante du peuple, a indiqué à l’AFP Nyan Win, porte-parole de la Ligue nationale pour la démocratie (LND), précisant qu’elle arriverait la veille dans la capitale Naypyidaw.
« Nous envoyons notre invitation aux membres du parlement, y compris Aung San Suu Kyi, pour le 23 avril, » a confirmé un responsable de la chambre basse.
Suu Kyi, députée de la circonscription rurale de Kawhmu, près de Rangoun, a passé 15 ans en résidence surveillée lors des vingt dernières années, mais a été invitée à revenir dans le jeu politique légal par le régime du président et ancien général Thein Sein, au pouvoir depuis un an.
La LND a raflé 43 sièges sur les 44 qu’elle briguait lors des partielles du 1er avril. Elle est devenue la première force d’opposition du pays, un an et demi après les élections controversées de novembre 2010 qu’elle avait boycottées.
Le Parti de la solidarité et du développement de l’Union (USDP), créé de toutes pièces par l’ancienne junte, avait à l’époque revendiqué environ 80% des sièges. Et un quart des parlementaires sont, en vertu de la Constitution, des militaires d’active désignés en marge du processus électoral.
La majorité n’est donc nullement inquiétée sur le plan numérique. Mais elle n’a remporté qu’un siège lors de ces partielles, dans l’unique circonscription où la LND n’avait pas de candidat.
Ce scrutin était considéré comme un test de la sincérité des réformes du régime et a été salué par la communauté internationale. Les Etats-Unis se sont ainsi engagés à « alléger » les restrictions pesant sur les investissements en Birmanie et à nommer rapidement un ambassadeur.
Mais la LND va désormais devoir assumer des attentes extrêmement fortes. Ses députés devraient se rencontrer la semaine précédent le 23 avril pour préparer leur première session.
Au cours de sa campagne, Suu Kyi avait évoqué trois objectifs majeurs s’il était élue: la consolidation de l’Etat de droit, la construction de la paix dans un pays encore en proie à des foyers de guerre civile avec des groupes ethniques rebelles, et la réforme de la Constitution de 2008.
Des experts ont cependant souligné que l’icône de la démocratie devra aussi se pencher sur des dossiers plus terre à terre, notamment le développement de l’agriculture, une loi sur les investissements étrangers et la finalisation du budget, le premier jamais débattu publiquement en Birmanie depuis un demi-siècle.
« Nous envoyons notre invitation aux membres du parlement, y compris Aung San Suu Kyi, pour le 23 avril, » a confirmé un responsable de la chambre basse.
Suu Kyi, députée de la circonscription rurale de Kawhmu, près de Rangoun, a passé 15 ans en résidence surveillée lors des vingt dernières années, mais a été invitée à revenir dans le jeu politique légal par le régime du président et ancien général Thein Sein, au pouvoir depuis un an.
La LND a raflé 43 sièges sur les 44 qu’elle briguait lors des partielles du 1er avril. Elle est devenue la première force d’opposition du pays, un an et demi après les élections controversées de novembre 2010 qu’elle avait boycottées.
Le Parti de la solidarité et du développement de l’Union (USDP), créé de toutes pièces par l’ancienne junte, avait à l’époque revendiqué environ 80% des sièges. Et un quart des parlementaires sont, en vertu de la Constitution, des militaires d’active désignés en marge du processus électoral.
La majorité n’est donc nullement inquiétée sur le plan numérique. Mais elle n’a remporté qu’un siège lors de ces partielles, dans l’unique circonscription où la LND n’avait pas de candidat.
Ce scrutin était considéré comme un test de la sincérité des réformes du régime et a été salué par la communauté internationale. Les Etats-Unis se sont ainsi engagés à « alléger » les restrictions pesant sur les investissements en Birmanie et à nommer rapidement un ambassadeur.
Mais la LND va désormais devoir assumer des attentes extrêmement fortes. Ses députés devraient se rencontrer la semaine précédent le 23 avril pour préparer leur première session.
Au cours de sa campagne, Suu Kyi avait évoqué trois objectifs majeurs s’il était élue: la consolidation de l’Etat de droit, la construction de la paix dans un pays encore en proie à des foyers de guerre civile avec des groupes ethniques rebelles, et la réforme de la Constitution de 2008.
Des experts ont cependant souligné que l’icône de la démocratie devra aussi se pencher sur des dossiers plus terre à terre, notamment le développement de l’agriculture, une loi sur les investissements étrangers et la finalisation du budget, le premier jamais débattu publiquement en Birmanie depuis un demi-siècle.
AFP