Le procureur général de Guinée équatoriale a ouvert lundi une enquête sur le président de la section française de Transparency International Daniel Lebègue, estimant qu’il pourrait avoir calomnié la Guinée, selon un communiqué du gouvernement reçu mardi par l’AFP à Libreville. Cette procédure intervient alors que le parquet français a donné son feu vert à un mandat d’arrêt international contre Teodorin Obiang, ministre de l’agriculture et fils du président Teodoro Obiang, dans l’enquête dite des « biens mal acquis » de chefs d’Etat africains, affaire lancée après une plainte en France en 2008 de Transparency International.
« Le procureur général a ouvert une enquête sur les déclarations de Daniel Lebègue, administrateur et consultant de l’entreprise Technip SA, qui a affirmé dans les médias internationaux que la Guinée équatoriale était un pays dans lequel on ne pouvait faire des affaires en raison de la corruption, que les autorités étaient corrompues et qu’il n’y avait pas de sécurité juridique », selon le communiqué.
« Le procureur étudie ces déclarations (…) qui peuvent constituer un délit de calomnie et d’injure, alors que paradoxalement, entre autres fonctions, M. Lebègue est administrateur de Technip qui opère sur le champ pétrolier d’Aseng à travers les entreprises Noble Energy et Gepetrol », selon le texte.
« M. Lebègue n’a ni détecté ni dénoncé aucune corruption dans les opérations réalisées par son entreprise en Guinée », souligne le communiqué.
Malabo a récemment durci le ton à l’égard de la France demandant à Paris de freiner les poursuites, menaçant les entreprises françaises de rétorsion ou en organisant des manifestations de soutien à Teodorin.
L’avocat de Teodorin Obiang, Me Emmanuel Marsigny, a récemment affirmé que les biens acquis « l’ont toujours été dans la plus parfaite transparence vis-à-vis des autorités bancaires et fiscales françaises puisque réalisées à partir de comptes bancaires personnels ou de sociétés de droit privé (…) alimentées par des activités économiques parfaitement légales ».
Le ministre des Affaires étrangères français Alain Juppé a rappelé que la justice de son pays travaillait « en toute indépendance ».
« Le procureur général a ouvert une enquête sur les déclarations de Daniel Lebègue, administrateur et consultant de l’entreprise Technip SA, qui a affirmé dans les médias internationaux que la Guinée équatoriale était un pays dans lequel on ne pouvait faire des affaires en raison de la corruption, que les autorités étaient corrompues et qu’il n’y avait pas de sécurité juridique », selon le communiqué.
« Le procureur étudie ces déclarations (…) qui peuvent constituer un délit de calomnie et d’injure, alors que paradoxalement, entre autres fonctions, M. Lebègue est administrateur de Technip qui opère sur le champ pétrolier d’Aseng à travers les entreprises Noble Energy et Gepetrol », selon le texte.
« M. Lebègue n’a ni détecté ni dénoncé aucune corruption dans les opérations réalisées par son entreprise en Guinée », souligne le communiqué.
Malabo a récemment durci le ton à l’égard de la France demandant à Paris de freiner les poursuites, menaçant les entreprises françaises de rétorsion ou en organisant des manifestations de soutien à Teodorin.
L’avocat de Teodorin Obiang, Me Emmanuel Marsigny, a récemment affirmé que les biens acquis « l’ont toujours été dans la plus parfaite transparence vis-à-vis des autorités bancaires et fiscales françaises puisque réalisées à partir de comptes bancaires personnels ou de sociétés de droit privé (…) alimentées par des activités économiques parfaitement légales ».
Le ministre des Affaires étrangères français Alain Juppé a rappelé que la justice de son pays travaillait « en toute indépendance ».
AFP