La police du Malawi a renforcé mercredi son dispositif dans les principales villes du pays malgré l’annulation de la veillée de protestation initialement prévue par l’opposition, et plusieurs banques et magasins ont préféré ne pas ouvrir. L’ONU a cependant mené une médiation entre pouvoir et opposition qui a abouti à un accord pour organiser une prochaine veillée au cours du mois de septembre.
Blantyre, Lilongwe et Mzuzu, les trois principales villes du pays, ont été le théâtre d’émeutes le 20 juillet en marge de marches anti-gouvernementales qui ont fait 19 morts lorsque les forces de l’ordre ont ouvert le feu.
"Nous avons intensifié la sécurité. Il y a un policier à chaque coin de rue", a indiqué mercredi à l’AFP Davie Chingwalu, un porte-parole de la police pour la région sud. "Nous voulons protéger les biens contre ces brutes qui pourraient être tentés de profiter de la situation pour piller".
Un autre porte-parole de la police pour la région centre, John Namalenga, a également précisé que "la sécurité était renforcée" à Lilongwe.
A Mzuzu (nord), il n’y avait aucune tension palpable même si des banques et des magasins ont gardé portes closes, selon un troisième porte-parole, Edward Longwe.
L’opposition a annulé mardi la veillée nationale de protestation qu’elle comptait organiser ce mercredi soir, après une ferme mise en garde du chef de l’Etat contre les risques de violences.
Le président Bingu wa Mutharika, 77 ans, à la tête du pays depuis 2004, fait face à un mécontentement populaire croissant dû aux pénuries chroniques d’essence, de devises mais aussi à la dérive autoritaire du régime selon ses détracteurs.
Etat de l’est de l’Afrique peuplé de 14 millions d’habitants, le Malawi est l’un des pays les plus pauvres du monde.
Des représentants de l’ONU sont parvenus à conduire une médiation et obtenir un accord entre des représentants du gouvernement et des leaders de la société civile, notamment sur le fait qu’une autre veillée puisse être organisée durant le mois qui vient.
Dans une déclaration signée à Lilongwe mardi et publiée mercredi, les deux parties ont exprimé leur préoccupation face aux défis que rencontre le pays et dans un souci de promouvoir la paix et l’unité, elles ont "accepté qu’une veillée puisse être organisée d’ici quatre semaines", selon le texte.
Blantyre, Lilongwe et Mzuzu, les trois principales villes du pays, ont été le théâtre d’émeutes le 20 juillet en marge de marches anti-gouvernementales qui ont fait 19 morts lorsque les forces de l’ordre ont ouvert le feu.
"Nous avons intensifié la sécurité. Il y a un policier à chaque coin de rue", a indiqué mercredi à l’AFP Davie Chingwalu, un porte-parole de la police pour la région sud. "Nous voulons protéger les biens contre ces brutes qui pourraient être tentés de profiter de la situation pour piller".
Un autre porte-parole de la police pour la région centre, John Namalenga, a également précisé que "la sécurité était renforcée" à Lilongwe.
A Mzuzu (nord), il n’y avait aucune tension palpable même si des banques et des magasins ont gardé portes closes, selon un troisième porte-parole, Edward Longwe.
L’opposition a annulé mardi la veillée nationale de protestation qu’elle comptait organiser ce mercredi soir, après une ferme mise en garde du chef de l’Etat contre les risques de violences.
Le président Bingu wa Mutharika, 77 ans, à la tête du pays depuis 2004, fait face à un mécontentement populaire croissant dû aux pénuries chroniques d’essence, de devises mais aussi à la dérive autoritaire du régime selon ses détracteurs.
Etat de l’est de l’Afrique peuplé de 14 millions d’habitants, le Malawi est l’un des pays les plus pauvres du monde.
Des représentants de l’ONU sont parvenus à conduire une médiation et obtenir un accord entre des représentants du gouvernement et des leaders de la société civile, notamment sur le fait qu’une autre veillée puisse être organisée durant le mois qui vient.
Dans une déclaration signée à Lilongwe mardi et publiée mercredi, les deux parties ont exprimé leur préoccupation face aux défis que rencontre le pays et dans un souci de promouvoir la paix et l’unité, elles ont "accepté qu’une veillée puisse être organisée d’ici quatre semaines", selon le texte.
Diasporas- News — AFP