Le Soudan retira ses troupes de la région frontalière disputée d’Abyei mais pas avant la mise en place d’une administration conjointe avec le Soudan du Sud, a annoncé dimanche le ministère des Affaires étrangères. Samedi, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a une nouvelle fois appelé le Soudan à retirer ses troupes du territoire d’Abyei, après que le Soudan du Sud a annoncé avoir retiré ses propres forces de sécurité.
Une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU enjoint les deux pays à retirer leurs forces d’Abyei avant mercredi, dans le cadre des efforts pour mettre fin à plusieurs semaines de combats frontaliers et parvenir à un règlement des questions épineuses en suspens entre Khartoum et Juba.
Khartoum et Juba avaient déjà convenu de ce retrait en juin.
« Nous sommes engagés à appliquer ce que nous avons signé en juin de l’année dernière sur un retrait d’Abyei », a assuré à l’AFP le porte-parole du ministère des Affaires étrangères du Soudan Al-Obeid Meruh. Mais il a dit qu’une administration conjointe devrait d’abord être mis en place.
En vertu de l’accord de juin, Khartoum doit choisir parmi trois candidats présentés par Juba pour diriger Abyei, tandis que Juba doit choisir parmi trois candidats de Khartoum pour le poste de vice-administrateur.
« Le Soudan du Sud a refusé nos candidats. Nous avons accepté les leurs », a assuré M. Meruh.
Selon l’accord, Khartoum et Juba devaient déployer un nombre égal d’observateurs non armés soutenus par des Casques bleus éthiopiens, qui sont actuellement 3.700 déployés dans la région.
Le mécanisme de surveillance n’est toujours pas en place, a dit le porte-parole soudanais: « L’ONU ne doit pas être sélective. Elle doit exiger l’application complète du protocole ».
Une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU enjoint les deux pays à retirer leurs forces d’Abyei avant mercredi, dans le cadre des efforts pour mettre fin à plusieurs semaines de combats frontaliers et parvenir à un règlement des questions épineuses en suspens entre Khartoum et Juba.
Khartoum et Juba avaient déjà convenu de ce retrait en juin.
« Nous sommes engagés à appliquer ce que nous avons signé en juin de l’année dernière sur un retrait d’Abyei », a assuré à l’AFP le porte-parole du ministère des Affaires étrangères du Soudan Al-Obeid Meruh. Mais il a dit qu’une administration conjointe devrait d’abord être mis en place.
En vertu de l’accord de juin, Khartoum doit choisir parmi trois candidats présentés par Juba pour diriger Abyei, tandis que Juba doit choisir parmi trois candidats de Khartoum pour le poste de vice-administrateur.
« Le Soudan du Sud a refusé nos candidats. Nous avons accepté les leurs », a assuré M. Meruh.
Selon l’accord, Khartoum et Juba devaient déployer un nombre égal d’observateurs non armés soutenus par des Casques bleus éthiopiens, qui sont actuellement 3.700 déployés dans la région.
Le mécanisme de surveillance n’est toujours pas en place, a dit le porte-parole soudanais: « L’ONU ne doit pas être sélective. Elle doit exiger l’application complète du protocole ».
AFP