L’Union européenne a annoncé jeudi avoir renforcé ses sanctions contre la junte en Guinée-Bissau, en décrétant des interdictions de visa et des gels d’avoirs à l’encontre de 15 individus supplémentaires « compte tenu de la gravité de la situation » dans le pays. Cette décision, entérinée en marge d’une réunion ministérielle à Bruxelles, porte à 21 le nombre de membres de la junte visés par des sanctions européennes, après un premier volet de sanctions adopté au début du mois.
« L’Union européenne a imposé des sanctions à l’encontre des membres de la junte militaire parce qu’ils menacent la sécurité et la stabilité de la Guinée-Bissau », a expliqué la chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, dans un communiqué.
« Nous continuons de demander que l’ordre constitutionnel soit immédiatement restauré », a-t-elle ajouté.
Le détail des nouvelles sanctions européennes sera publié vendredi au Journal officiel de l’Union européenne.
Le Conseil de sécurité de l’ONU avait lui-même adopté le 18 mai des sanctions ciblées à l’encontre de cinq responsables du coup d’Etat du 12 avril en Guinée-Bissau, déjà ciblés par le premier volet de sanctions européennes.
L’aide européenne au développement à la Guinée-Bissau avait déjà été suspendue à la suite de la mutinerie militaire du 1er avril 2010. Mais le gel n’affecte pas l’aide humanitaire et l’assistance apportée directement aux populations.
Par ailleurs, l’ex-Premier ministre de Guinée-Bissau, Adiato Djalo Nandigna, qui s’était réfugiée dans les locaux de l’Union européenne (UE) à Bissau après le coup d’Etat du 12 avril, est rentrée jeudi à son domicile dans la capitale, a constaté un journaliste de l’AFP.
« Je me porte bien. Je déplore que ma maison soit pillée. Ils (les pillards) ont tout emporté et cassé des objets de valeur », a déclaré à l’AFP Mme Nandigna dans sa maison dans le centre de Bissau.
Mme Nandigna, une responsable du Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC), s’était réfugiée au siège de l’UE juste après le putsch qui a chassé le PAIGC du pouvoir.
Plusieurs membres du gouvernement renversé et responsables du PAIGC s’étaient réfugiés dans des ambassades au moment du putsch.
La Guinée-Bissau est régulièrement secouée par des convulsions politiques et militaires depuis son indépendance du Portugal en 1974 après une guerre de libération.
Dans la foulée du coup d’Etat du 12 avril, des autorités intérimaires ont été récemment mises en place dans le cadre d’un processus de transition largement décidé par l’ex-junte et auquel l’ancien parti au pouvoir ne participe pas.
Une force militaire ouest-africaine de quelque 600 hommes, composée de soldats du Burkina Faso, du Sénégal et du Nigeria, a achevé dimanche son débarquement dans le pays afin de sécuriser la transition.
« L’Union européenne a imposé des sanctions à l’encontre des membres de la junte militaire parce qu’ils menacent la sécurité et la stabilité de la Guinée-Bissau », a expliqué la chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, dans un communiqué.
« Nous continuons de demander que l’ordre constitutionnel soit immédiatement restauré », a-t-elle ajouté.
Le détail des nouvelles sanctions européennes sera publié vendredi au Journal officiel de l’Union européenne.
Le Conseil de sécurité de l’ONU avait lui-même adopté le 18 mai des sanctions ciblées à l’encontre de cinq responsables du coup d’Etat du 12 avril en Guinée-Bissau, déjà ciblés par le premier volet de sanctions européennes.
L’aide européenne au développement à la Guinée-Bissau avait déjà été suspendue à la suite de la mutinerie militaire du 1er avril 2010. Mais le gel n’affecte pas l’aide humanitaire et l’assistance apportée directement aux populations.
Par ailleurs, l’ex-Premier ministre de Guinée-Bissau, Adiato Djalo Nandigna, qui s’était réfugiée dans les locaux de l’Union européenne (UE) à Bissau après le coup d’Etat du 12 avril, est rentrée jeudi à son domicile dans la capitale, a constaté un journaliste de l’AFP.
« Je me porte bien. Je déplore que ma maison soit pillée. Ils (les pillards) ont tout emporté et cassé des objets de valeur », a déclaré à l’AFP Mme Nandigna dans sa maison dans le centre de Bissau.
Mme Nandigna, une responsable du Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC), s’était réfugiée au siège de l’UE juste après le putsch qui a chassé le PAIGC du pouvoir.
Plusieurs membres du gouvernement renversé et responsables du PAIGC s’étaient réfugiés dans des ambassades au moment du putsch.
La Guinée-Bissau est régulièrement secouée par des convulsions politiques et militaires depuis son indépendance du Portugal en 1974 après une guerre de libération.
Dans la foulée du coup d’Etat du 12 avril, des autorités intérimaires ont été récemment mises en place dans le cadre d’un processus de transition largement décidé par l’ex-junte et auquel l’ancien parti au pouvoir ne participe pas.
Une force militaire ouest-africaine de quelque 600 hommes, composée de soldats du Burkina Faso, du Sénégal et du Nigeria, a achevé dimanche son débarquement dans le pays afin de sécuriser la transition.
AFP