dimanche, décembre 22, 2024
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Référendum constitutionnel dans le calme au Liberia

Référendum constitutionnel dans le calme au Liberia
Les Libériens se sont rendus aux urnes mardi dans le calme pour dire s’ils acceptaient ou rejetaient des modifications de leur Constitution lors d’un référendum contesté par l’opposition et perçu comme un test à sept semaines des élections présidentielle et parlementaires. Les opérations de vote se sont déroulées de 08H00 à 18H00 (locales et GMT) à travers le pays, "sauf dans les cas où il y avait encore des gens faisant la queue, mais nous ne disposons pas encore de rapports sur ces cas", a affirmé à l’AFP le porte-parole de la Commission électorale nationale (NEC), Bobby Livingstone.
La journée de mardi avait été fériée pour l’occasion. Aucun incident n’a été signalé et aucune estimation n’était immédiatement disponible sur la participation.
Près de 1,8 million de Libériens – sur 4 millions d’habitants – sont appelés à se prononcer au total sur quatre choix.
 Pour être validés, les changements proposés doivent être approuvés par deux tiers des électeurs de ce pays d’Afrique de l’Ouest qui tente se relever des ravages de la guerre civile (1989-2003).
Le référendum était contesté par plusieurs partis d’opposition. Ses résultats, qui sont attendus le 7 septembre, pourraient modifier le calendrier électoral actuel. Des élections présidentielle et parlementaires sont prévues au Liberia le 11 octobre.
Les opposants ont particulièrement dénoncé le projet de modification de la durée de la période de résidence minimum dans le pays pour les candidats à la présidentielle avant le scrutin. Le texte propose de ramener ce délai de dix ans actuellement à cinq ans.
D’autres modifications concernent le déplacement de la date des élections nationales (d’octobre actuellement à novembre) et le type de majorité requise pour remporter une élection au premier tour: désormais majorité absolue uniquement pour la présidentielle, majorité simple pour toutes les autres élections
Les Libériens se sont rendus aux urnes mardi dans le calme pour dire s’ils acceptaient ou rejetaient des modifications de leur Constitution lors d’un référendum contesté par l’opposition et perçu comme un test à sept semaines des élections présidentielle et parlementaires. Les opérations de vote se sont déroulées de 08H00 à 18H00 (locales et GMT) à travers le pays, "sauf dans les cas où il y avait encore des gens faisant la queue, mais nous ne disposons pas encore de rapports sur ces cas", a affirmé à l’AFP le porte-parole de la Commission électorale nationale (NEC), Bobby Livingstone.
La journée de mardi avait été fériée pour l’occasion. Aucun incident n’a été signalé et aucune estimation n’était immédiatement disponible sur la participation.
Près de 1,8 million de Libériens – sur 4 millions d’habitants – sont appelés à se prononcer au total sur quatre choix.
 Pour être validés, les changements proposés doivent être approuvés par deux tiers des électeurs de ce pays d’Afrique de l’Ouest qui tente se relever des ravages de la guerre civile (1989-2003).
Le référendum était contesté par plusieurs partis d’opposition. Ses résultats, qui sont attendus le 7 septembre, pourraient modifier le calendrier électoral actuel. Des élections présidentielle et parlementaires sont prévues au Liberia le 11 octobre.
Les opposants ont particulièrement dénoncé le projet de modification de la durée de la période de résidence minimum dans le pays pour les candidats à la présidentielle avant le scrutin. Le texte propose de ramener ce délai de dix ans actuellement à cinq ans.
D’autres modifications concernent le déplacement de la date des élections nationales (d’octobre actuellement à novembre) et le type de majorité requise pour remporter une élection au premier tour: désormais majorité absolue uniquement pour la présidentielle, majorité simple pour toutes les autres élections locales.

Référendum constitutionnel dans le calme au Liberia
Un autre amendement de la Constitution propose de repousser de 70 à 75 ans l’age de départ à la retraite des juges de la Cour suprême. Suite à une erreur d’impression sur les bulletins de vote, les deux âges n’ont pas été mentionnés, entraînant une confusion chez certains électeurs.
La NEC a reconnu avoir constaté cette erreur une semaine auparavant mais estimé le délai trop court pour bouleverser le cours du référendum, perçu comme un test avant les prochaines élections.
Les détracteurs des réformes estiment que certaines dispositions proposées sont injustes et le moment choisi pour les voter est inapproprié, soulignant que le pays est en campagne électorale depuis le 5 juillet et jusqu’au 9 octobre.
C’est le cas de Winston Tubman du Congrès pour le changement démocratique (CDC), qui a indiqué mardi à l’AFP avoir boycotté le bureau de vote parce qu’il jugeait ce référendum "inconstitutionnel", pour lequel "trop d’argent a été dépensé" et "trop de temps perdu" par la commission électorale.
M. Tubman est l’un des 16 prétendants retenus pour la présidentielle, selon la "liste provisoire" de la NEC publiée lundi, et il est considéré comme le principal challenger de la présidente Ellen Johnson Sirleaf, élue en 2005 et en lice pour un nouveau mandat.
Avant le référendum, Mme Sirleaf avait invité les électeurs à un vote massif en faveur des changements qui, selon elle, devraient permettre des économies dans l’organisation des scrutins au Liberia, dont les infrastructures ont été dévastées par la guerre.
Elle avait aussi prié ses compatriotes d’éviter de "replonger le pays dans un autre conflit", évoquant des risques de contestation violente du vote, pour lequel la police nationale a déployé 1.900 hommes sur le territoire.

Diasporas-News  — AFP

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