Les combats entre mouvements armés centrafricains sur fond de commerce de diamant dans la ville de Bria (centre) ont fait 43 morts entre le 11 et le 18 septembre, a indiqué une source militaire sur place jeudi. Un récent "bilan des victimes des combats, entre la CPJP (Convention des patriotes pour la justice et la paix, rébellion) et l’UFDR (Union des forces démocratiques pour le rassemblement, ex-rébellion), fait état de 43 morts", a affirmé la source en citant les autorités sanitaires de Bria et de la région sanitaire ainsi que les humanitaires.
Le précédent bilan lundi faisait état de 30 morts.
Selon la source militaire, "après avoir pris le contrôle de la zone litigieuse du quartier Bornou à la suite des combats qui se sont déroulés du 11 au 14 septembre, les éléments de la CPJP ont refusé d’enterrer les cadavres de leurs ennemis de l’UFDR. Redevenus maîtres des lieux après les combats de dimanche dernier (18 septembre), les éléments de l’UFDR qui occupent une bonne partie de la ville ont à leur tour abandonné les cadavres" de leurs ennemis.
"Quatre cadavres jetés dans un cimetière (…) ont été inhumés mardi par les gendarmes et des détenus", a ajouté le militaire.
Les deux camps sont constitués de membres d’ethnies rivales — Ronga pour la CPJP, Goula pour l’UFDR — en conflit depuis plusieurs années notamment pour le contrôle du diamant.
Le président centrafricain François Bozizé s’est défendu, devant le parlement, face aux critiques de la presse locale sur un manque de réaction des autorités à Bria.
"Personne n’a incité les Ronga et les Goula à se battre. Je ne suis en rien responsable de ces combats et qu’on n’accuse pas Bozizé gratuitement", a-t-il déclaré mercredi à l’Assemblée .
Le présient a expliqué que ces affrontements, "déplorables", avaient débuté par une attaque de la CPJP sur Boromata (nord-est, près des frontières tchadiennes et soudanaises) et "c’est à l’issue de cette attaque que les Ronga et les Goula ont commencé à se battre à Sam Ouandja (nord-est)", pour ensuite "parvenir à Bria". Cette ville est au centre de la principale zone diamantifère du centre du pays.
Le précédent bilan lundi faisait état de 30 morts.
Selon la source militaire, "après avoir pris le contrôle de la zone litigieuse du quartier Bornou à la suite des combats qui se sont déroulés du 11 au 14 septembre, les éléments de la CPJP ont refusé d’enterrer les cadavres de leurs ennemis de l’UFDR. Redevenus maîtres des lieux après les combats de dimanche dernier (18 septembre), les éléments de l’UFDR qui occupent une bonne partie de la ville ont à leur tour abandonné les cadavres" de leurs ennemis.
"Quatre cadavres jetés dans un cimetière (…) ont été inhumés mardi par les gendarmes et des détenus", a ajouté le militaire.
Les deux camps sont constitués de membres d’ethnies rivales — Ronga pour la CPJP, Goula pour l’UFDR — en conflit depuis plusieurs années notamment pour le contrôle du diamant.
Le président centrafricain François Bozizé s’est défendu, devant le parlement, face aux critiques de la presse locale sur un manque de réaction des autorités à Bria.
"Personne n’a incité les Ronga et les Goula à se battre. Je ne suis en rien responsable de ces combats et qu’on n’accuse pas Bozizé gratuitement", a-t-il déclaré mercredi à l’Assemblée .
Le présient a expliqué que ces affrontements, "déplorables", avaient débuté par une attaque de la CPJP sur Boromata (nord-est, près des frontières tchadiennes et soudanaises) et "c’est à l’issue de cette attaque que les Ronga et les Goula ont commencé à se battre à Sam Ouandja (nord-est)", pour ensuite "parvenir à Bria". Cette ville est au centre de la principale zone diamantifère du centre du pays.
DIASPORAS-NEWS — AFP