Les autorités nigérianes ont annoncé dimanche la fin des subventions sur le carburant, une décision vivement critiquée par les principaux syndicats du pays qui comptent appeler à la grève générale dans les prochains jours. « Les fournisseurs du secteur pétrolier devront désormais fournir des produits et les vendre en accord avec le prix de référence qui sera publié dans les deux semaines sur le site internet de l’Agence de régulation des prix des produits pétroliers du Nigeria (PPPRA) », indique cette agence gouvernementale dans un communiqué.
« La présente annonce signifie que le secteur de l’industrie pétrolière est désormais dérégulé », poursuit le communiqué.
Cette décision, discutée depuis plusieurs semaines mais sans annonce sur la date de sa mise en oeuvre, supprime une subvention qui visait à maintenir les prix des carburants à un niveau accessible.
Le Nigeria, premier producteur de brut du continent, ne dispose que de faible capacité de raffinage et doit importer la majorité du carburant nécessaire à son économie aux prix du marché.
Une subvention avait été créée pour maintenir les prix à la pompe à 65 naira par litre (environ 0,30 euro). La mesure a coûté à l’Etat plus de 8 milliards de dollars en 2011. Le gouvernement a souhaité la supprimer par souci d’économie.
Mais de nombreux Nigérians considère cette aide comme leur unique avantage de vivre dans un pays riche en pétrole.
Les deux principaux syndicats du pays, le NLC et le TUC, ont immédiatement annoncé leur intention de se mobiliser contre la suppression des prix subventionnés.
« Dans les prochains jours, les dirigeants du NLC et du TUC donneront des directives communes sur la date retenue pour le début d’une grève générale et de manifestations de masse », ont-ils dit dans un communiqué.
« Le cadeau du Nouvel An de la présidence est insensible, sans coeur et a pour but de causer l’anarchie dans le pays », ont-ils ajouté.
Une coalition d’associations, la Campagne pour la Démocratie, et un groupement de partis d’opposition, la Conférence des partis politiques nigérians, ont également appelé à manifester contre cette décision.
Les députés nigérians avaient déjà rejeté cette mesure jugée « prématurée » le 1er décembre en votant un projet de dépenses budgétaires qui ne comprenait pas la suppression des subventions du secteur pétrolier.
A l’inverse, certains économistes ont estimé que la suppression de cette subvention, entachée de soupçons de corruption, permettrait de dégager des fonds pour améliorer les infrastructures vétustes du pays.
« Il s’agit de l’une des réformes importantes promues par le président » du pays le plus peuplé d’Afrique (160 millions d’habitants), a ainsi estimé l’agence de notation Standard and Poor’s, qui a relevé jeudi sa perspective pour le Nigeria.
« La présente annonce signifie que le secteur de l’industrie pétrolière est désormais dérégulé », poursuit le communiqué.
Cette décision, discutée depuis plusieurs semaines mais sans annonce sur la date de sa mise en oeuvre, supprime une subvention qui visait à maintenir les prix des carburants à un niveau accessible.
Le Nigeria, premier producteur de brut du continent, ne dispose que de faible capacité de raffinage et doit importer la majorité du carburant nécessaire à son économie aux prix du marché.
Une subvention avait été créée pour maintenir les prix à la pompe à 65 naira par litre (environ 0,30 euro). La mesure a coûté à l’Etat plus de 8 milliards de dollars en 2011. Le gouvernement a souhaité la supprimer par souci d’économie.
Mais de nombreux Nigérians considère cette aide comme leur unique avantage de vivre dans un pays riche en pétrole.
Les deux principaux syndicats du pays, le NLC et le TUC, ont immédiatement annoncé leur intention de se mobiliser contre la suppression des prix subventionnés.
« Dans les prochains jours, les dirigeants du NLC et du TUC donneront des directives communes sur la date retenue pour le début d’une grève générale et de manifestations de masse », ont-ils dit dans un communiqué.
« Le cadeau du Nouvel An de la présidence est insensible, sans coeur et a pour but de causer l’anarchie dans le pays », ont-ils ajouté.
Une coalition d’associations, la Campagne pour la Démocratie, et un groupement de partis d’opposition, la Conférence des partis politiques nigérians, ont également appelé à manifester contre cette décision.
Les députés nigérians avaient déjà rejeté cette mesure jugée « prématurée » le 1er décembre en votant un projet de dépenses budgétaires qui ne comprenait pas la suppression des subventions du secteur pétrolier.
A l’inverse, certains économistes ont estimé que la suppression de cette subvention, entachée de soupçons de corruption, permettrait de dégager des fonds pour améliorer les infrastructures vétustes du pays.
« Il s’agit de l’une des réformes importantes promues par le président » du pays le plus peuplé d’Afrique (160 millions d’habitants), a ainsi estimé l’agence de notation Standard and Poor’s, qui a relevé jeudi sa perspective pour le Nigeria.
AFP