La campagne pour l’élection présidentielle du 26 février au Sénégal a battu son plein mercredi, avec un grand meeting à Thiès (ouest) du chef de l’Etat Abdoulaye Wade, 85 ans, au pouvoir depuis 2000 et dont la candidature à ce scrutin est contestée par ses opposants. Des milliers de personnes, pour la plupart vêtues aux couleurs jaune et bleu du parti au pouvoir, le PDS (Parti démocratique sénégalais), s’étaient rassemblées sur la place centrale de Thiès pour entendre M. Wade qui a appelé les Sénégalais à ne pas se laisser « manipuler » par les hommes politiques d’opposition.
« Je vous donne rendez-vous le 26 février », a lancé le président, persuadé de l’emporter dès le premier tour.
Vêtu d’un boubou bleu et d’une écharpe blanche, M. Wade a promis « un revenu minimum pour les plus de 60 ans » lors de ce meeting de 45 minutes, parfaitement organisé, a constaté un journaliste de l’AFP.
Une dizaine de journalistes sénégalais ont été « agressés » en marge de ce meeting par des partisans du président Wade, a affirmé le Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (Synpics) qui a annoncé son intention de porter plainte pour « violence, menaces de mort et voies de fait ».
Après Mbacké (centre), c’était le deuxième meeting du chef de l’Etat depuis le début officiel de la campagne dimanche.
Mardi, il avait rendu aux dakarois une visite surprise « de proximité ». « Je suis très satisfait de constater que je suis encore très, très, très populaire » au Sénégal, s’était-il félicité à cette occasion, ajoutant: « la retraite, ce n’est pas pour demain.
Cette sortie avait eu lieu peu après une « marche pacifique » à Dakar de plusieurs milliers d’opposants, à l’appel du Mouvement du 23 juin (M23) qui regroupe partis politiques et organisations de la société civile.
La manifestation, à laquelle ont participé au moins six candidats de l’opposition et qui a été l’occasion de faire une nouvelle démonstration d' »unité » face à M. Wade, a duré près de trois heures, avant d’être bloquée à l’approche du centre-ville par les forces de l’ordre.
« Je vous donne rendez-vous le 26 février », a lancé le président, persuadé de l’emporter dès le premier tour.
Vêtu d’un boubou bleu et d’une écharpe blanche, M. Wade a promis « un revenu minimum pour les plus de 60 ans » lors de ce meeting de 45 minutes, parfaitement organisé, a constaté un journaliste de l’AFP.
Une dizaine de journalistes sénégalais ont été « agressés » en marge de ce meeting par des partisans du président Wade, a affirmé le Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (Synpics) qui a annoncé son intention de porter plainte pour « violence, menaces de mort et voies de fait ».
Après Mbacké (centre), c’était le deuxième meeting du chef de l’Etat depuis le début officiel de la campagne dimanche.
Mardi, il avait rendu aux dakarois une visite surprise « de proximité ». « Je suis très satisfait de constater que je suis encore très, très, très populaire » au Sénégal, s’était-il félicité à cette occasion, ajoutant: « la retraite, ce n’est pas pour demain.
Cette sortie avait eu lieu peu après une « marche pacifique » à Dakar de plusieurs milliers d’opposants, à l’appel du Mouvement du 23 juin (M23) qui regroupe partis politiques et organisations de la société civile.
La manifestation, à laquelle ont participé au moins six candidats de l’opposition et qui a été l’occasion de faire une nouvelle démonstration d' »unité » face à M. Wade, a duré près de trois heures, avant d’être bloquée à l’approche du centre-ville par les forces de l’ordre.
Cette marche était la troisième manifestation du M23 dans Dakar et sa banlieue depuis l’ouverture de la campagne.
Y’en a Marre, mouvement citoyen de jeunes Sénégalais opposés à un nouveau mandat du président Wade, a appelé à de nouveaux rassemblements « citoyens et non violents » ce week-end contre sa candidature à Dakar, sur la Place de l’Obélisque, devenu le lieu symbole de la contestation.
Déploiement d’observateurs de l’UE
La candidature Wade alimente les tensions au Sénégal depuis des mois et sa validation par le Conseil constitutionnel, le 27 janvier, a provoqué des violences qui ont fait quatre morts en cinq jours. Elle est également critiquée par les principaux partenaires occidentaux du Sénégal, dont la France et les Etats-Unis.
L’ambassadeur américain à Dakar, Lewis Lukens, a été convoqué mardi par le chef de la diplomatie sénégalaise Madické Niang, à la suite de déclarations récentes de hauts responsables américains sur la nécessité de « laisser la place à la prochaine génération » au Sénégal.
L’Union européenne (UE) a officiellement commencé mercredi le déploiement dans les 45 départements du pays de ses « observateurs de longue durée » pour le premier tour du scrutin.
Ils ont pour mission de « suivre la pré-campagne, la campagne, la sensibilisation des électeurs, les préparatifs logistiques, le déroulement du scrutin, le comptage des voix, la publication des résultats », selon l’UE.
Ils seront rejoints le 20 février par 38 observateurs de court terme. Au total, l’UE alignera plus de 90 observateurs le 26 février, en plus d’une vingtaine de diplomates européens.
Huit candidats d’opposition, ainsi que le célèbre chanteur Youssou Ndour dont la candidature a été rejetée par le Conseil constitutionnel, ont décidé de s’allier contre la candidature Wade.
Pour l’opposition, M. Wade a épuisé ses deux mandats légaux et sa nouvelle candidature est un « coup d’Etat constitutionnel ». Dans le camp de M. Wade, on affirme que les réformes de la Constitution en 2001 et 2008 lui permettent d’être candidat.
Y’en a Marre, mouvement citoyen de jeunes Sénégalais opposés à un nouveau mandat du président Wade, a appelé à de nouveaux rassemblements « citoyens et non violents » ce week-end contre sa candidature à Dakar, sur la Place de l’Obélisque, devenu le lieu symbole de la contestation.
Déploiement d’observateurs de l’UE
La candidature Wade alimente les tensions au Sénégal depuis des mois et sa validation par le Conseil constitutionnel, le 27 janvier, a provoqué des violences qui ont fait quatre morts en cinq jours. Elle est également critiquée par les principaux partenaires occidentaux du Sénégal, dont la France et les Etats-Unis.
L’ambassadeur américain à Dakar, Lewis Lukens, a été convoqué mardi par le chef de la diplomatie sénégalaise Madické Niang, à la suite de déclarations récentes de hauts responsables américains sur la nécessité de « laisser la place à la prochaine génération » au Sénégal.
L’Union européenne (UE) a officiellement commencé mercredi le déploiement dans les 45 départements du pays de ses « observateurs de longue durée » pour le premier tour du scrutin.
Ils ont pour mission de « suivre la pré-campagne, la campagne, la sensibilisation des électeurs, les préparatifs logistiques, le déroulement du scrutin, le comptage des voix, la publication des résultats », selon l’UE.
Ils seront rejoints le 20 février par 38 observateurs de court terme. Au total, l’UE alignera plus de 90 observateurs le 26 février, en plus d’une vingtaine de diplomates européens.
Huit candidats d’opposition, ainsi que le célèbre chanteur Youssou Ndour dont la candidature a été rejetée par le Conseil constitutionnel, ont décidé de s’allier contre la candidature Wade.
Pour l’opposition, M. Wade a épuisé ses deux mandats légaux et sa nouvelle candidature est un « coup d’Etat constitutionnel ». Dans le camp de M. Wade, on affirme que les réformes de la Constitution en 2001 et 2008 lui permettent d’être candidat.
AFP