Le Fonds monétaire international (FMI) a approuvé jeudi la gestion budgétaire de l’Angola, 2ème producteur de pétrole d’Afrique, et lui a accordé une nouvelle tranche de crédit de 134,8 millions de dollars mais a demandé une meilleure gestion des revenus du pétrole. Les versements du FMI à l’Angola, pays affligé par une longue guerre civile (1975-2002) et en pleine reconstruction, seront ainsi portés depuis 2009 à 1,21 milliard de dollars.
« Les autorités angolaises méritent d’être complimentées pour la grande performance réalisée dans le cadre du programme de réforme et de stabilisation soutenu par le Fonds », a déclaré dans un communiqué le directeur général adjoint du FMI, Naoyuki Shinohara.
« La gestion des finances publiques et la transparence restent des questions prioritaires exigeant des progrès », a ajouté M. Shinohara.
Toutefois, a-t-il noté, « le gouvernement a amélioré le contrôle du transfert des royalties pétrolières au budget de l’Etat et des efforts sont en cours pour réduire les importantes sommes inexpliquées dans les comptes publics et les activités (…) de la compagnie pétrolière d’Etat », la Sonangol, qui ne se sont pas assez différenciés des comptes de l’Etat.
Parfois considérée comme une structure parallèle du gouvernement, Sonangol détient les concessions pétrolières, s’occupe de la distribution et possède un important portefeuille d’investissement à l’étranger et en Angola.
Elle possède également sa compagnie aérienne, dirige des programmes gouvernementaux concernant le logement et l’industrie.
Un rapport de l’ONG britannique Global Witness en 2010 notait de très importantes différences entre les revenus pétroliers indiqués par les ministères des Finances et du Pétrole et ceux déclarés par Sonangol dans sa comptabilité.
L’inexactitude des comptes du gouvernement angolais a été aussi relevée par le FMI.
Diarmid O’Sullivan de Global Witness a noté trop de « questions fondamentales » sans réponses, malgré les améliorations constatées par le FMI.
« Le gouvernement produit des rapports trimestriels sur l’exécution budgétaire et les entreprises pétrolières d’Etat publient des audits financiers », « la banque centrale améliore son système de contrôle interne et a terminé son audit 2010 », a-t-il également noté.
« Bien que Sonangol publie ses comptes, une grande partie de ceux-ci restent opaques. Il y a également beaucoup de questions sur les sociétés mixtes de Sonangol et qui les détiennent réellement, ainsi que ce que possède Sonangol à l’étranger », indique M. O’Sullivan.
Le représentant du FMI en Angola, Nicholas Staines, estime pour sa part que l’Angola « a des difficultés à produire des comptes clairs ».
Selon le FMI, un plan de finances publiques à moyen terme va faciliter le travail pour protéger le pays de la fluctuation des cours pétroliers.
En novembre 2009, le FMI a accepté d’accorder un crédit de 1,4 milliard de dollars pour aider l’Angola à reconstituer ses réserves en devises après une baisse des cours du brut sur fond de récession mondiale.
Depuis 2002, l’Angola est devenu grâce à la manne pétrolière l’une des économies à la croissance la plus rapide au monde. Mais la corruption reste élevée et les deux tiers de la population vivent dans une extrême pauvreté.
« Les autorités angolaises méritent d’être complimentées pour la grande performance réalisée dans le cadre du programme de réforme et de stabilisation soutenu par le Fonds », a déclaré dans un communiqué le directeur général adjoint du FMI, Naoyuki Shinohara.
« La gestion des finances publiques et la transparence restent des questions prioritaires exigeant des progrès », a ajouté M. Shinohara.
Toutefois, a-t-il noté, « le gouvernement a amélioré le contrôle du transfert des royalties pétrolières au budget de l’Etat et des efforts sont en cours pour réduire les importantes sommes inexpliquées dans les comptes publics et les activités (…) de la compagnie pétrolière d’Etat », la Sonangol, qui ne se sont pas assez différenciés des comptes de l’Etat.
Parfois considérée comme une structure parallèle du gouvernement, Sonangol détient les concessions pétrolières, s’occupe de la distribution et possède un important portefeuille d’investissement à l’étranger et en Angola.
Elle possède également sa compagnie aérienne, dirige des programmes gouvernementaux concernant le logement et l’industrie.
Un rapport de l’ONG britannique Global Witness en 2010 notait de très importantes différences entre les revenus pétroliers indiqués par les ministères des Finances et du Pétrole et ceux déclarés par Sonangol dans sa comptabilité.
L’inexactitude des comptes du gouvernement angolais a été aussi relevée par le FMI.
Diarmid O’Sullivan de Global Witness a noté trop de « questions fondamentales » sans réponses, malgré les améliorations constatées par le FMI.
« Le gouvernement produit des rapports trimestriels sur l’exécution budgétaire et les entreprises pétrolières d’Etat publient des audits financiers », « la banque centrale améliore son système de contrôle interne et a terminé son audit 2010 », a-t-il également noté.
« Bien que Sonangol publie ses comptes, une grande partie de ceux-ci restent opaques. Il y a également beaucoup de questions sur les sociétés mixtes de Sonangol et qui les détiennent réellement, ainsi que ce que possède Sonangol à l’étranger », indique M. O’Sullivan.
Le représentant du FMI en Angola, Nicholas Staines, estime pour sa part que l’Angola « a des difficultés à produire des comptes clairs ».
Selon le FMI, un plan de finances publiques à moyen terme va faciliter le travail pour protéger le pays de la fluctuation des cours pétroliers.
En novembre 2009, le FMI a accepté d’accorder un crédit de 1,4 milliard de dollars pour aider l’Angola à reconstituer ses réserves en devises après une baisse des cours du brut sur fond de récession mondiale.
Depuis 2002, l’Angola est devenu grâce à la manne pétrolière l’une des économies à la croissance la plus rapide au monde. Mais la corruption reste élevée et les deux tiers de la population vivent dans une extrême pauvreté.
AFP