Le principal parti d’opposition libérien préparait dimanche un rassemblement à haut risque, en début de semaine à Monrovia, après avoir contesté la victoire au second tour de l’élection présidentielle de la chef d’Etat sortante Ellen Johnson Sirleaf. Après avoir boycotté le second tour, l’opposant Winston Tubman a d’abord affirmé vendredi être prêt à travailler pour la réconciliation nationale avec la présidente réélue avant de radicalement changer de position, samedi, rejetant les résultats et réclamant un nouveau scrutin d’ici un mois.
Ces nouvelles tensions interviennent dans un pays fragilisé par de longues guerres civiles (1989-2003) qui ont fait quelque 250.000 morts, détruit les infrastructures et ruiné l’économie.
Mme Sirleaf, 79 ans, avait été en 2005 la première femme élue présidente en Afrique. Elle a reçu en 2011 le prix Nobel de la paix, en même temps qu’une militante libérienne Leymah Gbowee.
Le rassemblement de l’opposition doit accompagner les funérailles de ses sympathisants tués par la police la veille du second tour de la présidentielle.
« Nous avons des consultations avec les familles des personnes tuées et nous voulons les enterrer avant le rassemblement et nous verrons si nous le faisons demain (lundi) ou mardi », a indiqué à l’AFP George Solo, responsable en second de la campagne du Congrès pour un changement démocratique (CDC).
« Si nous devons enterrer nos sympathisants, nous marcherons à travers les rues de Monrovia avec leurs cadavres », a-t-il ajouté.
Winston Tubman avait déclaré samedi au cours d’une conférence de presse qu’il allait appeler à un rassemblement en mémoire de ceux qui ont été tués le 7 novembre devant le siège de son parti, sans toutefois en préciser la date.
Ces nouvelles tensions interviennent dans un pays fragilisé par de longues guerres civiles (1989-2003) qui ont fait quelque 250.000 morts, détruit les infrastructures et ruiné l’économie.
Mme Sirleaf, 79 ans, avait été en 2005 la première femme élue présidente en Afrique. Elle a reçu en 2011 le prix Nobel de la paix, en même temps qu’une militante libérienne Leymah Gbowee.
Le rassemblement de l’opposition doit accompagner les funérailles de ses sympathisants tués par la police la veille du second tour de la présidentielle.
« Nous avons des consultations avec les familles des personnes tuées et nous voulons les enterrer avant le rassemblement et nous verrons si nous le faisons demain (lundi) ou mardi », a indiqué à l’AFP George Solo, responsable en second de la campagne du Congrès pour un changement démocratique (CDC).
« Si nous devons enterrer nos sympathisants, nous marcherons à travers les rues de Monrovia avec leurs cadavres », a-t-il ajouté.
Winston Tubman avait déclaré samedi au cours d’une conférence de presse qu’il allait appeler à un rassemblement en mémoire de ceux qui ont été tués le 7 novembre devant le siège de son parti, sans toutefois en préciser la date.
« Ils (le pouvoir) vont l’appeler (le rassemblement) une manifestation, nous l’appelerons des funérailles », avait-il lancé.
« Pure folie », selon le parti présidentiel
Des militants de l’opposition ont distribué samedi des tracts à Monrovia sur lesquels figuraient des photos présentées comme étant celles des morts de la manifestation du 7 novembre, appelant les sympathisants de l’opposition à un rassemblement massif ce lundi.
Des sympathisants de Tubman ont également sillonné des rues de Monrovia, la capitale délabrée située en bord de mer, à bord de pick-up munis de hauts-parleurs diffusant des hymnes du CDC.
M. Tubman avait remis en cause samedi les résultats du second tour de la présidentielle du 8 novembre qui a assuré la réélection de Mme Sirleaf. Il a également rejeté la commission indépendante mise en place par Mme Sirleaf pour faire la lumière sur les évènements du 7 novembre.
Il avait boycotté le second tour en arguant d’irrégularités au premier tour du 11 octobre.
Un « nouveau scrutin doit être organisé avant un mois. Nous n’allons pas reconnaître la pseudo-victoire de Mme Sirleaf », avait-il insisté.
Le secrétaire général de la formation de Mme Sirleaf, le Parti de l’Unité, Wilmot Paye a rejeté les déclarations de M. Tubman les qualifiant de « pure folie ».
« Ils veulent gagner de la crédibilité mais nous ne leur ferons pas ce cadeau », a-t-il dit dimanche à l’AFP.
Les observateurs internationaux ont conclu à un scrutin libre, transparent et démocratique, à l’instar du Centre Carter, ONG de l’ex-président américain Jimmy Carter, et de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao, 15 pays) qui a souligné n’avoir « constaté aucune irrégularité majeure lors du vote lui-même ».
Les Etats-Unis ont appelé « les Libériens de toutes tendances politiques » à « accepter pacifiquement » les résultats du scrutin.
Mme Sirleaf a obtenu 90,8% des voix au second tour, un scrutin marqué par une faible participation (37,4%) par rapport au 1er tour (plus de 71%). En dépit de son retrait, M. Tubman a obtenu 9,2% des suffrages.
« Pure folie », selon le parti présidentiel
Des militants de l’opposition ont distribué samedi des tracts à Monrovia sur lesquels figuraient des photos présentées comme étant celles des morts de la manifestation du 7 novembre, appelant les sympathisants de l’opposition à un rassemblement massif ce lundi.
Des sympathisants de Tubman ont également sillonné des rues de Monrovia, la capitale délabrée située en bord de mer, à bord de pick-up munis de hauts-parleurs diffusant des hymnes du CDC.
M. Tubman avait remis en cause samedi les résultats du second tour de la présidentielle du 8 novembre qui a assuré la réélection de Mme Sirleaf. Il a également rejeté la commission indépendante mise en place par Mme Sirleaf pour faire la lumière sur les évènements du 7 novembre.
Il avait boycotté le second tour en arguant d’irrégularités au premier tour du 11 octobre.
Un « nouveau scrutin doit être organisé avant un mois. Nous n’allons pas reconnaître la pseudo-victoire de Mme Sirleaf », avait-il insisté.
Le secrétaire général de la formation de Mme Sirleaf, le Parti de l’Unité, Wilmot Paye a rejeté les déclarations de M. Tubman les qualifiant de « pure folie ».
« Ils veulent gagner de la crédibilité mais nous ne leur ferons pas ce cadeau », a-t-il dit dimanche à l’AFP.
Les observateurs internationaux ont conclu à un scrutin libre, transparent et démocratique, à l’instar du Centre Carter, ONG de l’ex-président américain Jimmy Carter, et de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao, 15 pays) qui a souligné n’avoir « constaté aucune irrégularité majeure lors du vote lui-même ».
Les Etats-Unis ont appelé « les Libériens de toutes tendances politiques » à « accepter pacifiquement » les résultats du scrutin.
Mme Sirleaf a obtenu 90,8% des voix au second tour, un scrutin marqué par une faible participation (37,4%) par rapport au 1er tour (plus de 71%). En dépit de son retrait, M. Tubman a obtenu 9,2% des suffrages.
AFP