« Nous avons signé des accords qui visent à renforcer nos relations, notamment un engagement (de la part de la Chine) d’investir 14 milliards de dollars », a déclaré M. Ramaphosa lors d’un point de presse avec M. Xi.
« Le président Xi Jinping a indiqué que la Chine était prête à investir et travailler en Afrique du Sud dans différents secteurs, dont le développement des infrastructures, l’économie des océans, l’économie verte, les sciences et technologie, l’agriculture, l’environnement et les finances », a-t-il ajouté.
La Chine est notamment venue au secours de plusieurs entreprises publiques sud-africaines en difficultés.
Le géant de l’électricité Eskom, au bord de la faillite, a conclu un prêt de 2,5 milliards de dollars auprès de la Banque de développement de Chine. Il a enregistré une perte de 1,7 milliard de dollars l’an dernier.
Le transporteur Transnet a aussi reçu mardi de l’argent frais de la Banque industrielle et commerciale de Chine.
Ces prêts arrivent à point nommé pour le président Ramaphosa, qui a succédé en février à Jacob Zuma, empêtré dans des affaires de corruption.
Le nouveau chef de l’Etat s’est donné comme priorité de relancer l’économie de son pays, la première puissance industrielle d’Afrique, et de lutter contre la corruption qui gangrène notamment les entreprises publiques.
La visite d’Etat du président chinois précède le sommet des dirigeants des Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud), qui se tient de mercredi à vendredi à Johannesburg.
La « guerre commerciale » engagée par le président américain Donald Trump devrait y monopoliser les débats.
« Le sommet de Johannesburg a une importance toute particulière en ce qui concerne la coopération des Brics compte tenu des nouvelles circonstances », a reconnu mardi Xi Jinping.