"Tout le monde (à l’UA) est d’accord sur le départ de Kadhafi. Certains le disent publiquement, d’autres pas", a affirmé à l’AFP Mansour Sayf Al-Nasr, coordinateur en France de la rébellion, le Conseil national de transition (CNT).
"C’est indiscutablement sur cette crise (libyenne) que vos délibérations sont attendues", a confirmé le président de la Commission de l’UA Jean Ping aux chefs d’Etat, faisant allusion au sort du Guide libyen qui a été un grand bailleur de fonds de l’organisation panafricaine et de plusieurs Etats.
L’UA doit "avoir à l’esprit les souffrances endurées par les populations libyennes du fait de la poursuite des affrontements armés et des bombardements" depuis le 19 mars, a affirmé M. Ping sans toutefois citer l’OTAN.
Il a plaidé à nouveau pour la feuille de route de l’UA, dont les cinq présidents médiateurs (Afrique du Sud, Congo, Mali, Ouganda, Mauritanie) ont adopté mercredi des propositions pour une "solution politique".
La fille de Mouammar Kadhafi, Aïcha Kadhafi, a affirmé à la chaîne de télévision publique française France 2 qu’il y avait "des négociations directes et indirectes" entre le pouvoir à Tripoli et la rébellion. Interrogée sur un éventuel départ du pouvoir de son père, elle a répondu: "Où voulez-vous qu’il parte? Ici, c’est son pays, sa terre, son peuple… (…) Il y a une chose que vous ne comprendrez jamais, c’est que mon père est un symbole… un Guide".
Paris avait reconnu mercredi que des avions français ont parachuté au sud de Tripoli des armes légères destinées à la rébellion pour l’aider contre les forces du régime, le conflit s’enlisant malgré plus de trois mois de frappes internationales.
La France a assuré jeudi que ses livraisons d’armes respectent la résolution 1973 du Conseil de sécurité et l’état-major des armées a démenti toute fourniture de missiles anti-chars Milan à la rébellion.
"C’est indiscutablement sur cette crise (libyenne) que vos délibérations sont attendues", a confirmé le président de la Commission de l’UA Jean Ping aux chefs d’Etat, faisant allusion au sort du Guide libyen qui a été un grand bailleur de fonds de l’organisation panafricaine et de plusieurs Etats.
L’UA doit "avoir à l’esprit les souffrances endurées par les populations libyennes du fait de la poursuite des affrontements armés et des bombardements" depuis le 19 mars, a affirmé M. Ping sans toutefois citer l’OTAN.
Il a plaidé à nouveau pour la feuille de route de l’UA, dont les cinq présidents médiateurs (Afrique du Sud, Congo, Mali, Ouganda, Mauritanie) ont adopté mercredi des propositions pour une "solution politique".
La fille de Mouammar Kadhafi, Aïcha Kadhafi, a affirmé à la chaîne de télévision publique française France 2 qu’il y avait "des négociations directes et indirectes" entre le pouvoir à Tripoli et la rébellion. Interrogée sur un éventuel départ du pouvoir de son père, elle a répondu: "Où voulez-vous qu’il parte? Ici, c’est son pays, sa terre, son peuple… (…) Il y a une chose que vous ne comprendrez jamais, c’est que mon père est un symbole… un Guide".
Paris avait reconnu mercredi que des avions français ont parachuté au sud de Tripoli des armes légères destinées à la rébellion pour l’aider contre les forces du régime, le conflit s’enlisant malgré plus de trois mois de frappes internationales.
La France a assuré jeudi que ses livraisons d’armes respectent la résolution 1973 du Conseil de sécurité et l’état-major des armées a démenti toute fourniture de missiles anti-chars Milan à la rébellion.
Mais la Russie a demandé des explications à la France: "Si cela se confirmait, ce serait une violation grave de la résolution 1970" du Conseil de sécurité de l’ONU, a dit le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.
La Chine a aussi appelé jeudi les nations impliquées à "éviter toute action qui irait au-delà du mandat de la résolution" alors que l’Egypte a estimé qu’il fallait éviter "une escalade".
Les ministres de l’Intérieur des 6 grands pays européens et leur homologue américaine ont mis en garde jeudi contre l’expansion d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) et son armement via la Libye. Le ministre espagnol de l’Intérieur Alfredo Perez Rubalcaba s’est dit très "préoccupé" de "l’apparition d’armes de l’armée libyenne entre les mains des terroristes".
Sur le terrain, un incendie s’est déclaré tôt jeudi dans un dépôt d’armes et de munitions près de Benghazi, fief de l’insurrection dans l’Est, provoquant des explosions en série. Selon des sources médicales, aucune victime n’a été recensée dans l’incendie.
A Malabo, la capitale de Guinée équatoriale, certaines délégations prônent un soutien indéfectible au leader libyen, d’autres veulent qu’il renonce.
"On ne comprend plus: je croyais que OTAN ça voulait dire +Organisation Traité de l’Atlantique nord+ et là, on bombarde le sud", a affirmé sous couvert de l’anonymat un ministre.
Le ministre libyen des Affaires de l’UA, Joma Ibrahim Amer, avait, lui, confié: "Nous sommes venus pour que l’Union africaine soutienne notre position et que la position africaine soit forte" sur la base d’une solution pacifique négociée. "Mais il faut arrêter les bombardements des pays de l’Alliance (…) tuant les civils", a-t-il ajouté.
Parmi les autres dossiers chauds du sommet africain figurent le Soudan, l’éventuelle augmentation de troupes de l’UA en Somalie, le terrorisme dans la bande sahélienne, la lutte contre la rébellion ougandaise de l’Armée de résistance du seigneur (LRA).
La Chine a aussi appelé jeudi les nations impliquées à "éviter toute action qui irait au-delà du mandat de la résolution" alors que l’Egypte a estimé qu’il fallait éviter "une escalade".
Les ministres de l’Intérieur des 6 grands pays européens et leur homologue américaine ont mis en garde jeudi contre l’expansion d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) et son armement via la Libye. Le ministre espagnol de l’Intérieur Alfredo Perez Rubalcaba s’est dit très "préoccupé" de "l’apparition d’armes de l’armée libyenne entre les mains des terroristes".
Sur le terrain, un incendie s’est déclaré tôt jeudi dans un dépôt d’armes et de munitions près de Benghazi, fief de l’insurrection dans l’Est, provoquant des explosions en série. Selon des sources médicales, aucune victime n’a été recensée dans l’incendie.
A Malabo, la capitale de Guinée équatoriale, certaines délégations prônent un soutien indéfectible au leader libyen, d’autres veulent qu’il renonce.
"On ne comprend plus: je croyais que OTAN ça voulait dire +Organisation Traité de l’Atlantique nord+ et là, on bombarde le sud", a affirmé sous couvert de l’anonymat un ministre.
Le ministre libyen des Affaires de l’UA, Joma Ibrahim Amer, avait, lui, confié: "Nous sommes venus pour que l’Union africaine soutienne notre position et que la position africaine soit forte" sur la base d’une solution pacifique négociée. "Mais il faut arrêter les bombardements des pays de l’Alliance (…) tuant les civils", a-t-il ajouté.
Parmi les autres dossiers chauds du sommet africain figurent le Soudan, l’éventuelle augmentation de troupes de l’UA en Somalie, le terrorisme dans la bande sahélienne, la lutte contre la rébellion ougandaise de l’Armée de résistance du seigneur (LRA).
Diasporas-News — AFP