"Il n’y aura pas d’exception. Les Ivoiriens seront traités de façon égale, spécialement dans la partie Ouest du pays où beaucoup de gens ont été tués. Ceux qui ont commis des crimes feront face au juge. Pas d’exception, nous sommes très clairs là-dessus", a dit le chef de l’Etat ivoirien, lors d?une conférence de presse à l?ONU.
Laurent Gbagbo, dont le refus de reconnaître sa défaite à l’élection présidentielle avait déclenché une crise sanglante dans le pays et qui vit actuellement en résidence surveillée dans le nord du pays, "sera traité avec la dignité et la considération" dûes à son rang, a promis M. Ouattara.
Selon les chiffres des autorités ivoiriennes, quelque 3.000 personnes ont été tuées dans les affrontements entre partisans des deux camps pendant la période troublée qui a suivi la présidentielle, jusqu’à l’arrestation de Laurent Gbagbo en avril et l’investiture d’Alassane Ouattara le 11 mai.
Laurent Gbagbo sera jugé en Côte d’Ivoire pour les "crimes économiques". Mais le pays a demandé l’aide de la Cour pénale internationale (CPI) pour ce qui concerne les crimes contre l’humanité, a déclaré M. Ouattara, sans dire clairement si cela s’appliquerait ou non à M. Gbagbo.
A l’opposition dans le pays, "je donne un message de paix", a ajouté M. Ouattara, qui a assuré être "le président de tous les Ivoiriens". "La Commission pour le dialogue sera indépendante et entendra tout le monde", a-t-il encore assuré.
"Il y aura aussi le pardon", a dit M. Ouattara qui a cependant insisté sur l’application de la loi et le respect des droits de l’homme. "Nous voulons nous conformer aux droits de l’homme, c’est très important pour nous".
M. Ouattara a expliqué que son pays connaissait "un nouveau départ, avec la sécurité pour les gens". "Nous avons donné la priorité à la réconciliation et vient alors la reconstruction", a-t-il souligné.
Du fait de la crise, l’économie ivoirienne connaîtra cette année une chute de 7% de son PIB comparé à l’année précédente, c’est pourquoi le pays aura besoin du soutien de la communauté internationale, a par ailleurs plaidé le chef de l’Etat, qui devait s’envoler dans la journée pour Washington pour y rencontrer la direction du FMI.
S’agissant des élections législatives, elles auront lieu fin novembre ou début décembre. "Je veux commencer 2012 avec toutes les institutions en place. Je veux un parlement qui fonctionne et soit critique du gouvernement", a-t-il dit.
Enfin, M. Ouattara a souligné qu’il n’était pas inquiet de la menace éventuelle que peuvent encore faire peser les éléments pro-Gbagbo. "Je dors bien la nuit, je n’ai pas de cauchemar", a-t-il dit.
La conférence de presse de M. Ouattara a coïncidé avec l’adoption par le Conseil de sécurité de l’ONU d’une résolution qui reconduit pour un an le mandat de la Mission de l’ONU en Côte d’Ivoire, l’Onuci, qui a joué un rôle crucial lors de la crise.
Créée en 2004, l’Onuci déploie quelque 9.500 soldats d’une quarantaine de pays en Côte d’Ivoire ainsi que 404 personnels civils internationaux et locaux. Elle est dirigée par Choi Young-Jin.
La résolution adoptée mercredi prévoit un maintien des effectifs, un mandat pour certifier les résultats des élections législatives à la fin de l’année ainsi que "tous les moyens nécessaires" pour accomplir son mandat, y compris de protection des civils.
Laurent Gbagbo, dont le refus de reconnaître sa défaite à l’élection présidentielle avait déclenché une crise sanglante dans le pays et qui vit actuellement en résidence surveillée dans le nord du pays, "sera traité avec la dignité et la considération" dûes à son rang, a promis M. Ouattara.
Selon les chiffres des autorités ivoiriennes, quelque 3.000 personnes ont été tuées dans les affrontements entre partisans des deux camps pendant la période troublée qui a suivi la présidentielle, jusqu’à l’arrestation de Laurent Gbagbo en avril et l’investiture d’Alassane Ouattara le 11 mai.
Laurent Gbagbo sera jugé en Côte d’Ivoire pour les "crimes économiques". Mais le pays a demandé l’aide de la Cour pénale internationale (CPI) pour ce qui concerne les crimes contre l’humanité, a déclaré M. Ouattara, sans dire clairement si cela s’appliquerait ou non à M. Gbagbo.
A l’opposition dans le pays, "je donne un message de paix", a ajouté M. Ouattara, qui a assuré être "le président de tous les Ivoiriens". "La Commission pour le dialogue sera indépendante et entendra tout le monde", a-t-il encore assuré.
"Il y aura aussi le pardon", a dit M. Ouattara qui a cependant insisté sur l’application de la loi et le respect des droits de l’homme. "Nous voulons nous conformer aux droits de l’homme, c’est très important pour nous".
M. Ouattara a expliqué que son pays connaissait "un nouveau départ, avec la sécurité pour les gens". "Nous avons donné la priorité à la réconciliation et vient alors la reconstruction", a-t-il souligné.
Du fait de la crise, l’économie ivoirienne connaîtra cette année une chute de 7% de son PIB comparé à l’année précédente, c’est pourquoi le pays aura besoin du soutien de la communauté internationale, a par ailleurs plaidé le chef de l’Etat, qui devait s’envoler dans la journée pour Washington pour y rencontrer la direction du FMI.
S’agissant des élections législatives, elles auront lieu fin novembre ou début décembre. "Je veux commencer 2012 avec toutes les institutions en place. Je veux un parlement qui fonctionne et soit critique du gouvernement", a-t-il dit.
Enfin, M. Ouattara a souligné qu’il n’était pas inquiet de la menace éventuelle que peuvent encore faire peser les éléments pro-Gbagbo. "Je dors bien la nuit, je n’ai pas de cauchemar", a-t-il dit.
La conférence de presse de M. Ouattara a coïncidé avec l’adoption par le Conseil de sécurité de l’ONU d’une résolution qui reconduit pour un an le mandat de la Mission de l’ONU en Côte d’Ivoire, l’Onuci, qui a joué un rôle crucial lors de la crise.
Créée en 2004, l’Onuci déploie quelque 9.500 soldats d’une quarantaine de pays en Côte d’Ivoire ainsi que 404 personnels civils internationaux et locaux. Elle est dirigée par Choi Young-Jin.
La résolution adoptée mercredi prévoit un maintien des effectifs, un mandat pour certifier les résultats des élections législatives à la fin de l’année ainsi que "tous les moyens nécessaires" pour accomplir son mandat, y compris de protection des civils.
Diasporas-News — AFP