Statuant sur le recours déposé par le président de l’UN Zacharie Myboto, le Conseil d’Etat a notamment estimé que le parti "s’est rendu co-auteur" ou a été "du moins complice" de son secrétaire exécutif, André Mba Obame qui, le 25 janvier dernier, s’était autoproclamé président du pays, avait prêté serment au siège de son parti et avait formé son "gouvernement".
"Le pouvoir (…) a atteint son objectif, celui de tuer l’Union nationale", a déclaré à l’AFP M. Myboto, ajoutant: "c’est la négation même de la démocratie".
"Nous avons tenu à aller jusqu’au bout de notre logique", mais "ce n’est pas la peine de perdre notre temps encore" dans d’éventuels nouveaux recours, a-t-il poursuivi, indiquant ne pas avoir été "du tout surpris" de la décision du Conseil dont l’UN avait mis en doute l’indépendance mercredi.
L’UN avait été dissoute le 27 janvier par le ministère de l’Intérieur pour "non respect des principes démocratiques, atteinte à la forme républicaine de l’Etat, atteinte à la souveraineté nationale et trouble à l’ordre public".
Candidat malheureux à la présidentielle de 2009 dont il conteste la validité et réclame la victoire, M. Mba Obame s’était réfugié pendant plus d’un mois au siège du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) à Libreville avec une trentaine de personnes.
Le vice-président de l’UN Jean Ntoutoume Ngoua avait mis en garde mercredi sur "les éventuelles conséquences que pourraient entraîner la négation de la réalité des faits et la non lecture du droit dans cette affaire".
L’UN "rendra responsable le Conseil d’Etat des conséquences des éventuelles frustrations de milliers de Gabonais qui attendent que justice leur soit rendue et appelle l’ensemble des Gabonais à la mobilisation et à la vigilance", avait indiqué M. Ntoutoume Ngoua.
Mardi, les défenseurs de l’Etat gabonais avaient fait valoir qu’"il ne saurait exister deux républiques". "En s’autoproclamant président, M. Mba Obame a délibérément mis en cause la forme républicaine de l’Etat", ce qui constitue "un grave trouble à l’ordre public" et "une violation manifeste de la Constitution", avaient-ils estimé.
"Le pouvoir (…) a atteint son objectif, celui de tuer l’Union nationale", a déclaré à l’AFP M. Myboto, ajoutant: "c’est la négation même de la démocratie".
"Nous avons tenu à aller jusqu’au bout de notre logique", mais "ce n’est pas la peine de perdre notre temps encore" dans d’éventuels nouveaux recours, a-t-il poursuivi, indiquant ne pas avoir été "du tout surpris" de la décision du Conseil dont l’UN avait mis en doute l’indépendance mercredi.
L’UN avait été dissoute le 27 janvier par le ministère de l’Intérieur pour "non respect des principes démocratiques, atteinte à la forme républicaine de l’Etat, atteinte à la souveraineté nationale et trouble à l’ordre public".
Candidat malheureux à la présidentielle de 2009 dont il conteste la validité et réclame la victoire, M. Mba Obame s’était réfugié pendant plus d’un mois au siège du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) à Libreville avec une trentaine de personnes.
Le vice-président de l’UN Jean Ntoutoume Ngoua avait mis en garde mercredi sur "les éventuelles conséquences que pourraient entraîner la négation de la réalité des faits et la non lecture du droit dans cette affaire".
L’UN "rendra responsable le Conseil d’Etat des conséquences des éventuelles frustrations de milliers de Gabonais qui attendent que justice leur soit rendue et appelle l’ensemble des Gabonais à la mobilisation et à la vigilance", avait indiqué M. Ntoutoume Ngoua.
Mardi, les défenseurs de l’Etat gabonais avaient fait valoir qu’"il ne saurait exister deux républiques". "En s’autoproclamant président, M. Mba Obame a délibérément mis en cause la forme républicaine de l’Etat", ce qui constitue "un grave trouble à l’ordre public" et "une violation manifeste de la Constitution", avaient-ils estimé.
Diasporas-News — AFP