"Cette décision qui fait suite à la demande de pardon exprimée par leurs familles entre dans le cadre de la réconciliation prônée" par le président Condé, ajoute le communiqué.
Au moins 37 militants de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), le principal parti d’opposition dirigé par Cellou Dalein Diallo, avaient été arrêtés le 3 avril à Conakry "pour participation à une manifestation interdite, actes de vandalisme et violences".
Ils avaient ensuite été condamnés à des peines de prison allant de 6 mois avec sursis à 2 ans ferme.
L’UFDG avait décidé le 3 avril de réserver un accueil populaire à son leader, qui rentrait de Guinée après quatre mois d’absence. La police avait dispersé le rassemblement de milliers de partisans de M. Diallo venus l’accueillir, faisant au moins un mort et 27 blessés dont 8 par balle. L’opposition et des ONG avaient fait état de quatre morts.
Diasporas-News — AFP