Le 31e sommet de l’Afrique australe (SADC) s’est ouvert mercredi à Luanda, le président angolais Eduardo dos Santos souhaitant que cette rencontre de 15 chefs d’Etat contribue à la paix et à la démocratie dans cette région secouée par plusieurs crises. Dans son message d’accueil, M. dos Santos, qui prend formellement la présidence de la Communauté de développement de l’Afrique australe, a affirmé que ce sommet devait "permettre d’harmoniser (les) positions sur des questions d’actualité qui pourraient avoir un effet négatif sur la paix et la stabilité nécessaires au développement durable et à la consolidation de la démocratie".
Les quatre points chauds d’Afrique australe sur lesquels la SADC devrait se pencher pendant deux jours sont le Zimbabwe, Madagascar, le Malawi et le Swaziland.
Les quatre points chauds d’Afrique australe sur lesquels la SADC devrait se pencher pendant deux jours sont le Zimbabwe, Madagascar, le Malawi et le Swaziland.
Au Zimbabwe, l’accord de gouvernement entre le chef de l’Etat Robert Mugabe et son Premier ministre et rival politique Morgan Tsvangirai a permis d’éviter un bain de sang, mais les tensions subsistent et la suite du processus électoral reste incertaine.
Pour Madagascar, les chefs d’Etat de la SADC ont approuvé en juin une feuille de route devant préparer des élections, afin de sortir de la crise qui dure depuis le renversement en mars 2009 du président Marc Ravalomanana par le maire de la capitale, Andry Rajoelina, avec le soutien de l’armée.
Le Malawi et le Swaziland sont secoués par une contestation populaire du pouvoir en place. Des émeutes anti-gouvernementales ont fait 19 morts en juillet au Malawi. Le Swaziland reste pour sa part la dernière monarchie absolue d’Afrique, mais les opposants au roi Mswazi III réclament de plus en plus fort des réformes démocratiques.
Pour Madagascar, les chefs d’Etat de la SADC ont approuvé en juin une feuille de route devant préparer des élections, afin de sortir de la crise qui dure depuis le renversement en mars 2009 du président Marc Ravalomanana par le maire de la capitale, Andry Rajoelina, avec le soutien de l’armée.
Le Malawi et le Swaziland sont secoués par une contestation populaire du pouvoir en place. Des émeutes anti-gouvernementales ont fait 19 morts en juillet au Malawi. Le Swaziland reste pour sa part la dernière monarchie absolue d’Afrique, mais les opposants au roi Mswazi III réclament de plus en plus fort des réformes démocratiques.
Diasporas-News — AFP