Le Niger exclut pour l’instant de renvoyer en Libye Saadi Kadhafi, l’un des fils du dirigeant libyen déchu, réfugié sur son sol et interdit de voyage par l’ONU, a déclaré vendredi le gouvernement nigérien, tout en promettant de respecter ses engagements internationaux. Comme on lui demandait si Niamey allait remettre Saadi Kadhafi aux nouvelles autorités libyennes, le porte-parole du gouvernement, Marou Amadou, a répondu lors d’une conférence de presse: "Non!".
"Au regard de (nos) obligations internationales, nous ne pouvons pas renvoyer quelqu’un là où il n’a aucune chance de recevoir un procès équitable et là où il encourt la peine de mort".
"Par contre, si ce monsieur ou une autre personne est poursuivi par un tribunal indépendant (…) qui a une compétence universelle de connaître des crimes quelconques dont il est poursuivi, alors le Niger fera son devoir", a-t-il ajouté.
Lors d’une visite en Libye jeudi avec le Premier ministre britannique David Cameron, le président français Nicolas Sarkozy avait assuré faire "confiance" au Niger sur ce dossier. "Nous n’avons aucune raison de douter du respect du droit international par les dirigeants du Niger", avait-il lancé.
"Nous sommes un gouvernement souverain et nous aviserons lorsque les requêtes ou des demandes sont reçues", a réagi Marou Amadou.
Saadi Kadhafi figure sur la liste des personnalités de l’ex-régime libyen frappées de sanctions par le Conseil de sécurité de l’ONU.
Ce fils de Mouammar Kadhafi, âgé de 38 ans, a tenté sans succès une carrière professionnelle dans le football en Italie, avant de diriger une unité d’élite de l’armée libyenne.
Le Niger affirme accueillir 32 proches de Kadhafi, dont trois généraux et l’ancien chef des brigades sécuritaires du régime.
Niamey, qui a officiellement reconnu le Conseil national de transition (CNT) libyen, accueille ces pro-Kadhafi "à titre humanitaire", a réaffirmé le porte-parole du gouvernement.
Les autorités nigériennes ont promis de respecter leurs engagements auprès de la justice internationale concernant des pro-Kadhafi recherchés et réfugiés sur leur territoire. "Le Niger, en tant que démocratie et Etat de droit, sans hésiter respectera ses engagements", a redit M. Amadou.
Avant que la commission nigérienne chargée d’accorder, ou non, le statut de réfugié "ne statue sur le cas de chacun (des pro-Kadhafi), personne n’est officiellement réfugié chez nous", a-t-il poursuivi.
Ces proches du "Guide" déchu sont "sous notre garde, notre surveillance et notre contrôle" et "le gouvernement veillera à ce que ces personnes s’abtiennent de toute activité politique, a fortiori subversive", a-t-il insisté.
"Le Niger tient à rassurer les hauts responsables du CNT ainsi que la communauté internationale qu’il entend gérer ce dossier en bon voisin et en toute transparence", a souligné le porte-parole.
Une "délégation du CNT s’est annoncée depuis pratiquement dix jours, elle est encore attendue" à Niamey, mais "nous sommes en concertation régulière avec le CNT", a-t-il ajouté.
"Au regard de (nos) obligations internationales, nous ne pouvons pas renvoyer quelqu’un là où il n’a aucune chance de recevoir un procès équitable et là où il encourt la peine de mort".
"Par contre, si ce monsieur ou une autre personne est poursuivi par un tribunal indépendant (…) qui a une compétence universelle de connaître des crimes quelconques dont il est poursuivi, alors le Niger fera son devoir", a-t-il ajouté.
Lors d’une visite en Libye jeudi avec le Premier ministre britannique David Cameron, le président français Nicolas Sarkozy avait assuré faire "confiance" au Niger sur ce dossier. "Nous n’avons aucune raison de douter du respect du droit international par les dirigeants du Niger", avait-il lancé.
"Nous sommes un gouvernement souverain et nous aviserons lorsque les requêtes ou des demandes sont reçues", a réagi Marou Amadou.
Saadi Kadhafi figure sur la liste des personnalités de l’ex-régime libyen frappées de sanctions par le Conseil de sécurité de l’ONU.
Ce fils de Mouammar Kadhafi, âgé de 38 ans, a tenté sans succès une carrière professionnelle dans le football en Italie, avant de diriger une unité d’élite de l’armée libyenne.
Le Niger affirme accueillir 32 proches de Kadhafi, dont trois généraux et l’ancien chef des brigades sécuritaires du régime.
Niamey, qui a officiellement reconnu le Conseil national de transition (CNT) libyen, accueille ces pro-Kadhafi "à titre humanitaire", a réaffirmé le porte-parole du gouvernement.
Les autorités nigériennes ont promis de respecter leurs engagements auprès de la justice internationale concernant des pro-Kadhafi recherchés et réfugiés sur leur territoire. "Le Niger, en tant que démocratie et Etat de droit, sans hésiter respectera ses engagements", a redit M. Amadou.
Avant que la commission nigérienne chargée d’accorder, ou non, le statut de réfugié "ne statue sur le cas de chacun (des pro-Kadhafi), personne n’est officiellement réfugié chez nous", a-t-il poursuivi.
Ces proches du "Guide" déchu sont "sous notre garde, notre surveillance et notre contrôle" et "le gouvernement veillera à ce que ces personnes s’abtiennent de toute activité politique, a fortiori subversive", a-t-il insisté.
"Le Niger tient à rassurer les hauts responsables du CNT ainsi que la communauté internationale qu’il entend gérer ce dossier en bon voisin et en toute transparence", a souligné le porte-parole.
Une "délégation du CNT s’est annoncée depuis pratiquement dix jours, elle est encore attendue" à Niamey, mais "nous sommes en concertation régulière avec le CNT", a-t-il ajouté.
Diasporas-News — AFP