Les nouveaux dirigeants libyens mettaient la dernière main à la composition du gouvernement de transition attendu dimanche après-midi, au moment où leurs forces tentaient de vaincre la résistance des hommes du régime déchu dans ses derniers bastions. Ce gouvernement sera chargé de gérer la transition en attendant de nouvelles élections et la rédaction d’une nouvelle Constitution. Il sera aidé dans sa tâche par l’ONU dont le Conseil de sécurité a annoncé la levée partielle du gel des avoirs libyens et l’envoi d’une mission de trois mois en Libye.
Selon un responsable du Conseil national de transition (CNT), l’organe politique de l’ex-rébellion qui a renversé le régime de Mouammar Kadhafi, une réunion avait lieu entre le chef du CNT, Moustapha Abdeljalil, le chef de l’exécutif, Mahmoud Jibril, et les autres membres de l’exécutif.
Selon un responsable du Conseil national de transition (CNT), l’organe politique de l’ex-rébellion qui a renversé le régime de Mouammar Kadhafi, une réunion avait lieu entre le chef du CNT, Moustapha Abdeljalil, le chef de l’exécutif, Mahmoud Jibril, et les autres membres de l’exécutif.
M. Jibril, qui fait office de Premier ministre du CNT en charge des affaires internationales, va rester à ce poste, a-t-il précisé à l’AFP à Tripoli sous couvert de l’anonymat. Le gouvernement devrait compter 34 ministres avec probablement deux femmes avec rang de ministre.
Mais ce même responsable a fait état de "divergences" sur la composition du gouvernement, sans pour autant mettre en cause l’annonce du gouvernement.
Selon lui, Ali Tarhouni, chargé actuellement des Finances et du Pétrole, sera nommé vice-président chargé des Finances et de l’Economie, alors que Oussama Al-Jouili sera nommé à la Défense et Abdel Rahmane Ben Yezza au Pétrole.
Mais ce même responsable a fait état de "divergences" sur la composition du gouvernement, sans pour autant mettre en cause l’annonce du gouvernement.
Selon lui, Ali Tarhouni, chargé actuellement des Finances et du Pétrole, sera nommé vice-président chargé des Finances et de l’Economie, alors que Oussama Al-Jouili sera nommé à la Défense et Abdel Rahmane Ben Yezza au Pétrole.
Reconnu par l’ONU comme représentant du peuple libyen, le CNT a annoncé le 2 septembre qu’il comptait diriger le pays jusqu’à l’élection dans huit mois d’une Assemblée constituante, avant des élections générales un an plus tard.
Mais, avait expliqué un émissaire de l’ONU, Ian Martin, le délai de huit mois ne devrait débuter que lorsque les nouvelles autorités, qui disent contrôler actuellement 90% du territoire libyen, auront déclaré la "libération" totale du pays. Cette annonce devra pour le moment attendre, les combattants restés fidèles à l’ex-leader en fuite opposant depuis trois jours une résistance farouche dans leurs bastions de Syrte et de Bani Walid que les forces du nouveau régime tentent de conquérir.
A Syrte, région natale de Mouammar Kadhafi à 360 km à l’est de Tripoli, les forces du CNT ont réussi à avancer dans la ville samedi mais ont dû se replier dans la nuit sous le feu du camp adverse, sans pouvoir sécuriser les positions avancées conquises.
Mais, avait expliqué un émissaire de l’ONU, Ian Martin, le délai de huit mois ne devrait débuter que lorsque les nouvelles autorités, qui disent contrôler actuellement 90% du territoire libyen, auront déclaré la "libération" totale du pays. Cette annonce devra pour le moment attendre, les combattants restés fidèles à l’ex-leader en fuite opposant depuis trois jours une résistance farouche dans leurs bastions de Syrte et de Bani Walid que les forces du nouveau régime tentent de conquérir.
A Syrte, région natale de Mouammar Kadhafi à 360 km à l’est de Tripoli, les forces du CNT ont réussi à avancer dans la ville samedi mais ont dû se replier dans la nuit sous le feu du camp adverse, sans pouvoir sécuriser les positions avancées conquises.
Au moins 24 combattants du CNT ont été tués et 40 personnes blessées par les pro-Kadhafi qui utilisent roquettes, obus et artillerie lourde mais aussi tireurs embusqués pour défendre leurs bastions où la situation est mouvante avec les combattants qui entrent et sortent au gré des combats.
Parmi les blessés figurent un journaliste français, Olivier Sarbil, photographe et vidéaste indépendant basé à Bangkok.
"Hier (samedi) nous avons fait face à une forte résistance et nous nous attendons à la même chose aujourd’hui", a dit un porte-parole du commandement des opérations, Ahmed al-Zlitni.
Pourtant au moins 6.000 combattants du CNT ont été mobilisés sur ce front, selon le commandant Salem Jeha qui a affirmé que ses hommes contrôlaient l’aéroport et une importante base aérienne.
Mais selon un combattant, Abdel Rauf al-Mansouri, malgré ce déploiement massif, seul un petit nombre d’hommes combattaient. "Nous ne tenons même pas 5% de Syrte parce que nous ne faisons que pénétrer puis ressortir".
A Bani Walid, une vaste oasis située à 170 km au sud-est de Tripoli, de violents combats ont eu lieu samedi après une contre-attaque des pro-Kadhafi qui a coûté la vie à un combattant et en a blessé plusieurs.
Là aussi, les combattants ont dû opérer un repli tactique pour éviter, selon eux, d’être pris sous les tirs des tireurs embusqués dans cette ville à la topographie compliquée.
L’Otan, qui contribue à l’effort militaire des ex-rebelles, a touché 11 cibles samedi dans la région de Syrte et 11 dans l’oasis de Djofra à environ 300 km au sud de Misrata et toujours sous contrôle des pro-Kadhafi, selon son rapport quotidien.
Malgré la bataille féroce, le porte-parole militaire du CNT, Ahmad Bani, a affirmé que la prise de Syrte et de Bani Walid était une affaire de "quelques jours". Et une annonce de leur chute sera suffisante, selon lui, pour vaincre la résistance des "mercenaires" à Sebha, un autre bastion à 750 km au sud de Tripoli.
Cette volonté d’en finir rapidement survient avant la réunion la semaine prochaine de l’Assemblée générale de l’ONU à New York à laquelle participera M. Abdeljalil, après l’attribution du siège de la Libye au CNT. Il rencontrera aussi mardi le président Barack Obama.
Parmi les blessés figurent un journaliste français, Olivier Sarbil, photographe et vidéaste indépendant basé à Bangkok.
"Hier (samedi) nous avons fait face à une forte résistance et nous nous attendons à la même chose aujourd’hui", a dit un porte-parole du commandement des opérations, Ahmed al-Zlitni.
Pourtant au moins 6.000 combattants du CNT ont été mobilisés sur ce front, selon le commandant Salem Jeha qui a affirmé que ses hommes contrôlaient l’aéroport et une importante base aérienne.
Mais selon un combattant, Abdel Rauf al-Mansouri, malgré ce déploiement massif, seul un petit nombre d’hommes combattaient. "Nous ne tenons même pas 5% de Syrte parce que nous ne faisons que pénétrer puis ressortir".
A Bani Walid, une vaste oasis située à 170 km au sud-est de Tripoli, de violents combats ont eu lieu samedi après une contre-attaque des pro-Kadhafi qui a coûté la vie à un combattant et en a blessé plusieurs.
Là aussi, les combattants ont dû opérer un repli tactique pour éviter, selon eux, d’être pris sous les tirs des tireurs embusqués dans cette ville à la topographie compliquée.
L’Otan, qui contribue à l’effort militaire des ex-rebelles, a touché 11 cibles samedi dans la région de Syrte et 11 dans l’oasis de Djofra à environ 300 km au sud de Misrata et toujours sous contrôle des pro-Kadhafi, selon son rapport quotidien.
Malgré la bataille féroce, le porte-parole militaire du CNT, Ahmad Bani, a affirmé que la prise de Syrte et de Bani Walid était une affaire de "quelques jours". Et une annonce de leur chute sera suffisante, selon lui, pour vaincre la résistance des "mercenaires" à Sebha, un autre bastion à 750 km au sud de Tripoli.
Cette volonté d’en finir rapidement survient avant la réunion la semaine prochaine de l’Assemblée générale de l’ONU à New York à laquelle participera M. Abdeljalil, après l’attribution du siège de la Libye au CNT. Il rencontrera aussi mardi le président Barack Obama.
Diasporas-News — AFP