La direction du Congrès national africain (ANC), au pouvoir en Afrique du Sud, a entamé lundi ses délibérations après le passage devant une commission de discipline du turbulent président de sa ligue de jeunesse, Julius Malema, selon un porte-parole. Julius Malema, 30 ans, dont la rhétorique anti-Blancs, les provocations et les appels répétés à nationalisation des mines et à la saisie des fermes des Blancs –contraires à la ligne du parti– ont fait l’un des hommes politiques les plus controversés d’Afrique du Sud, risque l’expulsion du parti s’il est reconnu coupable de « semer la division » dans l’ANC et de le discréditer.
« Nous avons eu les derniers arguments des deux parties hier (dimanche). Cette partie est finie, maintenant. A partir d’aujourd’hui (lundi), le comité national de discipline va finaliser le verdict » a indiqué à l’AFP le porte-parole de l’ANC Keith Khoza.
« Il va l’annoncer à la fin de cette semaine ou début de la semaine prochaine », a-t-il ajouté
Cinq lieutenants de Julius Malema sont également accusés dans cette affaire, qui est largement vue comme une bataille d’influences au sein de l’ANC avant un important congrès fin 2012.
La direction de la ligue de jeunesse conteste en effet de plus en plus l’autorité du président Jacob Zuma, accusé d’être trop mou et de ne pas assez en faire pour la transformation socio-économique du pays, dix-sept ans après l’arrivée de l’ANC au pouvoir.
Lors de la première journée d’audience, fin août, des centaines de partisans de Malema avaient affronté la police devant le siège de l’ANC, dans le centre de Johannesburg, brûlant des photos du président Zuma et des drapeaux du parti, et s’en prenant violemment à des policiers et des journalistes.
« Nous avons eu les derniers arguments des deux parties hier (dimanche). Cette partie est finie, maintenant. A partir d’aujourd’hui (lundi), le comité national de discipline va finaliser le verdict » a indiqué à l’AFP le porte-parole de l’ANC Keith Khoza.
« Il va l’annoncer à la fin de cette semaine ou début de la semaine prochaine », a-t-il ajouté
Cinq lieutenants de Julius Malema sont également accusés dans cette affaire, qui est largement vue comme une bataille d’influences au sein de l’ANC avant un important congrès fin 2012.
La direction de la ligue de jeunesse conteste en effet de plus en plus l’autorité du président Jacob Zuma, accusé d’être trop mou et de ne pas assez en faire pour la transformation socio-économique du pays, dix-sept ans après l’arrivée de l’ANC au pouvoir.
Lors de la première journée d’audience, fin août, des centaines de partisans de Malema avaient affronté la police devant le siège de l’ANC, dans le centre de Johannesburg, brûlant des photos du président Zuma et des drapeaux du parti, et s’en prenant violemment à des policiers et des journalistes.
AFP