Les affrontements entre police et manifestants réclamant la chute du pouvoir militaire ont fait trois morts dimanche au Caire, portant à cinq le bilan des décès après deux jours d’affrontements en Egypte, à une semaine du premier scrutin législatif depuis le départ d’Hosni Moubarak. En début de soirée, les forces de l’ordre et plusieurs milliers de manifestants s’affrontaient pour le contrôle de l’emblématique place Tahrir, foyer de la révolte qui a provoqué le départ du président Moubarak en février, où un homme a été tué samedi.
Des protestataires ont également défilé dans la ville d’Ismaïlia, sur le canal de Suez, selon une source des services de sécurité, tandis que des affrontements ont éclaté à l’issue des funérailles d’un jeune homme tué samedi à Alexandrie (nord), selon l’agence officielle Mena.
A Suez, des militaires tiraient en l’air pour disperser des manifestants, au lendemain d’affrontements dans cette ville située sur la mer Rouge, selon un correspondant de l’AFP.
La police anti-émeutes et la police militaire sont brièvement entrées sur Tahrir, au centre de la capitale égyptienne, avant de refluer dans les rues adjacentes face à une vive résistance des manifestants.
Des protestataires ont également défilé dans la ville d’Ismaïlia, sur le canal de Suez, selon une source des services de sécurité, tandis que des affrontements ont éclaté à l’issue des funérailles d’un jeune homme tué samedi à Alexandrie (nord), selon l’agence officielle Mena.
A Suez, des militaires tiraient en l’air pour disperser des manifestants, au lendemain d’affrontements dans cette ville située sur la mer Rouge, selon un correspondant de l’AFP.
La police anti-émeutes et la police militaire sont brièvement entrées sur Tahrir, au centre de la capitale égyptienne, avant de refluer dans les rues adjacentes face à une vive résistance des manifestants.
« Trois personnes sont mortes d’asphyxie lors des affrontements » avec la police, a affirmé à l’AFP le docteur Abdallah Abdelrahmane, qui dirige un hôpital de campagne sur Tahrir.
Les manifestants ont réussi à progresser en lançant des cocktail molotov, la police répliquant avec des tirs de grenades lacrymogènes et de balles en caoutchouc, a constaté un journaliste de l’AFP.
Le gouvernement de transition du Premier ministre Essam Charaf a tenu une réunion de crise dans l’après-midi, avant de rencontrer le Conseil suprême des forces armées (CSFA) qui dirige le pays depuis plus de neuf mois.
Les heurts qui avaient commencé samedi matin se sont poursuivi dans la nuit avant de reprendre dimanche matin et de s’insensifier notamment aux abords du ministère de l’Intérieur, proche de Tahrir, rappelant les scènes de la révolte anti-régime du début de l’année, avec toutefois une moindre ampleur.
Quelque 55 personnes ont été arrêtées dimanche, selon un responsable de la sécurité.
Sur la place Tahrir, des groupes de manifestants scandaient des slogans hostiles au pouvoir militaire, réclamant la chute du maréchal Hussein Tantaoui, à la tête du CSFA.
Les manifestants ont réussi à progresser en lançant des cocktail molotov, la police répliquant avec des tirs de grenades lacrymogènes et de balles en caoutchouc, a constaté un journaliste de l’AFP.
Le gouvernement de transition du Premier ministre Essam Charaf a tenu une réunion de crise dans l’après-midi, avant de rencontrer le Conseil suprême des forces armées (CSFA) qui dirige le pays depuis plus de neuf mois.
Les heurts qui avaient commencé samedi matin se sont poursuivi dans la nuit avant de reprendre dimanche matin et de s’insensifier notamment aux abords du ministère de l’Intérieur, proche de Tahrir, rappelant les scènes de la révolte anti-régime du début de l’année, avec toutefois une moindre ampleur.
Quelque 55 personnes ont été arrêtées dimanche, selon un responsable de la sécurité.
Sur la place Tahrir, des groupes de manifestants scandaient des slogans hostiles au pouvoir militaire, réclamant la chute du maréchal Hussein Tantaoui, à la tête du CSFA.
« Le Conseil des forces armées poursuit la politique de Moubarak, rien n’a changé après la révolution », a déclaré à l’AFP Khaled, 29 ans, alors qu’il installait une tente au centre de la place Tahrir. Dans l’après-midi, les forces de l’ordre ont détruit les campements au centre de la place.
« Le sang des Egyptiens ne sera pas versé en vain » et « A bas Tantaoui », scandaient des manifestants à l’adresse de ce militaire septuagénaire, ministre de la Défense de M. Moubarak pendant vingt ans et l’un de ses plus proches collaborateurs. Parmi eux, un homme brandissait une pancarte couverte de sang.
Ces troubles ont relancé les craintes que les législatives qui doivent débuter le 28 novembre et s’étaler sur plusieurs mois ne soient marquées par des violences.
Un membre du CSFA, le général Mohsen al-Fangari, a assuré que ces élections se tiendraient comme prévu.
« Nous n’allons pas céder aux appels pour reporter le scrutin. Les forces armées et le ministère de l’Intérieur sont capables d’assurer la sécurité des bureaux de vote », a-t-il déclaré.
Plusieurs personnalités politiques et des intellectuels, parmi lesquels l’ancien chef de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) Mohamed ElBaradei, ont publié un document demandant un délai supplémentaire pour ces élections, dans le cadre d’une révision du calendrier politique du pays.
Ils proposent d’avoir d’abord une assemblée constituante, puis une élection présidentielle et enfin des législatives.
Les militaires quant à eux ont décidé de mettre la présidentielle -à une date non encore décidée- à la fin de ce processus politique, et de ne rendre le pouvoir aux civils qu’une fois élu un nouveau chef de l’Etat.
A l’étranger, les ministres italien et allemand des Affaires étrangères, Giulio Terzi di Sant’Agata et Guido Westerwelle, ont exprimé leur « profonde préoccupation » face à cette situation et « invité toutes les parties à mettre un terme immédiatement aux actes de violences ».
« Le sang des Egyptiens ne sera pas versé en vain » et « A bas Tantaoui », scandaient des manifestants à l’adresse de ce militaire septuagénaire, ministre de la Défense de M. Moubarak pendant vingt ans et l’un de ses plus proches collaborateurs. Parmi eux, un homme brandissait une pancarte couverte de sang.
Ces troubles ont relancé les craintes que les législatives qui doivent débuter le 28 novembre et s’étaler sur plusieurs mois ne soient marquées par des violences.
Un membre du CSFA, le général Mohsen al-Fangari, a assuré que ces élections se tiendraient comme prévu.
« Nous n’allons pas céder aux appels pour reporter le scrutin. Les forces armées et le ministère de l’Intérieur sont capables d’assurer la sécurité des bureaux de vote », a-t-il déclaré.
Plusieurs personnalités politiques et des intellectuels, parmi lesquels l’ancien chef de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) Mohamed ElBaradei, ont publié un document demandant un délai supplémentaire pour ces élections, dans le cadre d’une révision du calendrier politique du pays.
Ils proposent d’avoir d’abord une assemblée constituante, puis une élection présidentielle et enfin des législatives.
Les militaires quant à eux ont décidé de mettre la présidentielle -à une date non encore décidée- à la fin de ce processus politique, et de ne rendre le pouvoir aux civils qu’une fois élu un nouveau chef de l’Etat.
A l’étranger, les ministres italien et allemand des Affaires étrangères, Giulio Terzi di Sant’Agata et Guido Westerwelle, ont exprimé leur « profonde préoccupation » face à cette situation et « invité toutes les parties à mettre un terme immédiatement aux actes de violences ».
AFP