Les dirigeants kényan, éthiopien, somalien et djiboutien sont réunis vendredi à Addis Abeba pour discuter de la Somalie, où le gouvernement de transition somalien (TFG), l’Union africaine (UA), le Kenya et, selon des témoins, l’Ethiopie, combattent les insurgés shebab. Les chefs d’Etat et de gouvernement se retrouvent pour un sommet de l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD). Cette organisation qui regroupe l’Ouganda, l’Ethiopie, Djibouti, le Kenya, le Soudan, le Soudan du Sud et la Somalie, a notamment pour mission le maintien de la paix régionale. Les présidents ougandais, Yoweri Museveni, et Sud-Soudanais, Salva Kiir, sont absents.
« Le principal sujet est (…) la Somalie, » a indiqué le Premier ministre éthiopien, Meles Zenawi, avant la rencontre. Au programme : la façon de faire avancer les feuilles de route pour la Somalie, notamment les accords de Kampala qui prévoient l’élection d’un nouveau chef de l’Etat et d’un nouveau président du Parlement avant le 20 août 2012.
La Somalie est en état de guerre civile, sans gouvernement effectif, depuis deux décennies.
« Le principal sujet est (…) la Somalie, » a indiqué le Premier ministre éthiopien, Meles Zenawi, avant la rencontre. Au programme : la façon de faire avancer les feuilles de route pour la Somalie, notamment les accords de Kampala qui prévoient l’élection d’un nouveau chef de l’Etat et d’un nouveau président du Parlement avant le 20 août 2012.
La Somalie est en état de guerre civile, sans gouvernement effectif, depuis deux décennies.
Vendredi, le secrétaire exécutif de l’Igad s’est montré confiant dans la capacité de la région à combattre les shebab. « Nous avons la bonne formule, nous faisons des progrès impressionnants, » a assuré Mahboub Maalim.
Les rebelles sont sous pression du TFG et de la force de l’UA, l’Amisom, installée à Mogadiscio, où ils ont abandonné leurs positions clé cet été. L’Amisom est composée de 9.700 soldats ougandais et burundais, qui seront bientôt rejoints par des troupes de Djibouti.
Au sud, les insurgés font aussi face depuis mi-octobre à une offensive militaire du Kenya, freinée depuis le début par les intempéries. Nairobi, qui accuse les rebelles d’enlèvements et attaques sur son sol, envisage d’intégrer ses troupes à l’Amisom.
L’intervention de soldats éthiopiens sur un front sud et centre-ouest pourrait aussi être évoquée par les leaders est-africains vendredi.
Des témoins locaux affirment que des soldats éthiopiens ont traversé la frontière en plusieurs points le week-end dernier. Addis Abeba dément toujours, mais s’est dite prête à discuter d’une intervention.
Les rebelles sont sous pression du TFG et de la force de l’UA, l’Amisom, installée à Mogadiscio, où ils ont abandonné leurs positions clé cet été. L’Amisom est composée de 9.700 soldats ougandais et burundais, qui seront bientôt rejoints par des troupes de Djibouti.
Au sud, les insurgés font aussi face depuis mi-octobre à une offensive militaire du Kenya, freinée depuis le début par les intempéries. Nairobi, qui accuse les rebelles d’enlèvements et attaques sur son sol, envisage d’intégrer ses troupes à l’Amisom.
L’intervention de soldats éthiopiens sur un front sud et centre-ouest pourrait aussi être évoquée par les leaders est-africains vendredi.
Des témoins locaux affirment que des soldats éthiopiens ont traversé la frontière en plusieurs points le week-end dernier. Addis Abeba dément toujours, mais s’est dite prête à discuter d’une intervention.
AFP