L’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo a reçu mardi un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) et doit être transféré à La Haye mercredi « au plus tard », a annoncé à l’AFP l’un de ses avocats. « Le procureur a notifié un mandat d’arrêt international au chef de l’Etat Laurent Gbagbo. Il va s’agir de le transférer à La Haye, je ne sais pas quand, ça peut être aujourd’hui, demain au plus tard », a déclaré Me Jean Gbougnon.
Cette annonce, à une dizaine de jours des élections législatives du 11 décembre, lui a été faite mardi à Korhogo (nord) lors de l’audition, qui avait débuté lundi, de M. Gbagbo (66 ans) par un juge d’instruction ivoirien, selon l’avocat.
« Tant qu’il n’y a pas de décision publique par les juges, nous ne pouvons pas commenter les déclarations de l’avocat », a indiqué à l’AFP Fadi el-Abdallah, le porte-parole de la CPI.
Parallèlement à la justice ivoirienne, la CPI conduit depuis octobre sa propre enquête sur des crimes contre l’humanité et crimes de guerre commis pendant la crise post-électorale de décembre 2010-avril 2011, et dont sont accusés le camp Gbagbo et celui du nouveau président Alassane Ouattara.
Arrêté le 11 avril à Abidjan et détenu ensuite à Korhogo, Laurent Gbagbo, de même que son épouse Simone qui est en détention à Odienné (nord-ouest), a été inculpé en août par la justice ivoirienne pour « crimes économiques » commis durant la crise.
Plusieurs dizaines de personnalités du régime déchu, des civils et des militaires, sont détenues pour crimes de sang, « atteinte à l’autorité de l’Etat » ou crimes économiques.
Née du refus de M. Gbagbo de reconnaître sa défaite à la présidentielle de novembre 2010, la crise, conclue par deux semaines de guerre, a fait quelque 3.000 morts.
Lors d’une visite à Abidjan le 15 octobre, le procureur de la CPI, Luis Moreno-Ocampo, avait promis une enquête « impartiale » et indiqué qu’il ciblerait de « trois à six » personnes ayant les plus lourdes responsabilités dans les crimes.
Du côté des nouvelles autorités, on ne cachait pas depuis plusieurs semaines son impatience de voir Laurent Gbagbo transféré à La Haye, présentant parfois cet éloignement comme une condition de la « réconciliation » voulue par le pouvoir.
Cette annonce, à une dizaine de jours des élections législatives du 11 décembre, lui a été faite mardi à Korhogo (nord) lors de l’audition, qui avait débuté lundi, de M. Gbagbo (66 ans) par un juge d’instruction ivoirien, selon l’avocat.
« Tant qu’il n’y a pas de décision publique par les juges, nous ne pouvons pas commenter les déclarations de l’avocat », a indiqué à l’AFP Fadi el-Abdallah, le porte-parole de la CPI.
Parallèlement à la justice ivoirienne, la CPI conduit depuis octobre sa propre enquête sur des crimes contre l’humanité et crimes de guerre commis pendant la crise post-électorale de décembre 2010-avril 2011, et dont sont accusés le camp Gbagbo et celui du nouveau président Alassane Ouattara.
Arrêté le 11 avril à Abidjan et détenu ensuite à Korhogo, Laurent Gbagbo, de même que son épouse Simone qui est en détention à Odienné (nord-ouest), a été inculpé en août par la justice ivoirienne pour « crimes économiques » commis durant la crise.
Plusieurs dizaines de personnalités du régime déchu, des civils et des militaires, sont détenues pour crimes de sang, « atteinte à l’autorité de l’Etat » ou crimes économiques.
Née du refus de M. Gbagbo de reconnaître sa défaite à la présidentielle de novembre 2010, la crise, conclue par deux semaines de guerre, a fait quelque 3.000 morts.
Lors d’une visite à Abidjan le 15 octobre, le procureur de la CPI, Luis Moreno-Ocampo, avait promis une enquête « impartiale » et indiqué qu’il ciblerait de « trois à six » personnes ayant les plus lourdes responsabilités dans les crimes.
Du côté des nouvelles autorités, on ne cachait pas depuis plusieurs semaines son impatience de voir Laurent Gbagbo transféré à La Haye, présentant parfois cet éloignement comme une condition de la « réconciliation » voulue par le pouvoir.
AFP