Quatre soldats kényans ont été tués au combat, et dix autres, blessés, sont hospitalisés, depuis le début de l’intervention de l’armée kényane en Somalie à la mi-octobre pour y neutraliser les insurgés islamistes shebab, selon un bilan communiqué samedi par un porte-parole de l’armée. Quatre autres soldats kényans ont été tués dans la chute accidentelle de leur hélicoptère au premier jour de l’intervention, a rappelé le porte-parole, le colonel Cyrus Oguna.
« Nous avons perdu quatre soldats sous le feu ennemi, et quatre autres dans l’accident de leur hélicoptère », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse.
Le porte-parole a expliqué le peu de combats au sol, depuis sept semaines, par le fait que les islamistes shebab se repliaient des zones du sud de la Somalie désormais occupées par l’armée kényane avec le soutien de l’armée somalienne pro-gouvernementale et de milices alliées.
« Nous voyons de moins en moins de résistance de la part des shebab, et ils se retirent de plus en plus profondèment dans le centre de la Somalie », a-t-il assuré.
Les shebab affirment de leur côté que l’armée kényane est immobilisée sans avoir progressé depuis les premiers jours de son intervention, en raison de leur harcèlement de ses positions. L’armée kényane a reconnu que les fortes pluies des dernières semaines ont également freiné sa progression.
Les islamistes shebab, qui ont juré la perte du fragile gouvernement de transition somalien soutenu par la communauté internationale, contrôlent la plus grande partie du sud et du centre de la Somalie.
Le colonel Oguna a refusé de donner un quelconque calendrier ou un objectif de guerre précis à l’intervention de l’armée kényane, réaffirmant seulement que cette opération « n’avait pas de limite dans le temps » et que les soldats kényans se retireraient une fois que leur gouvernement jugerait la sécurité nationale suffisamment rétablie.
Le Kenya a justifié son intervention en Somalie par une série de violences et d’enlèvements commis au nord de son territoire et qu’il attribue aux shebab.
« Nous avons perdu quatre soldats sous le feu ennemi, et quatre autres dans l’accident de leur hélicoptère », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse.
Le porte-parole a expliqué le peu de combats au sol, depuis sept semaines, par le fait que les islamistes shebab se repliaient des zones du sud de la Somalie désormais occupées par l’armée kényane avec le soutien de l’armée somalienne pro-gouvernementale et de milices alliées.
« Nous voyons de moins en moins de résistance de la part des shebab, et ils se retirent de plus en plus profondèment dans le centre de la Somalie », a-t-il assuré.
Les shebab affirment de leur côté que l’armée kényane est immobilisée sans avoir progressé depuis les premiers jours de son intervention, en raison de leur harcèlement de ses positions. L’armée kényane a reconnu que les fortes pluies des dernières semaines ont également freiné sa progression.
Les islamistes shebab, qui ont juré la perte du fragile gouvernement de transition somalien soutenu par la communauté internationale, contrôlent la plus grande partie du sud et du centre de la Somalie.
Le colonel Oguna a refusé de donner un quelconque calendrier ou un objectif de guerre précis à l’intervention de l’armée kényane, réaffirmant seulement que cette opération « n’avait pas de limite dans le temps » et que les soldats kényans se retireraient une fois que leur gouvernement jugerait la sécurité nationale suffisamment rétablie.
Le Kenya a justifié son intervention en Somalie par une série de violences et d’enlèvements commis au nord de son territoire et qu’il attribue aux shebab.
AFP