Un homme qui a voulu s’immoler par le feu jeudi devant le gouvernorat de Gafsa (centre-ouest de la Tunisie) était vendredi dans un « état critique », a-t-on appris de source hospitalière. Ammar Gharsalla, un quadragénaire père de trois enfants, souffre de « brûlures étendues au troisième degré et son état est critique », a indiqué à l’AFP Fakher Eluati, surveillant général de l’hôpital pour grands brûlés de Ben Arous, en banlieue sud de Tunis.
M. Gharsalla a fait l’acte de se sacrifier par le feu jeudi après-midi devant le gouvernorat de Gafsa, le jour où trois ministres du nouveau gouvernement tunisien étaient en visite dans la région.
Selon des sources locales, l’homme faisait avec d’autres chômeurs un sit-in depuis plusieurs jours devant le gouvernorat et avait demandé à rencontrer les ministres.
Après son immolation, des heurts ont éclaté entre des jeunes armés de pierres et les forces de l’ordre. Selon plusieurs radios, le calme était revenu vendredi matin à Gafsa.
La région de Gafsa, qui vit essentiellement sur l’extraction dans les mines de phosphates, est l’une des plus défavorisées et des plus frondeuses de Tunisie.
Depuis la révolution, l’activité est paralysée par de nombreuses grèves et sit-in.
Cet acte survient un an après la révolution tunisienne, commencée le 17 décembre 2010 par l’immolation d’un jeune marchand ambulant à Sidi Bouzid, une autre ville défavorisée du centre de la Tunisie.
M. Gharsalla a fait l’acte de se sacrifier par le feu jeudi après-midi devant le gouvernorat de Gafsa, le jour où trois ministres du nouveau gouvernement tunisien étaient en visite dans la région.
Selon des sources locales, l’homme faisait avec d’autres chômeurs un sit-in depuis plusieurs jours devant le gouvernorat et avait demandé à rencontrer les ministres.
Après son immolation, des heurts ont éclaté entre des jeunes armés de pierres et les forces de l’ordre. Selon plusieurs radios, le calme était revenu vendredi matin à Gafsa.
La région de Gafsa, qui vit essentiellement sur l’extraction dans les mines de phosphates, est l’une des plus défavorisées et des plus frondeuses de Tunisie.
Depuis la révolution, l’activité est paralysée par de nombreuses grèves et sit-in.
Cet acte survient un an après la révolution tunisienne, commencée le 17 décembre 2010 par l’immolation d’un jeune marchand ambulant à Sidi Bouzid, une autre ville défavorisée du centre de la Tunisie.
AFP