Les rebelles touareg maliens sont entrés mercredi dans la ville de Ménaka (nord-est), près de la frontière avec le Niger, après le départ d’un détachement de l’armée dans la nuit, a appris l’AFP de sources concordantes. « Le détachement de l’armée malienne qui était à Ménaka a quitté la ville dans la nuit de mardi à mercredi. Et aujourd’hui, en début d’après-midi, environ quarante rebelles armés sont entrés dans la ville », a déclaré un élu de Ménaka sous couvert de l’anonymat.
« Il n’y a pas de coups de feu, tout est calme, mais les populations quittent la ville », a-t-il ajouté.
Un habitant de Ménaka a confirmé le départ des soldats maliens et l’arrivée des rebelles, ajoutant que la localité « se vide de ses habitants ».
Un responsable militaire du poste de commandement opérationnel de l’armée installé à Gao (nord-est) a affirmé que, « par tactique, nous avons demandé à nos troupes de quitter la ville », sans vouloir en dire plus.
Selon une autre source militaire malienne, l’une des stratégies de l’armée est d’abandonner les localités isolées et de renforcer les positions dans les grandes agglomérations.
« Il semble que l’objectif est effectivement d’étoffer les grandes agglomérations, d’en faire des points d’appui et de lancer de ces points des attaques ou des ripostes, avec des hélicoptères et des troupes au sol », selon un expert militaire africain en poste à Bamako.
Ménaka avait été le 17 janvier la première ville attaquée dans le nord du Mali par des rebelles touareg du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), suivie le lendemain d’attaques contre Aguelhoc et Tessalit, près de la frontière algérienne.
La semaine dernière, puis mardi, ils ont attaqué des villes du nord-ouest du Mali, Léré et Niafounké, près de la frontière avec la Mauritanie.
Ces attaques ont provoqué d’importants exodes de population, plusieurs milliers de personnes, qui ont trouvé refuge dans des campements au Mali, mais aussi au Niger et en Mauritanie.
Ces attaques de rebelles touareg sont les premières depuis un accord ayant mis fin à la rébellion en 2009 et depuis le retour de Libye de centaines d’hommes lourdement armés – essentiellement des Touareg – qui avaient combattu dans les forces soutenant le leader libyen déchu Mouammar Kadhafi, tué l’an dernier.
« Il n’y a pas de coups de feu, tout est calme, mais les populations quittent la ville », a-t-il ajouté.
Un habitant de Ménaka a confirmé le départ des soldats maliens et l’arrivée des rebelles, ajoutant que la localité « se vide de ses habitants ».
Un responsable militaire du poste de commandement opérationnel de l’armée installé à Gao (nord-est) a affirmé que, « par tactique, nous avons demandé à nos troupes de quitter la ville », sans vouloir en dire plus.
Selon une autre source militaire malienne, l’une des stratégies de l’armée est d’abandonner les localités isolées et de renforcer les positions dans les grandes agglomérations.
« Il semble que l’objectif est effectivement d’étoffer les grandes agglomérations, d’en faire des points d’appui et de lancer de ces points des attaques ou des ripostes, avec des hélicoptères et des troupes au sol », selon un expert militaire africain en poste à Bamako.
Ménaka avait été le 17 janvier la première ville attaquée dans le nord du Mali par des rebelles touareg du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), suivie le lendemain d’attaques contre Aguelhoc et Tessalit, près de la frontière algérienne.
La semaine dernière, puis mardi, ils ont attaqué des villes du nord-ouest du Mali, Léré et Niafounké, près de la frontière avec la Mauritanie.
Ces attaques ont provoqué d’importants exodes de population, plusieurs milliers de personnes, qui ont trouvé refuge dans des campements au Mali, mais aussi au Niger et en Mauritanie.
Ces attaques de rebelles touareg sont les premières depuis un accord ayant mis fin à la rébellion en 2009 et depuis le retour de Libye de centaines d’hommes lourdement armés – essentiellement des Touareg – qui avaient combattu dans les forces soutenant le leader libyen déchu Mouammar Kadhafi, tué l’an dernier.
AFP