L’ANC, le parti au pouvoir en Afrique du Sud, a entamé vendredi à Bloemfontein (centre) une fête de trois jours pour célébrer son centenaire qui doit culminer dimanche par un grand meeting avec une quarantaine de chefs d’Etat, mais sans Nelson Mandela. C’est dans une certaine confusion que le coup d’envoi des festivités a été donné sur un terrain de golf où les dignitaires du parti apportaient une touche inhabituellement colorée à un lieu où tout rappelle encore l’ancienne société blanche qui domina le pays jusqu’en 1994.
Le vice-président Kgalema Motlanthe, qui devait ouvrir le tournoi, a déclaré forfait an dernier moment. Il a été remplacé au pied levé par la coordinatrice nationale du Congrès national africain (ANC), Baleka Mbete.
Arrivée dans une élégante robe africaine, Mme Mbete est réapparue après un rapide passage aux toilettes en pantalon de golf et polo aux couleurs du plus vieux « mouvement de libération » du continent, avant d’aller lancer les réjouissances dont elle a elle-même concocté le programme.
« Le centenaire est extrêmement important parce que cent ans, dans la vie de toute personne, dans la vie de toute organisation, c’est clairement une marque de réussite », a-t-elle déclaré à l’AFP.
« Pour le peuple d’Afrique du Sud, que cette organisation (…) continue de montrer la voie dans cette ère de gouvernement, c’est vraiment quelque chose qui donne de l’espoir pour l’avenir », a ajouté Mme Mbete.
Visiblement peu adepte des greens, Baleka Mbete a laissé à Andrew Mlangeni, vétéran de la lutte anti-apartheid et golfeur émérite, l’honneur de frapper le premier coup.
Le vice-président Kgalema Motlanthe, qui devait ouvrir le tournoi, a déclaré forfait an dernier moment. Il a été remplacé au pied levé par la coordinatrice nationale du Congrès national africain (ANC), Baleka Mbete.
Arrivée dans une élégante robe africaine, Mme Mbete est réapparue après un rapide passage aux toilettes en pantalon de golf et polo aux couleurs du plus vieux « mouvement de libération » du continent, avant d’aller lancer les réjouissances dont elle a elle-même concocté le programme.
« Le centenaire est extrêmement important parce que cent ans, dans la vie de toute personne, dans la vie de toute organisation, c’est clairement une marque de réussite », a-t-elle déclaré à l’AFP.
« Pour le peuple d’Afrique du Sud, que cette organisation (…) continue de montrer la voie dans cette ère de gouvernement, c’est vraiment quelque chose qui donne de l’espoir pour l’avenir », a ajouté Mme Mbete.
Visiblement peu adepte des greens, Baleka Mbete a laissé à Andrew Mlangeni, vétéran de la lutte anti-apartheid et golfeur émérite, l’honneur de frapper le premier coup.
Mais une bonne partie des journalistes étaient déjà partis, lancés dans une infructueuse recherche du président Jacob Zuma, qui devait prendre la parole dans la township voisine de Bochabela. Avant de le trouver à Botshabelo, une autre cité noire à 40 km de là.
« Nous sommes la plus vieille organisation du continent (africain). De nombreuses organisations ont été créées, sont nées, se sont imposées et ont péri, sont mortes, se sont effondrées. Pas l’ANC! », y a lancé M. Zuma devant quelques centaines de personnes enthousiastes.
La fête du centenaire du parti au pouvoir en Afrique du Sud devait se poursuivre vendredi soir par une veillée dans l’église où il fut fondé par une poignée de notables qui s’inquiétaient de la systématisation de la ségrégation dans le pays, le 8 janvier 1912.
Des « activités multiculturelles » –cérémonie de purification, sacrifice d’animaux, chants, danse…– sont au programme samedi.
Le président Zuma doit ensuite allumer une flamme du centenaire samedi à minuit (22H00 GMT), assister à une messe dans la matinée, puis prendre la parole l’après-midi dans le stade de la ville, avant un spectacle résumant les cent ans de l’ANC en cent minutes.
Le parti attend quelque 100.000 partisans dimanche, de même que des délégations de partis et organisations l’ayant aidé pendant sa lutte contre l’apartheid, ainsi qu’une quarantaine de chefs d’Etat.
« Nous sommes la plus vieille organisation du continent (africain). De nombreuses organisations ont été créées, sont nées, se sont imposées et ont péri, sont mortes, se sont effondrées. Pas l’ANC! », y a lancé M. Zuma devant quelques centaines de personnes enthousiastes.
La fête du centenaire du parti au pouvoir en Afrique du Sud devait se poursuivre vendredi soir par une veillée dans l’église où il fut fondé par une poignée de notables qui s’inquiétaient de la systématisation de la ségrégation dans le pays, le 8 janvier 1912.
Des « activités multiculturelles » –cérémonie de purification, sacrifice d’animaux, chants, danse…– sont au programme samedi.
Le président Zuma doit ensuite allumer une flamme du centenaire samedi à minuit (22H00 GMT), assister à une messe dans la matinée, puis prendre la parole l’après-midi dans le stade de la ville, avant un spectacle résumant les cent ans de l’ANC en cent minutes.
Le parti attend quelque 100.000 partisans dimanche, de même que des délégations de partis et organisations l’ayant aidé pendant sa lutte contre l’apartheid, ainsi qu’une quarantaine de chefs d’Etat.
Mais l’ancien président Nelson Mandela, âgé de 93 ans, ne fera pas le voyage de Bloemfontein.
« Il ne viendra pas, et nous ne l’attendons pas. (…) Il va bien, mais il est très, très vieux », a indiqué à la radio publique SABC le secrétaire du mouvement Gwede Mantashe.
L’icône de la lutte contre l’apartheid, retiré depuis juillet dans son village du sud du pays, pourrait néanmoins enregistrer un message, selon Baleka Mbete.
Si le président zimbabwéen Robert Mugabe a déclaré forfait, la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) Christine Lagarde, actuellement en visite en Afrique du Sud, devrait se rendre à Bloemfontein samedi pour rencontrer M. Zuma.
« Il ne viendra pas, et nous ne l’attendons pas. (…) Il va bien, mais il est très, très vieux », a indiqué à la radio publique SABC le secrétaire du mouvement Gwede Mantashe.
L’icône de la lutte contre l’apartheid, retiré depuis juillet dans son village du sud du pays, pourrait néanmoins enregistrer un message, selon Baleka Mbete.
Si le président zimbabwéen Robert Mugabe a déclaré forfait, la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) Christine Lagarde, actuellement en visite en Afrique du Sud, devrait se rendre à Bloemfontein samedi pour rencontrer M. Zuma.
AFP