Quelque 300 personnes, peintres, cinéastes, écrivains se sont rassemblés dimanche devant le siège de l’Assemblée nationale constituante à Tunis pour que les droits culturels et la liberté de création soient inscrits dans la future constitution. « Nous sommes ici pour demander à l’Assemblée constituante d’assurer la liberté de création et d’innovation, la protection des personnes et des créateurs, et de considérer la culture comme un service public au même titre que l?éducation et la santé », a expliqué Habib Belhadi, directeur du cinéma Afric’Art.
Son cinéma à Tunis avait été attaqué en juillet par des salafistes qui tentaient d’empêcher la projection d’un film sur la laïcité.
« Un retour en arrière serait très dangereux pour la pensée et la création », a déclaré de son côté le réalisateur Nouri Bouzid, tandis que le musicien Bahei Khamaiess s’inquiétait de la « marginalisation de la culture par les politiciens depuis la révolution ».
Une pétition signée par 5.000 personnes a circulé lors du sit-in.
Son cinéma à Tunis avait été attaqué en juillet par des salafistes qui tentaient d’empêcher la projection d’un film sur la laïcité.
« Un retour en arrière serait très dangereux pour la pensée et la création », a déclaré de son côté le réalisateur Nouri Bouzid, tandis que le musicien Bahei Khamaiess s’inquiétait de la « marginalisation de la culture par les politiciens depuis la révolution ».
Une pétition signée par 5.000 personnes a circulé lors du sit-in.
AFP