Un but et une qualification cadeau: le Ghana s’est qualifié pour les demi-finales de la CAN-2012 sur un but d’Andre Ayew offert par le gardien de la Tunisie Mathlouthi, auteur d’une incroyable bévue en prolongation (2-1 a.p.), dimanche à Franceville (Gabon). Le Ghana affrontera la Zambie, mercredi à Bata (17h00). L’autre demi-finale opposera la Côte d’Ivoire et le Mali, le même jour à Libreville (20h00).
Les Blacks Stars, déjà présents dans le dernier carré des deux dernières Coupes d’Afrique et quarts de finaliste du Mondial-2010, ont ainsi fait respecter leur statut de grand favori, qu’ils pourraient disputer à la Côte d’Ivoire s’ils se retrouvaient en finale.
La Tunisie en revanche, qui n’a plus atteint le dernier carré depuis son sacre de 2004, ne pourra célébrer par le ballon rond l’anniversaire de la révolution qui a chassé le président Ben Ali du pouvoir, après avoir remporté le Chan en 2011 (tournoi continental des joueurs évoluant en Afrique).
Que c’est cruel pour Mathlouthi ! Le gardien tunisien, auteur d’une manchette à ras de terre exceptionnelle devant Gyan (75e), a ensuite commis l’erreur qui tue. Sur un long centre de Badu, il s’envolait pour s’emparer du ballon, puis le relâchait dans les pieds d’Andre Ayew, qui n’avait qu’à le pousser dans les filets (101e).
Un sacré coup au moral des Aigles de Carthage, qui perdaient ensuite leurs nerfs, à l’image d’Abdennour, exclu pour un coup de coude sur le même Ayew aîné (109e). Le N.10 ghanéen, peu en vue pendant une heure, est monté en puissance pour finir dans tous les bons coups et semer la zizanie chez les Rouges. Comme si le brassard de capitaine qu’il avait récupéré après la sortie de Mensah (53e) l’avait transcendé.
Les Blacks Stars, déjà présents dans le dernier carré des deux dernières Coupes d’Afrique et quarts de finaliste du Mondial-2010, ont ainsi fait respecter leur statut de grand favori, qu’ils pourraient disputer à la Côte d’Ivoire s’ils se retrouvaient en finale.
La Tunisie en revanche, qui n’a plus atteint le dernier carré depuis son sacre de 2004, ne pourra célébrer par le ballon rond l’anniversaire de la révolution qui a chassé le président Ben Ali du pouvoir, après avoir remporté le Chan en 2011 (tournoi continental des joueurs évoluant en Afrique).
Que c’est cruel pour Mathlouthi ! Le gardien tunisien, auteur d’une manchette à ras de terre exceptionnelle devant Gyan (75e), a ensuite commis l’erreur qui tue. Sur un long centre de Badu, il s’envolait pour s’emparer du ballon, puis le relâchait dans les pieds d’Andre Ayew, qui n’avait qu’à le pousser dans les filets (101e).
Un sacré coup au moral des Aigles de Carthage, qui perdaient ensuite leurs nerfs, à l’image d’Abdennour, exclu pour un coup de coude sur le même Ayew aîné (109e). Le N.10 ghanéen, peu en vue pendant une heure, est monté en puissance pour finir dans tous les bons coups et semer la zizanie chez les Rouges. Comme si le brassard de capitaine qu’il avait récupéré après la sortie de Mensah (53e) l’avait transcendé.
Mais ce dénouement tombait un peu du ciel pour le Ghana, qui a joué avec le feu et a été bien bousculé.
Il avait pourtant bien entamé le match en éteignant par un pressing intense la fougue des Aigles de Carthage, qui peinaient à s’envoler vers la cage ghanéenne, et en ouvrant la marque par une tête du capitaine John Mensah sur un corner (10e). Mais la Tunisie avait égalisé sur l’une de ses rares incursions dans la surface adverse, par une tête de Khelifa (42e).
Mensah ? Touché à la cheville droite sur un tacle, le Lyonnais, qui revenait de blessure, était immédiatement remplacé (53e). C’est décidément toujours M le maudit…
La Tunisie relevait la tête après la pause, et les techniciens, après une première période physique, sortaient du bois, notamment Msakni, intéressant dans ses dribbles et ses chevauchées. Même s’il tenta la frappe excentrée plutôt que de chercher un partenaire démarqué en fin de match (120e+2).
Mais le Ghana, après avoir reçu un cadeau, n’était pas d’humeur à rendre la politesse.
Il avait pourtant bien entamé le match en éteignant par un pressing intense la fougue des Aigles de Carthage, qui peinaient à s’envoler vers la cage ghanéenne, et en ouvrant la marque par une tête du capitaine John Mensah sur un corner (10e). Mais la Tunisie avait égalisé sur l’une de ses rares incursions dans la surface adverse, par une tête de Khelifa (42e).
Mensah ? Touché à la cheville droite sur un tacle, le Lyonnais, qui revenait de blessure, était immédiatement remplacé (53e). C’est décidément toujours M le maudit…
La Tunisie relevait la tête après la pause, et les techniciens, après une première période physique, sortaient du bois, notamment Msakni, intéressant dans ses dribbles et ses chevauchées. Même s’il tenta la frappe excentrée plutôt que de chercher un partenaire démarqué en fin de match (120e+2).
Mais le Ghana, après avoir reçu un cadeau, n’était pas d’humeur à rendre la politesse.
AFP