
La procureure de la Cour pénale internationale (CPI) Fatou Bensouda a demandé jeudi le report du procès du président kényan Uhuru Kenyatta pour crimes contre l’humanité, affirmant ne plus avoir suffisamment de preuves après le retrait de deux témoins.
« Après avoir soigneusement examiné les preuves dont je dispose et l’impact des deux retraits, je suis arrivée à la conclusion qu’actuellement le dossier de M. Kenyatta ne répond pas aux critères élevés en matière de preuves exigés à un procès », écrit Mme Bensouda dans un communiqué.
Le président Kenyatta est poursuivi pour son rôle présumé lors des violences postélectorales en 2007-2008 qui avaient fait plus de 1.000 morts et plus de 600.000 déplacés.
Il est prévu que son procès s’ouvre le 5 février.
Un témoin important à charge contre M. Kenyatta s’est retiré dans les deux derniers mois, a expliqué Mme Bensouda. Début décembre, un autre témoin a admis avoir livré un faux témoignage concernant un « évènement crucial ».
« Il est donc nécessaire que je dispose de plus de temps pour obtenir des preuves supplémentaires, et décider si ces preuves permettent à mon bureau de répondre aux exigences en matière de preuves requises lors du procès », a-t-elle dit.
afp
« Après avoir soigneusement examiné les preuves dont je dispose et l’impact des deux retraits, je suis arrivée à la conclusion qu’actuellement le dossier de M. Kenyatta ne répond pas aux critères élevés en matière de preuves exigés à un procès », écrit Mme Bensouda dans un communiqué.
Le président Kenyatta est poursuivi pour son rôle présumé lors des violences postélectorales en 2007-2008 qui avaient fait plus de 1.000 morts et plus de 600.000 déplacés.
Il est prévu que son procès s’ouvre le 5 février.
Un témoin important à charge contre M. Kenyatta s’est retiré dans les deux derniers mois, a expliqué Mme Bensouda. Début décembre, un autre témoin a admis avoir livré un faux témoignage concernant un « évènement crucial ».
« Il est donc nécessaire que je dispose de plus de temps pour obtenir des preuves supplémentaires, et décider si ces preuves permettent à mon bureau de répondre aux exigences en matière de preuves requises lors du procès », a-t-elle dit.
afp